Israël en guerre - Jour 470

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Interview

Lapid: sans vainqueur clair en septembre, les élus Likud abandonneront Netanyahu

Un mois avant les élections bis, le n°2 de Kakhol lavan estime que Benny Gantz, malgré son manque d'expérience politique, est le Premier ministre dont Israël a besoin et va avoir

David est le fondateur et le rédacteur en chef du Times of Israel. Il était auparavant rédacteur en chef du Jerusalem Post et du Jerusalem Report. Il est l’auteur de « Un peu trop près de Dieu : les frissons et la panique d’une vie en Israël » (2000) et « Nature morte avec les poseurs de bombes : Israël à l’ère du terrorisme » (2004).

Yair Lapid du parti Kakhol lavan, le 31 mars 2019. (Saria Diamant/Kakhol lavan)
Yair Lapid du parti Kakhol lavan, le 31 mars 2019. (Saria Diamant/Kakhol lavan)

À un mois des élections israéliennes, les sondages d’opinion suggèrent que le scrutin pourrait se conclure sur le même résultat qu’en avril : un Benjamin Netanyahu Premier ministre de nouveau dans l’incapacité de former une coalition majoritaire droite/ultra-orthodoxes, une alliance centre-gauche-arabe toujours à quelques sièges de la majorité et un Avidgor Liberman de nouveau faiseur de roi.

Yair Lapid, le numéro deux du parti d’opposition Kakhol lavan, prédit cependant un autre scénario, dans lequel l’impasse déjà observée suite au scrutin d’avril produit un résultat différent — un Likud qui abandonne son dirigeant et constitue un gouvernement d’unité avec Kakhol lavan, sans Netanyahu.

Dans un entretien accordé au Times of Israel, il affirme que le Likud, dont les députés ont soutenu à l’unanimité la convocation de nouvelles élections par Benjamin Netanyahu après l’échec des négociations de coalition fin mai, n’acceptera pas une redite et est prêt à laisser tomber leur numéro un s’il n’obtient pas une victoire éclatante.

Selon la grille de lecture, sans surprise teintée de bleu et blanc [le nom du parti en hébreu Kakhol lavan désigne ces deux couleurs], de Lapid, plusieurs nouveaux facteurs pourraient faire basculer le vote du 17 septembre à la défaveur de Benjamin Netanyahu — parmi lesquels, des signes croissants que « quelque chose ne va pas » dans l’économie, comme le prouve le déficit grandissant ; la désaffection des électeurs du Likud pour les stratégies électorales clivantes de Netanyahu et ses efforts pour se garantir l’immunité concernant les trois affaires corruption pesant sur lui et, enfin, la participation le jour du scrutin.

Alors que de nombreux analystes pensent qu’organiser deux élections nationales en cinq mois jouera en la faveur de l’énergique meneur de campagne Netanyahu, un maître de la mobilisation dans les urnes aidé par la participation traditionnellement élevée de l’électorat ultra-orthodoxe, Lapid pense que son parti obtiendra cette fois-ci plus de voix qu’en avril : « Étant l’optimiste que je suis, je pense que nous gagnerons beaucoup plus de voix, car les gens sentent qu’une occasion se présente », clame-t-il.

Times of Israel : Avant d’en venir à la campagne électorale, une occasion a-t-elle été ratée au cours de ces sept semaines où Netanyahu a tenté et échoué à former une majorité à l’issue du scrutin d’avril ? Une coalition avec le Likud mais sans lui aurait-elle pu être négociée, si vous aviez été plus rusés, si Kakhol lavan l’avait été ? Ou de nouvelles élections étaient-elles inévitables ?

Yair Lapid : Jusqu’à la toute fin, personne ne l’a vu venir, même au sein du Likud. Même quand Bibi s’est mis à tourner autour du pot en leur disant, Nous allons vers [de nouvelles élections], ils pensaient que c’était juste une manœuvre. Quand ils ont compris qu’il le pensait vraiment, il était déjà trop tard.

Alors est-ce que nous aurions pu ou comment aurions-nous pu être plus malins…

Cela vaut pour maintenant aussi, car si quelque chose de similaire se produit [des résultats donnant lieu à une impasse], pensez-vous que des pans du Likud rompront avec Netanyahu ?

Dès l’instant où les élections seront finies, surtout s’il n’y a pas de vainqueur clair, ils voudront lui rendre la monnaie de sa pièce.

Je vais le formuler ainsi. Contrairement à avril, nous discutons déjà avec tous ceux au Likud qui sont scandalisés par trois choses : a) Ils ont compris trop tard que la seule chose qu’il négociait [lorsqu’il tentait de bâtir une coalition], c’était son immunité. Pas leurs sièges, par exemple. Il était prêt à vendre tous les ministères importants à ses partenaires [de coalition potentiels] sans rien laisser aux gens du Likud. Ça les rend donc furieux ; b) les élections les rendent furieux et c) ils sont furieux de la honte qu’il leur a infligée — d’avoir été contraints de signer ce vote de confiance digne de la Corée du Nord. Ce n’est même pas un vote de confiance…

Une promesse de loyauté.

