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L’affaire Khashoggi n’a pas provoqué de crise à Ryad – chef de la diplomatie

Evoquant une "phase de changement", le nouveau ministre des Affaires étrangères saoudien a souligné que le pays a été "attristé" par le meurtre du journaliste dissident

Un manifestant brandit une photo de Jamal Khashoggi, journaliste porté disparu, devant le consulat saoudien à Istanbul, le 5 octobre 2018. (Crédit : AFP/ OZAN KOSE)
Un manifestant brandit une photo de Jamal Khashoggi, journaliste porté disparu, devant le consulat saoudien à Istanbul, le 5 octobre 2018. (Crédit : AFP/ OZAN KOSE)

Le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans le consulat de son pays à Istanbul n’a pas provoqué de « crise » en Arabie saoudite, a affirmé vendredi à l’AFP Ibrahim al-Assaf, le nouveau chef de la diplomatie du royaume.

M. Assaf a été nommé ministre des Affaires étrangères dans le cadre d’un remaniement ministériel jeudi.

« L’affaire Khashoggi (…) nous a vraiment tous attristés », a dit M. Assaf. « Mais, tout bien considéré, nous ne traversons pas de crise, nous sommes dans une phase de changement », a-t-il ajouté, en référence aux réformes sociales et économiques engagées par le prince héritier Mohammed ben Salmane.

Ibrahim al-Assaf, nouveau ministre d’Etat aux Affaires étrangères en Arabie saoudite. (Crédit : Fayez Nureldine / AFP)

M. Assaf, un ancien ministre des Finances qui a été arrêté l’année dernière dans le cadre d’une campagne « anti-corruption », a remplacé Adel al-Jubeir.

M. Jubeir, qui a cherché à défendre le gouvernement face au tollé international provoqué par l’affaire Khashoggi, a été nommé ministre d’Etat aux Affaires étrangères.

M. Assaf a rejeté le fait que cela puisse être considéré comme une rétrogradation. « C’est loin de la vérité ».

M. Jubeir « a représenté l’Arabie saoudite et continuera de représenter l’Arabie saoudite (…) dans le monde. On se complète », a-t-il ajouté.

Jamal Khashoggi, détracteur du prince héritier Mohammed ben Salmane qui tient de facto les rênes du pays, a été tué dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul le 2 octobre dernier.

Les autorités soutiennent que le journaliste a été tué lors d’une « opération hors de contrôle » de l’Etat, menée par deux responsables qui ont été destitués depuis.

Elles nient toute implication du prince héritier dans ce meurtre, tandis que des médias turcs et américains, ainsi que la CIA, le soupçonnent de l’avoir commandité.

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