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Analyse

Lapid vise la « vieille Europe »: retour sur des décennies de tensions avec Israël

Se démarquant de Netanyahu qui s'était rapproché du bloc Visegrad, le nouveau chef de la diplomatie soutient la solution à 2 États et un nouveau départ avec Bruxelles

Lazar Berman

Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid rencontre 26 ministres des Affaires étrangères à Bruxelles, le 12 juillet 2021. (Crédit : Union européenne)
Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid rencontre 26 ministres des Affaires étrangères à Bruxelles, le 12 juillet 2021. (Crédit : Union européenne)

Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid a apporté son soutien à la solution à deux États avec les Palestiniens et il a noté les valeurs démocratiques partagées entre l’Europe et Israël dans un discours prononcé devant d’éminents diplomates européens, lundi, semblant chercher à ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire des liens entre Israël et « la vieille Europe » après plus d’une décennie de relations tendues.

« Israël partage des intérêts avec l’UE – mais plus encore, nous partageons des valeurs : Les droits de l’Homme, les droits des communautés LGBTQ+, l’engagement pour les principes de base de la démocratie : Une presse libre, un système judiciaire indépendant, une société civile forte, la liberté confessionnelle », a déclaré Lapid devant le Conseil des Affaires étrangères dans la journée de lundi. « Nous sommes déterminés à lutter ensemble contre la crise du climat, contre le terrorisme international, contre le racisme et contre l’extrémisme ».

Ces propos ont paru marquer délibérément une rupture avec l’administration israélienne précédente – où le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’était aligné sur le bloc qui avait été surnommé par Donald Rumsfeld la « nouvelle Europe », un bloc constitué de pays du centre et de l’Est du Vieux Continent au sein de l’UE dirigés par des populistes de droite qui s’opposent à certaines des politiques les plus libérales de Bruxelles.

Pendant des années, Netanyahu a cultivé ses relations avec le Groupe Visegrad en tant que rempart pro-israélien contre les tentatives entreprises pour faire avancer ce qui était perçu par Jérusalem comme un agenda anti-israélien à Bruxelles et dans l’Europe de l’ouest.

Les liens avec le reste de l’UE en avaient également souffert.

La chef de la politique étrangère de l’UE Federica Mogherini parle avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu alors qu’il arrive à leur rencontre au Conseil européen à Bruxelles le 11 décembre 2017. (AFP Photo/Pool/Eric Vidal)

« Les représentants de la ‘vieille Europe’ étaient ennuyés face à la politique mise en œuvre par Netanyahu qui avait choisi de s’appuyer sur le groupe de Visegrad pour bloquer les décisions prises par le Conseil de l’Europe sur Israël », explique Emmanuel Navon, de l’institut de Jérusalem pour la Stratégie et la sécurité. « La réalité, c’est qu’il a été très fort s’agissant d’utiliser la tactique du diviser pour mieux régner qui bloquait les décisions qui ont pu être prises pour condamner, par exemple, le transfert de l’ambassade américaine ou le plan de Trump ».

Le groupe de Visegrad est constitué de la Pologne, de la Hongrie, de la République tchèque et de la Slovaquie.

La Hongrie, qui a opté pour une politique étrangère nationaliste qui rejette ce qu’elle considère comme un post-nationalisme pan-européen, a montré de manière répétée, pendant que Netanyahu était au pouvoir, qu’elle était plus que désireuse de prendre des positions pro-Israël. Elle a été le seul pays de l’Union européenne à s’opposer à une déclaration émanant des ministres des Affaires étrangères européens, pendant le conflit du mois de mai qui a eu lieu entre l’État juif et le Hamas, qui appelait à un cessez-le-feu immédiat en dénonçant un nombre de victimes civiles « inacceptable ».

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le Premier ministre hongrois Viktor Orban, (à gauche), avec un rubik’s cube lors d’un forum commercial israélo-hongrois à Budapest, en Hongrie, le 19 juillet 2017 (Crédit : Haim Zach/GPO/Flash90)

Les nations occidentales sont particulièrement inquiètes face à l’ascension d’un nationalisme robuste en Europe, explique Maya Sion-Tzidkiyahu, directrice du programme consacré aux relations entre Israël et l’Europe au sein de Mitvim. Netanyahu a appuyé sur ce point très sensible dans son approche de l’Europe.

