Israël en guerre - Jour 587

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Rapport mondial sur le bonheur

La Finlande, pays le plus heureux du monde pour la 7e année ; Israël à la 5e place

L'indice parrainé par l'ONU, est basé sur les données de 2021-2023, donc antérieures à l'attaque du 7 octobre et à la guerre de Gaza

Une femme prie lors d'une veillée pour les victimes et les otages de l'attaque transfrontalière sanglante du 7 octobre du Hamas, à Tel Aviv, Israël, le 19 mars 2024. (Crédit ; AP/Oded Balilty)
Une femme prie lors d'une veillée pour les victimes et les otages de l'attaque transfrontalière sanglante du 7 octobre du Hamas, à Tel Aviv, Israël, le 19 mars 2024. (Crédit ; AP/Oded Balilty)

Israël a reculé d’une place et occupe désormais la cinquième position dans le classement mondial du bonheur pour 2024, selon un rapport parrainé par l’ONU publié mercredi, bien que les données prises en compte soient antérieurs au massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre et à la guerre qui s’en est suivie contre le groupe terroriste dans la bande de Gaza.

Le classement d’Israël à la cinquième place en 2024 est en recul d’une place par rapport à la liste de 2023, où il s’était classé quatrième, sa position la plus élevée depuis que l’indice parrainé par l’ONU a commencé à être publié en 2012. Israël s’est classé neuvième en 2022.

La Finlande a consolidé sa place de pays le plus heureux au monde, décrochant ce titre pour la septième année consécutive,

Les pays nordiques arrivent en tête des dix premières places puisque le Danemark, l’Islande et la Suède suivent la Finlande. La France est 27e.

A l’autre bout du classement, l’Afghanistan, en proie à une catastrophe humanitaire depuis le retour au pouvoir des talibans en 2020, occupe la dernière place des 143 pays.

Pour la première fois en plus de 10 ans, les Etats-Unis et l’Allemagne n’apparaissent pas parmi les 20 nations les plus heureuses, arrivant en 23e et 24e place.

Le Costa Rica et le Koweit entrent dans le top-20 en douzième et treizième position.

Aucun des pays les plus peuplés au monde ne figurent parmi les vingt premiers pays.

« Parmi les dix premiers, seuls les Pays-Bas et l’Australie comptent plus de 15 millions d’habitants. Au sein des vingt premiers, seuls le Canada et le Royaume-Uni comptent plus de 30 millions d’habitants », selon le rapport.

Les plus forts reculs dans l’indice de bonheur depuis la période 2006-10 concernent l’Afghanistan, le Liban et la Jordanie tandis que la Serbie, la Bulgarie et la Lettonie affichent les plus fortes progressions.

Le Rapport mondial sur le bonheur dans le monde est une mesure du bonheur publiée par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies chaque année depuis 2012.

Il est basé sur l’évaluation que les gens font de leur bonheur, ainsi que sur des données économiques et sociales.

Le rapport prend en compte six facteurs clés : le soutien social, le revenu, la santé, la liberté, la générosité et l’absence de corruption.

La proximité avec la nature et le bon équilibre entre travail et vie privée constituent la clé de la satisfaction des Finlandais, a dit à l’AFP Jennifer De Paola, chercheuse spécialisée dans cette thématique à l’Université d’Helsinki.

Les Finlandais ont peut-être une « compréhension plus accessible de ce qu’une vie réussie est », comparé par exemple aux Etats-Unis où la réussite est souvent associée aux gains financiers, ajoute-t-elle.

La confiance dans les institutions, la faible corruption et l’accès gratuit aux soins et à l’éducation sont également primordiaux.

« La société finlandaise est imprégnée d’un sentiment de confiance, de liberté et d’un niveau élevé d’autonomie », a dit Mme De Paola.

Le rapport annuel met également en évidence un sentiment de bonheur plus fort chez les jeunes générations que les plus âgées dans la plupart des régions, mais pas toutes.

Ainsi l’indice a reculé de façon spectaculaire depuis 2006-10 chez les moins de 30 ans en Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande et est désormais inférieur aux plus âgés dans ces régions.

Il a en revanche progressé dans toutes les classes d’âge en Europe de l’Est sur la même période.

L’écart s’est accru entre générations partout dans le monde à l’exception de l’Europe, ce qui est jugé « inquiétant » par les auteurs du rapport.

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