Oui. C’est humiliant. Certains d’entre eux au moins ont encore un peu de fierté. Alors quiconque de sensé n’osera dire quoi que ce soit avant le scrutin. Mais dès l’instant où les élections seront finies, surtout s’il n’y a pas de vainqueur clair, ils voudront lui rendre la monnaie de sa pièce.

Yair Lapid, à gauche, alors ministre des Finances , et le Premier ministre Benjamin Netanyahu en 2013. (Crédit : Flash90)

Mais Netanyahu reste néanmoins un incroyable atout électoral. Le Likud est bien placé dans les sondages.

Je suis d’accord. Mais laissez-moi vous expliquer ce que je pensais évident pour tout le monde, mais qui ne l’est pas visiblement : pour cette élection, tout va se jouer dans la participation. Étant l’optimiste que je suis, je pense que nous gagnerons beaucoup plus de voix, car les gens sentent qu’une occasion se présente. Nous avons une meilleure chance à ce scrutin qu’au précédent.

Bibi continue de faire ces choses horribles, comme dire que les Arabes viennent [voter en masse] avec les bus de la gauche, sachant qu’il aura trois ou quatre ans pour que les gens oublient. Il était parti pour une coalition de type ‘donnez-moi l’immunité, sauvez-moi de prison’. Et il s’est dit, qui se souviendra de ça dans quatre ans ? Mais ils s’en souviennent maintenant. Et les [électeurs] estiment que ce n’est pas ce pour quoi ils ont voté. Ce n’est pas pour cette raison que nous avons voté pour lui. Ils sont en colère.

Alors, encore une fois, je pense que nous avons de meilleures chances aujourd’hui qu’aux précédentes élections. Personne ne croyait en nous au dernier scrutin, et nous sommes arrivés à égalité. Et Liberman a changé les règles du jeu, car si nous avons un siège de plus que Bibi, nous irons voir le président [et lui demander de charger Benny Gantz de former une coalition].

Expliquez-moi ce à quoi Liberman est prêt, à votre avis. Il dit vouloir imposer une coalition d’unité. Mais imaginons qu’il en faille effectivement une, et que le Likud et Kakhol lavan l’acceptent, ils n’auraient pas forcément besoin de lui.

C’est devenu presque un jeu dans le pays de savoir ce à quoi Liberman est prêt, car tout le monde retire de la table des négociations ce à quoi il aspirait : il en a assez de siéger dans des gouvernements qui l’empêchent de faire ce que son électorat veut. Il veut être dans un gouvernement qui autorisera les mariages civils, les transports le samedi, et bien sûr la loi sur l’enrôlement [des ultra-orthodoxes], qui se trouve être la raison pour laquelle [nous avons de nouvelles élections]. C’est sa raison d’être.

Son électorat se rétrécissait. Aujourd’hui, il croît parce qu’il dit : c’est ce que je veux faire. C’est ce que je vais faire. Et ceux qui n’y sont pas prêts pour une quelconque raison, je ne siégerai pas avec eux.

Il dit : je ne siégerai pas avec [Yaakov] Litzman [de Yahadout HaTorah] ou [Bezalel] Smotrich [de Yamina] car ils ne me laisseront pas faire les choses que je veux changer, et je pense que c’est ma dernière chance de le faire. Et même si je dois quitter la scène politique, je veux partir avec ça dans mon escarcelle.

C’est ce à quoi il est prêt. Des choses très tangibles, avec lesquelles je suis d’accord. Alors je me réjouis. Je me fiche des gens qui me disent, Vous allez perdre des voix [au profit de Liberman] pour ça — car a) le Likud va perdre des voix b) je suis entré en politique car je voulais qu’autant de gens que possible défendent ces objectifs libéraux, centristes, d’un Israël libre. Si quelqu’un fait avancer les mêmes idées, je suis un homme heureux.

Yair Lapid, dirigeant du parti centriste Yesh Atid, à droite, et Avigdor Liberman, dirigeant du parti de droite Yisrael Beytenu, pendant une conférence commune à la Knesset, le 29 février 2016. (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)

La décision d’Amir Peretz, du Parti travailliste de ne pas fusionner avec le Meretz et Barak dans le Camp démocratique, pourrait rebattre les cartes des élections si le Parti travailliste arrivait sous le seuil d’éligibilité.

