Israël en guerre - Jour 561

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Israël déplore que le Hamas n’ait pas relâché les otages, reprend ses frappes sur Gaza

Tsahal affirme avoir ciblé des commandants du Hamas et être prête à élargir l'offensive au-delà des frappes aériennes ; la Maison Blanche soutient l'offensive, affirmant avoir été consultée au préalable

Une ambulance transportant des victimes d'une frappe de l'armée israélienne arrive à l'hôpital de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le mardi 18 mars 2025. (Crédit : AP/Mohammad Jahjouh)
Une ambulance transportant des victimes d'une frappe de l'armée israélienne arrive à l'hôpital de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le mardi 18 mars 2025. (Crédit : AP/Mohammad Jahjouh)

Le fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas s’est effondré dans la nuit de lundi à mardi après environ deux mois, alors que l’armée israélienne a lancé des dizaines de frappes dans l’ensemble de la bande de Gaza après avoir reçu l’ordre du Premier ministre Benjamin Netanyahu « d’agir avec force » contre le groupe terroriste en raison de son refus répété de libérer les otages israéliens.

Plus de 400 Palestiniens ont été tués, y compris des enfants, selon des chiffres non vérifiés du ministère de la Santé dirigé par le Hamas, qui ne fait pas de distinction entre les civils et les terroristes et qui a publié des chiffres contradictoires depuis la reprise des frappes.

Le bureau de Netanyahu a déclaré que la décision de reprendre les frappes peu après minuit mardi « faisait suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages, ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé spécial américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, et des médiateurs ».

Le Hamas a insisté pour s’en tenir aux conditions initiales de l’accord, qui devait entrer dans sa deuxième phase au début du mois. Cette phase prévoyait le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et la fin définitive de la guerre en échange de la libération des derniers otages encore en vie. En signant l’accord, Israël a longtemps insisté sur le fait qu’il ne mettrait pas fin à la guerre tant que les capacités militaires et gouvernementales du Hamas n’auraient pas été détruites.

En conséquence, Israël a même refusé de tenir des pourparlers sur les modalités de la deuxième phase, qui devaient débuter le 3 février.

Néanmoins, le cessez-le-feu a tenu pendant environ deux semaines et demie après la conclusion de la première phase, tandis que les médiateurs s’efforçaient de négocier de nouvelles conditions pour la prolongation de la trêve.

Incendie d’un campement de tentes à l’ouest de Khan Younès à la suite des frappes israéliennes du 18 mars 2025. (Capture d’écran ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Acceptant l’objection d’Israël à la deuxième phase, Witkoff a présenté la semaine dernière une proposition de compromis qui aurait prolongé la première phase de plusieurs semaines, au cours desquelles cinq otages vivants auraient été libérés.

L’envoyé américain a déclaré dimanche que la réponse du Hamas à l’offre était inacceptable et a mis en garde contre les conséquences imminentes si le groupe terroriste ne changeait pas d’approche.

La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré à Fox News qu’Israël avait consulté l’administration Trump avant de mener les frappes de mardi.

« Comme le président Trump l’a clairement indiqué : le Hamas, les Houthis, l’Iran – tous ceux qui cherchent à terroriser, non seulement Israël, mais aussi les États-Unis d’Amérique, devront payer le prix. L’enfer va se déchaîner », a-t-elle déclaré.

« Le Hamas aurait pu libérer des otages pour prolonger le cessez-le-feu, mais a plutôt choisi le refus et la guerre », a déclaré séparément Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, au Times of Israel.

Le président américain Donald Trump a joué un rôle essentiel dans la conclusion du cessez-le-feu, son envoyé Witkoff ayant fortement insisté auprès de Netanyahu pour qu’il accepte l’accord sur les otages en janvier, après des mois d’impasse sous la précédente administration Biden.

Trump a fait campagne pour mettre fin aux guerres dans le monde entier, mais s’est rapidement impatienté à l’égard du Hamas depuis son entrée en fonction, menaçant à plusieurs reprises le groupe terroriste de destruction si les otages n’étaient pas libérés.

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