JO : Les données des athlètes israéliens divulguées ont été retirées des réseaux
Des informations personnelles, notamment des résultats d'analyses sanguines ou des identifiants et mots de passe avaient été diffusées sur Telegram
Les données personnelles sensibles d’athlètes israéliens participant aux Jeux olympiques qui avaient été divulguées ont été « en principe » retirées des réseaux sociaux, a indiqué mardi le parquet de Paris, confirmant qu’une enquête était en cours pour savoir comment elles avaient été obtenues.
Sollicité par l’AFP, le parquet de Paris a confirmé que la section de lutte contre la cybercriminalité a ouvert une enquête pour atteintes à un système automatisé de données, confiée à l’Office central anti-cybercriminalité (OFAC) « afin de rechercher comment ces données personnelles d’athlètes israéliens auraient pu être obtenues ».
« Les informations initialement diffusées ont en principe été retirées des réseaux », a-t-on ajouté de même source.
Vendredi, des données personnelles d’athlètes israéliens avaient été divulguées illégalement sur des réseaux sociaux, ce qui a conduit l’OFAC à engager des actions pour obtenir leur retrait des supports concernés.
Selon une source policière, ces informations personnelles, notamment des résultats d’analyses sanguines ou des identifiants et mots de passe pour accéder à différents services, ont été diffusées vendredi en milieu d’après-midi sur une chaîne de la messagerie cryptée Telegram.
La veille, a-t-on ajouté de même source, d’autres données concernant des athlètes israéliens ayant été ou étant militaires, avaient été aussi divulguées de manière illicite sur des réseaux dont Telegram.
Ce « doxxing », pratique consistant à révéler des informations permettant d’identifier quelqu’un en ligne, a été signalé sur la plateforme Pharos de signalement de contenus illicites sur le net, intégrée à l’OFAC.
Une autre enquête est en cours à Paris, pour menaces de mort aggravées, après des mails menaçants envoyés à trois athlètes israéliens devant participer aux Jeux olympiques.
Selon une autre source policière, il s’agit d’un « même message, rédigé en anglais, provenant de deux adresses mails différentes du groupuscule d’extrême droite dissous GUD », et qui fait référence à la prise d’otage d’athlètes d’Israël par le groupe terroriste palestinien Septembre noir aux Jeux de Munich en 1972.