L’ambassade d’Israël fustige le programme « pro-palestinien » du musée en Espagne
Un cycle d'activités "pro-palestinien" figurant dans la programmation du musée de la Reina Sofia appellerait à "l'élimination d'Israël"
L’ambassade d’Israël et la communauté juive d’Espagne ont dénoncé vendredi un cycle d’activités « pro-palestinien » figurant dans la programmation du musée de la Reina Sofia à Madrid, et qui appelle selon elles à « l’élimination d’Israël ».
« Le musée de la Reina Sofia accueille un cycle d’activités appelant à l’extermination d’Israël », a écrit l’ambassade sur le réseau social « X » au lendemain du lancement d’un programme intitulé « De la rivière à la mer » dans ce musée madrilène, l’un des plus visités d’Espagne.
Ce programme prévoit une série de conférences, de conversations et de rencontres avec des artistes palestiniens ainsi que deux installations artistiques, avec l’objectif partagé d’exiger « la fin de la guerre à Gaza », indique le site Internet du musée.
Le slogan « De la rivière à la mer » fait référence aux frontières palestiniennes sous mandat britannique, qui s’étendent du Jourdain à la mer Méditerranée avant la création d’Israël en 1948. Cette expression est vue comme un appel à la destruction d’Israël.
Le musée espagnol l’a, lui, décrit comme une « devise poétique utilisée depuis les années 1960 pour revendiquer la liberté et l’égalité des droits pour les Palestiniens » et a assuré qu’il « ne faisait en aucun cas référence à la disparition de l’État d’Israël ».
Mais la Fédération des Communautés juives d’Espagne (FCJE) a dénoncé un slogan fréquemment scandé lors des manifestations anti-Israël « De la rivière à la mer, la Palestine sera libre » qui signifie selon elle « l’élimination d’Israël ».
« Ce slogan, considéré comme antisémite par la Chambre des représentants américaine, parle de l’élimination d’Israël et de ses habitants. On peut le lire également sur les cartes où Israël est effacé, brandies lors de rassemblements », explique la fédération dans un communiqué.
L’organisme affirme que le Musée de la Reina Sofia a programmé une activité « avec l’intention présumée de montrer sa solidarité avec Gaza, en partant du principe qu’Israël pratique le génocide, le massacre et le nettoyage ethnique ».
« De telles allégations pourraient constituer une incitation à la haine et encourager l’antisémitisme », poursuit-elle, ajoutant que « les actes antisémites se sont multipliés en Espagne depuis les attaques du 7 octobre ».
Israël est en guerre depuis près de sept mois à la suite de l’assaut sadique du Hamas, au cours duquel des terroristes ont tué près de 1 200 personnes, pour la plupart des civils, pour la plupart des civils, et en ont enlevé 252 autres.
Cent vingt-huit otages sur les 252 enlevés le 7 octobre sont toujours à Gaza. Ce chiffre inclut les dépouilles d’au moins 36 d’entre eux qui ont été tués pendant l’assaut barbare du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre ou au cours des sept mois qui ont suivi.
Israël a répondu à cette attaque, la plus meurtrière de l’histoire du pays et la pire menée contre des Juifs depuis la Shoah par une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza visant à anéantir le Hamas, à mettre fin à son règne de seize ans à Gaza et à libérer tous les otages.
Plus de 34 900 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. Tsahal dit avoir éliminé 13 000 terroristes palestiniens dans la bande de Gaza, en plus d’un millier de terroristes qui ont pris d’assaut Israël le 7 octobre.