« C’était comme mettre un doigt dans l’œil de l’UE », ajoute Sion-Tzidkiyahu.

Nouveau départ

En tant que ministre des Affaires étrangères et Premier ministre d’alternance, Lapid cherche aujourd’hui à réinitialiser les liens avec les pays européens majeurs et avec l’Union européenne elle-même, qui est le plus important partenaire commercial de l’État juif et un allié stratégique important.

Lundi, il a commencé son discours – qu’il a prononcé en anglais – en demandant « un nouveau départ ».

Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, avait antérieurement exprimé son propre désir de donner une nouvelle direction aux relations entre le bloc et Israël – qualifiant la visite de Lapid « d’opportunité pour un nouveau départ, pour une reprise des relations avec Israël, pour une reprise de nos relations bilatérales au regard, également, de la situation au Moyen-Orient. »

Borrell avait évoqué des liens « très détériorés ».

Dans son allocution, Lapid a aussi fait part des préoccupations sécuritaires de l’État juif, reconnaissant être ouvert au dialogue et aux critiques des politiques mises en œuvre en Israël. Il a toutefois demandé à ses interlocuteurs d’être conscients que « ce dialogue prendra en compte le fait que mon pays, mon foyer, est attaqué » – reprenant le langage de la précédente coalition.

Contrairement à Netanyahu et aux ministres des Affaires étrangères qui avaient servi sous son autorité, Lapid a affirmé apporter son soutien plein et entier à la création d’un État palestinien tout en admettant que les efforts livrés dans cet objectif étaient dans l’impasse et que l’État juif n’accepterait de faire la paix qu’avec un État palestinien démocratique réellement déterminé à mettre un terme au conflit.

« Ce n’est pas un secret que je soutiens la solution à deux États », a-t-il déclaré. « Il n’y a malheureusement aucun plan allant dans ce sens actuellement. »

« Il y a une chose dont nous devons néanmoins tous nous souvenir. Si un État palestinien voit finalement le jour, il faudra qu’il soit une démocratie qui aime la paix. Il est impossible de nous demander de prendre part à la construction d’une nouvelle menace qui planerait en permanence sur nos vies », a-t-il continué.

Lapid a réclamé la mise en place d’initiatives susceptibles d’améliorer la vie des Palestiniens et il a ajouté qu’il était favorable à toutes celles qui renforceraient l’économie palestinienne.

Évoquant Gaza, Lapid a indiqué que le groupe terroriste palestinien du Hamas utilisait les résidents de la bande comme des « boucliers humains » tout en les retenant en otages.

« Cela n’ôte rien à notre responsabilité qui est de tenter toujours de réduire au minimum le nombre de victimes parmi les civils innocents », a-t-il dit. « Les enfants ne devraient pas mourir dans les guerres des adultes ».

Il a souligné la menace iranienne, disant que la république islamique, « l’exportatrice du terrorisme numéro un dans le monde », n’avait pas renoncé à son objectif d’acquérir l’arme nucléaire.

Lapid a aussi parlé de la menace posée par les groupes mandataires iraniens, comme le Hezbollah, à Israël.

En plus de créer une nouvelle dynamique en termes d’accords bilatéraux, Lapid a aussi cherché à expliquer aux ministres de l’Union ce que représente le nouveau gouvernement qu’il a lui-même rassemblé.

Il a noté que le nouveau gouvernement, actuellement dirigé par l’ancien responsable pro-implantation Naftali Bennett et qui a été rejoint par des groupes d’extrême-gauche, avait effacé le cadre politique traditionnel gauche-droite dans le pays.

« Le message à retenir est que des individus différents, avec des opinions différentes, peuvent dialoguer et travailler ensemble sans pour autant recourir à un jeu gagnant-perdant. C’est une nouveauté mais c’est aussi un retour aux racines qui sont au cœur de la démocratie libérale : La prise de décisions sur lesquelles on peut être en désaccord sans haïr pour autant celui avec lequel nous sommes en désaccord ».

