Israël libère 3 bérets bleus fidjiens après les avoir soupçonnés de trafic de drogue
Les trois officiers servant dans la Force des Nations unies pour l'observation du désengagement (Fnuod) sur le Golan avaient été arrêtés le 25 juin
Trois bérets bleus fidjiens, arrêtés par Israël pour des soupçons de trafic de drogue, ont été remis en liberté après qu’il s’est avéré que la substance saisie n’était pas de la drogue, a annoncé dimanche la police israélienne.
Les trois officiers servant dans la Force des Nations unies pour l’observation du désengagement (Fnuod) sur le Golan avaient été arrêtés le 25 juin à la frontière israélienne et accusés de transporter des bouteilles de cocaïne liquide.
L’autorité fiscale et la police israéliennes avaient alors précisé dans un communiqué que les trois bérets bleus avaient été arrêtés lors d’une inspection de routine au point de passage du Jourdain, également connu sous le nom de Pont Sheikh Hussein.
Les soupçons s’étaient portés sur des kits de fabrication de parfums que les membres du groupe transportaient et « qui comprenaient des flacons contenant de la cocaïne liquide », selon ces sources.
Mercredi, leur détention provisoire avait été prolongée de quatre jours.
Les Nations unies avaient promis jeudi une enquête approfondie après l’arrestation de ces trois bérets bleus, afin de « déterminer les circonstances et d’obtenir davantage de détails », avait alors déclaré à l’AFP un porte-parole des forces de maintien de la paix de l’ONU.
Ils ont été finalement libérés vendredi « après qu’il s’est avéré que la substance contenue dans les bouteilles n’était pas de la drogue », a annoncé dimanche à l’AFP un porte-parole de la police.
L’armée israélienne a conquis le 9 juin 1967 le plateau du Golan.
Une poche supplémentaire d’environ 510 km2 a été occupée par Israël lors de la guerre d’octobre 1973, puis restituée en 1974, en vertu d’un accord, avec une petite partie des territoires occupés en 1967.
L’accord de 1974 a créé une zone tampon démilitarisée. Depuis, une force de l’ONU pour l’observation du désengagement (Fnuod) est chargée de contrôler le respect de cet accord.