Je ne sais pas ce dont je devrais m’inquiéter en priorité. Qu’ils finissent sous le seuil d’éligibilité ou qu’ils rejoignent un gouvernement Netanyahu. J’ai siégé dans un gouvernement que Peretz a rejoint après avoir déclaré qu’il ne siégerait jamais dans un gouvernement dirigé par Bibi. Ça n’a jamais gêné Orly Levy de faire partie d’un gouvernement Bibi. Je sais reconnaître ceux qui ne parlent pas avec leur cœur.

Vous ne lui faites pas confiance à ce sujet ?

Personne ne lui fait confiance. Ils ont un passé.

Pourquoi n’avez-vous pas davantage protesté contre les caméras du Likud dans les bureaux de vote arabes ? Vous voulez éviter la fraude électorale, alors laissez les autorités en installer. Ça a été autorisé, et le Likud a prévu un budget deux fois plus important cette fois-ci pour cela. Personne ne semble s’en soucier.

Autoriser les caméras dans les bureaux de vote arabes uniquement est évidemment scandaleux

Eh bien, non. Nous participons au débat. Il y a un débat avec [le président de la commission centrale électorale, le juge Hanan] Melcer. Le bureau du procureur général a émis une recommandation [à savoir interdire aux observateurs envoyés par les partis de venir avec des caméras dans les bureaux de vote]. Nous avons une position sur le sujet — cela ne peut pas être initié par un parti politique. Soit la commission centrale électorale en installe dans tout le pays — y compris à Bnei Brak, à Kafr Kassem et à Jérusalem. Ou pas du tout. Autoriser les caméras dans les bureaux de vote arabes uniquement est évidemment scandaleux, et j’y suis fermement opposé, comme nous l’avons dit par écrit au juge Melcer.

Que pensez-vous de votre candidat, Benny Gantz ?

Je l’aime beaucoup, ce qui est un bon début. Les gens qui tirent à la hussarde et disent, ‘Ah, ils ne dureront pas, ça va éclater’, ne comprennent pas notre relation. Le ciment de Kakhol lavan est la relation personnelle que j’ai avec Benny. Je l’aime beaucoup, et il semble bien m’aimer. Gabi [Ashkenazi] est un véritable ami. Je m’entends beaucoup mieux avec Bogie [Moshe Ya’alon] que ce que les gens ont tendance à croire. Et nous avons tous les quatre le même sens de l’humour. J’ai tendance à croire que c’est important.

En plus de cela, je côtoie Benny dans de nombreuses occasions invisibles au public. J’étais au cabinet quand il était chef d’état-major en temps de guerre. C’était lui le plus calme. Je l’ai côtoyé quand Kakhol lavan s’est formé — la tâche était ardue, et il restait extrêmement calme.

Ce n’est pas un homme politique naturel. Il n’est pas à l’aise. Ça se voit.

Oui, mais [Yitzhak] Rabin ne l’était pas non plus. Levi Eshkol ne l’était pas et il a gagné la guerre des Six-Jours. Je peux vous donner 100 autres exemples, et remonter même jusqu’à Moïse, qui n’était pas un grand orateur d’après ce que j’ai lu.

D’une certaine façon, c’est ce dont le pays a besoin aujourd’hui : quelqu’un qui n’en fait pas des tonnes. Quelqu’un qui soit capable de réunir tout le monde dans une pièce et dire, ‘Écoutez, je comprends bien que vous débordez d’émotions, mais reprenons notre calme, réfléchissons au meilleur moyen d’aborder les choses.’

Les dirigeants du parti Kakhol lavan, Benny Gantz (G) et Yair Lapid, s’embrassent après avoir fait une déclaration aux médias à Tel Aviv, le 21 février 2019. (Noam Revkin Fenton/Flash90)

Ça ne se traduit peut-être pas bien devant les caméras, mais c’est ce dont le pays a vraiment besoin. Je l’apprécie beaucoup, et je pense qu’il sera un très, très bon Premier ministre — contrairement à Bibi, qui était auparavant un Premier ministre convenable, mais qui est devenu aujourd’hui un mauvais chef de gouvernement. Cela me sidère que les gens ne le voient pas. Le mythe est devenu si puissant que les gens ne s’intéressent pas aux faits.

Si nous connaissons le plus grand déficit de notre histoire sans raison ; si les Iraniens sont à la frontière syrienne ; si les démocrates américains et l’Union européenne ne nous parlent pas et que ça ne se passe pas bien du tout à l’ONU ; si nous passons d’une crise à l’autre à Gaza — peut-être qu’il n’est pas un bon Premier ministre. Le problème est peut-être qu’il nous faut un bon Premier ministre.

Si c’était le cas, vous devriez être largement devant dans les sondages. Cela fait 10 ans qu’il est là.

Ceux qui sont en fonction ont toujours l’avantage.

Au bout de 10 ans, même Tony Blair et Margaret Thatcher ont perdu le pouvoir.

C’est pour ça que je pense qu’après 10 ans, Bibi va rentrer chez lui cette fois-ci.