Oded Eran, ancien ambassadeur auprès de l’UE et chercheur au sein de l’Institut d’études de sécurité nationale à Tel Aviv, a la conviction que la diversité des personnalités au sein du gouvernement peut aider Israël à réparer les liens qui ont été abîmés.

Oded Eran, chercheur principal à l’Institut d’études stratégiques de Tel Aviv et ancien ambassadeur en Jordanie et dans l’Union européenne. (Capture d’écran)

« Israël a non seulement formé un nouveau gouvernement mais une nouvelle coalition politique », remarque-t-il. « Cela pourrait permettre d’améliorer les relations entre Israël et l’UE. »

Le plafond de verre

Lapid a succédé, au sein du ministère des Affaires étrangères, à Gabi Ashkenazi – un ancien général qui avait été un allié politique de Yesh Atid jusqu’à ce que Kakhol lavan décide de rejoindre le gouvernement de Netanyahu, faisant éclater l’alliance qui avait été conclue avec Yair Lapid.

Ashkenazi avait alors suivi le mouvement et intégré le gouvernement d’unité avec le Likud aux côtés de Benny Gantz.

Ashkenazi aura pris des initiatives significatives en faveur d’un rapprochement avec l’Europe, où il a été bien accueilli au cours de son mandat de treize mois.

Toutefois, cette bonne volonté n’avait pas été suffisante pour dépasser la frustration accumulée avec Netanyahu.

« Il s’est heurté à un plafond de verre », explique Sion-Tzidkiyahu. « Ce plafond de verre, c’était Netanyahu. »

Le ministre des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi et le Premier ministre tchèque Andrej Babis coupent le ruban lors de l’ouverture du bureau diplomatique de la république tchèque à Jérusalem, le 11 mars 2021. (Crédit : Lazar Berman)

« [Les Européens] n’ont pas voulu offrir à Ashkenazi — malgré son approche positive et les bonnes relations qu’ils entretenaient avec lui – ils n’ont pas voulu lui offrir une réunion du conseil d’Association ».

Israël avait signé un accord d’Association, en 1995, qui avait redéfini ses relations avec l’UE, un accord qui avait été ratifié en 2020. Il stipule que les deux parties doivent se rencontrer une fois par an à l’occasion d’un conseil d’Association pour discuter des questions d’intérêt commun. La dernière réunion entre les deux parties remonte à 2012, quand Avigdor Liberman était ministre des Affaires étrangères.

L’État juif avait annulé la réunion du conseil en 2013, suite à l’adoption de nouvelles régulations européennes qui avaient entraîné la colère de Jérusalem. Ces nouvelles règles précisaient que toute instance israélienne opérant au-delà de la Ligne verte était interdite de financement de la part de l’Union européenne et qu’il lui serait impossible de coopérer avec le bloc.

Le ministre des Affaires étrangères, Avidgor Liberman, le 10 novembre 2014 (Crédit : Yonathan Sindel/Flash90)

Jérusalem avait riposté à ces nouvelles mesures en promettant de ne plus signer d’accords avec l’Union européenne jusqu’à ce que l’UE « clarifie » ses régulations. Après de vives querelles sur le sujet, aucune réunion du conseil d’Association n’avait eu lieu cette année-là.

Les relations entre les deux parties avaient encore une fois souffert au mois de novembre 2015 quand l’UE avait donné pour instruction à ses États-membres d’étiqueter certains produits israéliens fabriqués au-delà des lignes de 1967. Les responsables israéliens s’étaient insurgés et ils avaient juré de réduire encore les liens bilatéraux dans un contexte d’accusations d’antisémitisme.

Les années suivantes, cela avait été le tour des Européens d’annuler les réunions. Cela n’avait pas été l’institution en tant que telle qui avait décidé de ne pas les organiser, explique Navon, mais les États individuels – et en particulier la France.

