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Guterres appelle à se lever contre le racisme et la xénophobie

“Je dirai ce que je crois être nécessaire indépendamment du fait que cela pourrait ne pas plaire au président d'un pays ou d'un autre”, a précisé le secrétaire général de l'ONU

Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, au siège de l'ONU à New York, le 12 décembre 2016. (Crédit : Drew Angerer/Getty Images via JTA)
Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, au siège de l'ONU à New York, le 12 décembre 2016. (Crédit : Drew Angerer/Getty Images via JTA)

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé mercredi tout le monde à « se lever » contre le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme ou l’islamophobie, en réponse à une question sur le débat qui secoue les Etats-Unis après des propos controversés de Donald Trump.

Interrogé lors d’un point-presse sur ce qu’il pensait des déclarations du président américain renvoyant dos à dos des groupuscules suprématistes blancs et des manifestants anti-racistes, Antonio Guterres a répondu qu’il ne commentait pas ce que disent des chefs d’état.

Mais « j’affirme des principes […] : le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme ou l’islamophobie empoisonnent nos sociétés et il est absolument essentiel pour nous tous de nous lever contre eux partout et tout le temps », a-t-il ajouté.

« Malheureusement ces démons refont surface un peu partout », a noté le secrétaire général, en allusion implicite aux violences survenues samedi à Charlottesville dans l’est des Etats-Unis lors d’une manifestation de suprémacistes blancs.

Le président américain Donald Trump en conférence de presse à la Trump Tower, à New York, le 15 août 2017. (Crédit : Drew Angerer/Getty Images/AFP)
Le président américain Donald Trump en conférence de presse à la Trump Tower, à New York, le 15 août 2017. (Crédit : Drew Angerer/Getty Images/AFP)

Les propos de Donald Trump sur l’origine de ces violences ont laissé nombre d’élus américains sans voix, y compris dans son camp, alors qu’un profond malaise s’est installé aux Etats-Unis.

Interrogé sur d’éventuelles pressions américaines pour qu’il ne s’exprime pas trop, Antonio Guterres s’est défendu d’avoir une parole contrainte par la présidence Trump.

« Je n’ai eu aucune pression pour ne pas parler, a-t-il rétorqué. Il n’y a rien qui puisse m’influencer pour ne pas affirmer les valeurs essentielles de la charte [des Nations unies] et les valeurs essentielles de notre civilisation commune. »

« Je dirai ce que je crois être nécessaire indépendamment du fait que cela pourrait ne pas plaire au président d’un pays ou d’un autre », a-t-il précisé.

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