L’armée israélienne démarre un exercice d’une semaine dans le nord du pays
Au début de la semaine, les soldats se sont entraînés dans le sud ; l'exercice qui va avoir lieu était préalablement prévu, précise Tsahal
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

L’armée israélienne a fait savoir, jeudi, qu’elle avait commencé un entraînement militaire dans tout le nord d’Israël qui durera une semaine, alors que les tensions restent élevées avec le groupe terroriste chiite du Hezbollah.
Cet exercice se terminera jeudi prochain. Des explosions devraient être entendues dans les secteurs concernés, a ajouté Tsahal.
Les militaires ont précisé que cet entraînement était préalablement prévu et indiqué qu’il n’avait pas été décidé suite à une évaluation de la situation sécuritaire.
Au début de la semaine, les soldats ont participé un exercice majeur qui avait été organisé dans le sud du pays.
Ce dernier, qui a eu lieu de mardi à jeudi, s’est déroulé dans le désert du Neguev, dans la région de la vallée d’Areva et à Eilat, la ville située la plus au sud au sein de l’État juif.
Selon Tsahal, cet entraînement s’est déroulé aux côtés des personnels des autres services de sécurité et d’urgence du pays – la police et les sapeurs-pompiers, entre autres.

Les tensions entre Israël et le Liban ont été récemment élevées dans un contexte de conflit portant sur les droits des deux pays sur des gisements offshore de gaz fossile.
Après plus d’une année de négociations sous l’égide des États-Unis, les deux États ont finalement apporté leur soutien à une version de l’accord, la semaine dernière, entraînant une baisse des crispations.
Le Hezbollah avait durci sa rhétorique pendant les pourparlers entre Israël et le Liban et il avait envoyé quatre drones non-armés vers la plateforme de gaz installée par Israël au mois de juillet.
Même si les deux parties ont conclu l’accord et que le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a dit se réjouir de ce dernier, l’armée israélienne reste en état d’alerte le long de la frontière nord.
De son côté, le Hezbollah a fait savoir que lui aussi « restera sur ses gardes » jusqu’à la signature de l’accord.
Le Premier ministre Yair Lapid a, pour sa part, insisté sur le fait que cet accord était une aubaine pour la sécurité de l’État juif et qu’il « éloigne la perspective » de combats armés avec le Hezbollah.