Le président français Emmanuel Macron, au centre, rencontre le député Kakhol lavan Benny Gantz, à droite, et le législateur de Yesh Atid, Yair Lapid, à Jérusalem, le 22 janvier 2019. (Crédit : Elad Malka)

Le conseil d’Association n’est pas un prix dont Israël devrait se montrer à la hauteur, souligne Sion-Tzidkiyahu, mais c’est un accord juridique historique qui prévoit dans ses dispositions une rencontre annuelle entre ses deux signataires.

« Si l’UE honore des conseils d’associations avec toutes sortes de pays non-démocratiques qui connaissent des conflits, qui occupent des territoires, il n’y a aucune raison que le conseil d’Association avec Israël n’ait pas lieu », affirme-t-elle.

Des accords bilatéraux embourbés

Les deux parties peuvent s’accorder autrement pour faire avancer les relations bilatérales. En 2015, elles ont signé un plan dit d’Action, un important accord bilatéral dont l’objectif est de chercher à « intégrer » l’État juif « dans les politiques et dans les programmes européens ».

En 2008, l’UE et Israël avaient convenu de renforcer le plan d’Action mais en raison du conflit qui devait avoir lieu, quelques mois plus tard, contre le Hamas dans le cadre de « l’Opération Bordure protectrice » – et de disputes sur les constructions d’implantations – Bruxelles avait gelé ces négociations.

Des soldats du corps d’artillerie de l’armée israélienne manœuvrent un obusier à la frontière avec Gaza, pendant l’opération « Bordure protectrice » de l’été 2014. L’armée a tiré environ 34 000 obus d’artillerie sur Gaza pendant les 50 jours de l’opération. (Armée israélienne)

Le plan d’Action de 2005, même s’il n’est plus d’actualité, est encore en vigueur jusqu’à la fin de l’année.

Il y a toutefois des signes d’un radoucissement de la politique de la France vis-à-vis d’Israël.

En France, c’est le président qui définit les orientations en termes de politique étrangère et le ministre des Affaires étrangères est également un acteur influent. L’actuel ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a été particulièrement critique vis-à-vis de l’État juif au cours de son mandat.

C’est le ministère français des Affaires étrangères qui a été à l’origine du blocage de l’intégration d’Israël au sein de Horizon Europe, le programme européen de recherche et d’innovation qui durera de 2021 à 2027, explique Navon.

Le président français Emmanuel Macron, pour sa part, entretient une relation personnelle chaleureuse avec Lapid, ce qui pourrait entraîner une nouvelle approche.

A Cannes, la semaine dernière, Chili Tropper, ministre de la Culture, s’est entretenu avec son homologue française, Roselyne Bachelot, pour évoquer l’adhésion de l’État juif au programme Europe Creative – ce qui donnerait au pays l’accès à des millions d’euros servant au financement d’initiatives artistiques et culturelles.

Le ministre de la Culture et des Sports Chili Tropper au théâtre Khan de Jérusalem, le 23 février 2021. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Israël et l’UE peuvent également progresser vers la signature d’un accord de libre-échange complet et approfondi (DCFTA), ce qui donnerait à l’État juif un accès au marché européen dans des secteurs spécifiques et ce qui mettrait en place un environnement régulatoire favorable pour les investisseurs européens en Israël. Actuellement, la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine sont signataires de DFCTA et l’UE négocie actuellement de tels accords avec la Tunisie et le Maroc.

La relation commerciale entre Israël et l’UE repose actuellement sur les formulations de l’accord d’Association, vieux de plusieurs décennies.

Les deux parties peuvent également œuvrer en faveur de la signature d’un accord de Priorités communes de partenariat qui permettra d’établir les priorités qui définiront les liens pour les trois à cinq prochaines années.

Aucune illusion

Il n’y a aucune illusion, en Europe, sur la possibilité d’un processus de paix à part entière, explique Eran. « Ils comprennent que les dirigeants, du côté palestinien, ne sont pas à même de prendre des décisions concernant le règlement du conflit israélo-palestinien. »

« Les Européens comprennent les limites du nouveau gouvernement », dit pour sa part Sion-Tzidkiyhau, « ils comprennent qu’il n’est pas stable. Qu’il y a une limite à son champ d’action. Ils ne veulent pas qu’il tombe, ils ne veulent pas du retour de Bibi ».

