« Je n’ai pas été en colère ne serait-ce qu’une minute », dit la mère de Yotam Haïm
« Yotam était libre, même s'il n'est pas revenu en vie en Israël. Il était libre de la captivité du Hamas. De cette manière, il a battu le Hamas », a déclaré Iris Haïm
Iris Haim, dont le fils Yotam a été abattu par erreur par des troupes israéliennes dans le nord de Gaza plus tôt ce mois-ci, a déclaré lundi qu’elle n’éprouvait aucune colère envers l’armée pour l’incident tragique et a fait savoir que les soldats directement impliqués ont rendu visite à la famille pendant la shiva, la période de deuil de sept jours.
S’exprimant sur la Douzième chaîne, Haim dit n’avoir « pas été en colère ne serait-ce qu’une minute, ni mon mari. Il n’y avait aucune colère envers Tsahal, même un instant. Il y avait de la douleur, du chagrin, une grande douleur… Nous étions sous le choc. »
La mère, qui, après l’incident, a enregistré un message pour les soldats qui l’ont tué, leur disant qu’elle et sa famille les aiment et ne les blâment pas pour sa mort, dit qu’elle et son mari ont « pleuré ensemble » avec les soldats.
Les désignant comme des jeunes hommes « adorables », elle dit qu’ils lui ont dit qu’ils « voyaient des silhouettes et ne pouvaient même pas imaginer qu’il s’agissait d’otages. Ils n’avaient aucune idée. »
Haim a été tué par erreur avec deux autres otages, Alon Shamriz et Samar Talalka, par des troupes israéliennes qui, par erreur, les ont identifiés comme une menace le 15 décembre. L’armée mène actuellement l’enquête sur ces évènements.
Haim dit que sa famille a reçu de nombreuses visites de militaires et de familles de membres des forces armées et a entendu que le « moral était bas » après les meurtres. Elle dit qu’elle a ressenti le besoin de diffuser le message de la famille le 20 décembre.
« Yotam était libre, même s’il n’est pas revenu en vie en Israël. Il était libre de la captivité du Hamas. De cette manière, il a battu le Hamas. C’était important pour moi de le dire aux soldats », dit-elle.
« Le Hamas ne l’a pas assassiné, et en soi, cela nous procure un sentiment de réconfort », dit-elle.