Israël en guerre - Jour 372

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Kirby : Sinwar ne « négocie pas de bonne foi », surtout depuis l’exécution des 6 otages

Le porte-parole américain pour la sécurité nationale accuse le groupe terroriste palestinien d'être à l'origine du blocage des pourparlers de l'accord de "trêve contre otages"

Le porte-parole du Conseil de sécurité  nationale, John Kirby, s'exprimant lors du point-presse quotidien à la Maison Blanche, à Washington, le 18 septembre 2024. (Crédit : Jim Watson/AFP)
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, s'exprimant lors du point-presse quotidien à la Maison Blanche, à Washington, le 18 septembre 2024. (Crédit : Jim Watson/AFP)

Le porte-parole de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, John Kirby, a de nouveau accusé dimanche le groupe terroriste palestinien du Hamas d’être à l’origine du blocage des pourparlers visant à conclure un accord de « trêve contre libération d’otages », tout en appelant à une solution diplomatique dans un contexte d’aggravation des tensions transfrontalières entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

« Il semble que M. [Yahya] Sinwar ne soit pas du tout disposé à continuer à négocier de bonne foi, surtout après avoir assassiné six otages dans un tunnel, comme s’il s’agissait d’une exécution », a déclaré Kirby lors de l’émission « This Week » sur la chaîne ABC.

L’armée israélienne a retrouvé les corps de six otages enlevés vivants par le Hamas le 7 octobre dans un tunnel à Rafah, dans le sud de Gaza, au début du mois, quelques jours seulement après leur brutale exécution à bout portant par leurs geôliers terroristes.

« Il ne semble pas qu’il soit disposé à faire avancer les choses. »

Dans l’interview, Kirby a également souligné qu’une escalade militaire régionale n’était pas dans « l’intérêt d’Israël », ajoutant que les Etats-Unis l’avaient dit « directement à [leurs] homologues israéliens ».

« Les tensions sont beaucoup plus fortes aujourd’hui qu’elles ne l’étaient il y a encore quelques jours », a noté Kirby, ajoutant toutefois : « Nous continuons de croire qu’il peut y avoir du temps et de l’espace pour une solution diplomatique ici et c’est ce à quoi nous travaillons. »

Les tirs de roquettes de la nuit ont atteint Kiryat Bialik, en bordure de Haïfa, la plus grande ville du nord d’Israël, laissant un bâtiment en flammes, un autre endommagé par des éclats d’obus et des véhicules calcinés.

« Depuis le début de ce conflit, le 8 octobre, nous nous efforçons d’empêcher une escalade, d’empêcher l’embrasement de ce conflit en Israël et autour d’Israël, mais aussi dans la région », a poursuivi Kirby au cours de l’interview accordée à ABC.

Plus tôt dans la journée, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’était engagé à faire revenir chez eux les habitants du nord d’Israël déplacés par près d’un an de combats.

Une escalade de la guerre « n’est certainement pas dans l’intérêt de toutes ces personnes que le Premier ministre Netanyahu a déclaré vouloir renvoyer chez elles », a déclaré Kirby.

Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui s’y déroule.

Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de vingt-six civils du côté israélien, ainsi que celle de vingt-deux soldats et réservistes de l’armée israélienne. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.

Le Hezbollah a signalé que 502 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 78 éléments d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.

Israël a averti pendant des mois qu’il ne pouvait plus tolérer la présence du Hezbollah le long de sa frontière à la suite du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre et que si une solution diplomatique n’était pas trouvée, il se tournerait vers l’action militaire pour repousser le Hezbollah vers le nord et permettre aux quelque 70 000 personnes évacuées de rentrer chez elles en toute sécurité.

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