Ils s’efforceront de prôner des mesures susceptibles de construire la confiance, néanmoins.

Une Palestinienne passe devant un immeuble détruit dans le quartier commercial d’al-Rimal à Gaza City, suite à une frappe israélienne, après le cessez-le-feu conclu entre Israël et les groupes terroristes palestiniens. (Crédit :Emmanuel Dunand/AFP)

« L’UE va être prête à adopter un nouveau paradigme et elle n’abandonne pas l’objectif stratégique d’une solution à deux États », explique Eran.

Lapid doit demander des changements dans l’approche de l’UE au cours de ses entretiens privés, déclare Navon, en échange de progrès sur les questions prioritaires aux yeux des Européens.

« Je pense réellement qu’il doit utiliser cette opportunité pour transmettre un message très clair à la ‘vieille Europe’, spécialement à la France, concernant le modèle de vote aux Nations unies », continue-t-il. « La France, au cours des dernières années, a systématiquement voté contre Israël dans toutes les organisations internationales, que ce soit au Conseil des droits de l’Homme, au Conseil de sécurité, à l’UNESCO et ainsi de suite ».

La France prévoit toujours d’assister à la conférence Durban IV qui est organisée en Afrique du sud et que des pays européens – comme le Royaume-Uni, l’Autriche et la Hongrie – ont décidé d’éviter, craignant qu’elle ne soit accompagnée de relents antisémites.

Même si aucun accord n’est signé dans un avenir proche, la visite de Lapid en elle-même oblige les ministères de tout le gouvernement israélien à réfléchir profondément à ce que doit être la relation avec l’Union européenne et quelles seront ses priorités. C’est aussi l’occasion pour l’UE d’examiner ses liens avec l’État juif.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, au centre, s’exprime devant le Conseil de sécurité de l’ONU lors d’une réunion à New York, le 6 février 2020. (Crédit : Johannes Eisele/AFP)

« Les relations entre nous et l’Union européenne sont de l’ordre du gagnant-gagnant », poursuit Sion-Tzidkiyahu.

L’OTAN, l’Égypte et plus encore

Lapid s’est aussi entretenu avec le secrétaire-général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, dans la journée de lundi, avant une série de négociations bilatérales avec plusieurs de ses homologues européens.

Lapid a fait part de son désir d’approfondir les liens avec l’OTAN et il a ajouté être prêt à soutenir l’alliance en termes de renseignement, de cybersécurité, de contre-terrorisme, de sécurité maritime, de défense anti-missile et de gestion d’urgences civiles – ainsi que dans la lutte contre le changement climatique.

Il a par ailleurs invité Stoltenberg à venir en Israël.

L’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) est une alliance militaire fondée en 1949. Elle regroupe les États-Unis, le Canada et 28 nations européennes.

Après une réunion d’une heure avec Stoltenberg, Lapid a eu des entretiens distincts de quinze minutes avec le ministre des Affaires étrangères allemand Heiko Maas, le chef de la diplomatie française Jean Yves Le-Drian, son homologue néerlandais Sigrid Kaag, avant de terminer ce cycle de rencontres avec le ministre des Affaires étrangères de la République tchèque, Jakub Kulhanek.

Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid rencontre le secrétaire-général de l’OTAN Jens Stoltenberg à Bruxelles, le 12 juillet 2021. (Crédit : OTAN)

Dimanche dans la soirée, Lapid a rencontré son homologue égyptien Sameh Shoukry en marge de la rencontre du Conseil des Affaires étrangères.

Pendant une heure, les deux diplomates ont évoqué les relations israélo-palestiniennes, Shoukry soulignant la nécessité de relancer les négociations de paix et de sortir de l’impasse entre les deux parties.

Le nouveau ministre des Affaires étrangères a aussi accordé une interview à un média officiel égyptien. Il n’y avait pas eu de tel entretien avec un média affilié au régime égyptien depuis plusieurs années – ce qui indique une certaine volonté, de la part du Caire, de présenter les positionnements officiels israéliens de manière directe au public.

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