Vous voulez dire que vous pensez qu’il n’obtiendra pas de majorité et que son parti lui réservera le même sort que celui qu’ont réservé les Conservateurs à Thatcher et le Parti travailliste à Blair ?

Je suis quelque part entre les deux : le penser et le savoir. Ils se débarrasseront de lui en cinq minutes. Ils en ont assez de lui. Le pays en a à moitié assez de lui et à moitié en train d’essayer de savoir ce qu’il va se passer par la suite.

Ehud Barak m’a dit cette chose, et il avait raison : ce scrutin n’est pas un nouveau jeu. Ce sont les prolongations, comme au football. Sauf pour une chose : en avril, nous sommes allés voter en pensant que l’économie allait très bien. On nous avait caché les chiffres. Ils ont été publiés après les élections. Quand vous avez une  déficit de 53 milliards de shekels (13, 5 milliards d’euros), le tout résultant d’une mauvaise gestion, vous êtes en danger.

Pour moi, il n’y a pas qu’une seule date politique importante en septembre, mais deux. Il y a, bien sûr, celle du 17 septembre, jour du scrutin. Et il y a celle du 10 septembre, quand tout le monde recevra ses relevés de compte. Les gens dépensent sans compter l’argent qu’ils n’ont pas. Ils vont regarder leur relevé de compte et voir que c’est 20 % plus cher que l’année dernière. Pourquoi ? Il nous dit que l’économie va à merveille. C’est impossible. Ils comprendront que quelque chose ne va pas sur le plan économique. Cela va avoir des conséquences.

Venons-en à l’immunité pour le Premier ministre. Que les élections soient repoussées à septembre lui pose un gros problème.  Il espérait être plus avancé aujourd’hui dans l’obtention de l’immunité. Peut-il encore y échapper ?

[Le procureur général] Mandelblit a été très clair, et à juste titre : il ne repoussera pas l’audience [de Netanyahu] même si elle a lieu en pleines négociations de coalition. Alors oui, il y a une possibilité, une probabilité, qu’il ait raté ce moment. Tous ceux qui comptaient sur lui pour révolutionner le système judiciaire espéraient [qu’ils restreignent l’autorité de la Cour suprême] seront surpris de voir la rapidité avec laquelle il va [abandonner cette question, si une telle réforme ne lui profite pas à lui personnellement].

En plus de ça, j’aimerais vous rappeler que l’histoire des sous-marins n’a pas disparu. Et c’est celle que Bibi redoute le plus. À juste titre. Ce n’est pas quelque chose que le peuple d’Israël pardonnera. Leur jugement à son égard sera aussi sévère sur le plan public que sur le plan criminel. L’affaire des sous-marins va revenir.

Le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu tiennent une conférence de presse commune à la Maison-Blanche, à Washington, DC, le 15 février 2017. (AFP / Mandel Ngan)

Nous avons publié un article il y a quelques jours [dans notre édition anglophone] sur le fait que Netanyahu voudrait que Trump fasse une sorte de déclaration avant les élections soutenant l’annexion des implantations par Israël. Qu’en pensez-vous ?

Sans entrer dans les détails, j’espère vraiment que l’administration américaine n’interférera pas dans les élections israéliennes. C’est notre processus démocratique, et il nous est cher, tout comme leur processus démocratique leur est cher.

J’espère vraiment que l’administration américaine n’interférera pas dans les élections israéliennes

Ce que je pense d’une annexion de la Cisjordanie ? Je pense que c’est une très mauvaise idée qui signera la fin d’Israël en tant qu’État juif…

Vous parlez d’annexer toute la Cisjordanie. Netanyahu ne parle pas de ça. Il tenterait d’obtenir une déclaration publique de Trump soutenant, en principe, l’annexion d’implantations individuelles.

Annexer les implantations est irresponsable. Bibi est le mieux placé pour le savoir

Une fois de plus, quand on fait les choses de façon unilatérale, cela annule toutes les possibilités futures de séparation avec les Palestiniens, que j’estime cruciale. Cela nous rapprochera de la situation que nous voulons éviter, qui verra les Palestiniens nous dire, ‘D’accord, nous comprenons qu’il n’y aura jamais d’État palestinien. Nous voulons un vote’. Si on dit oui, nous ne serons plus un État juif. Si nous disons non, nous ne serons plus une démocratie.

Ce que nous tentons de faire, en tant que pays, avant de signer tout accord, c’est de retarder ce moment autant que possible. [Annexer les implantations] donnerait immédiatement lieu à cette situation. C’est irresponsable. Bibi est le mieux placé pour le savoir. Personne n’a fait plus que lui pour retarder cette situation. S’il le fait, il s’agira d’une ruse politique pour les élections. Cela donnerait un nouveau sens à l’expression ‘ouvrir la boîte de Pandore’.

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