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L’avocat Alain Jakubowicz raconte le procès du criminel nazi Klaus Barbie

L'avocat publiera chaque jour à 13h30, du 11 mai au 4 juillet, la "chronique de ce procès historique" qui aura duré huit semaines

Me Alain Jakubowicz, avocat et ancien président de la LICRA. (Crédit : Cabinet d'avocats Jakubowicz Mallet-Guy & Associés)
Me Alain Jakubowicz, avocat et ancien président de la LICRA. (Crédit : Cabinet d'avocats Jakubowicz Mallet-Guy & Associés)

À l’occasion du 33e anniversaire du procès du criminel nazi Klaus Barbie, Alain Jakubowicz, avocat au barreau de Lyon et ancien président de la Licra, propose sur son site Internet et sur Twitter de « suivre les débats au jour le jour, en vous faisant entrer dans la salle d’audience ».

Il publiera ainsi chaque jour à 13h30, du 11 mai au 4 juillet, la « chronique de ce procès historique » qui aura duré huit semaines.

Ce mercredi 13 mai, il raconte le troisième jour d’audience, quand Barbie a déserté son procès.

L’avocat lyonnais avait participé à procès hors-norme au nom du Consistoire de France, aux côtés de plusieurs autres avocats – parmi lesquels Roland Dumas, Yves Jouffa et Serge Klarsfeld.

Il y a 33 ans, la cour d’assises du Rhône condamnait Klaus Barbie, reconnu coupable de « crime contre l’humanité », à la réclusion criminelle à perpétuité.

Le verdict était tombé dans la nuit du 3 au 4 juillet 1987 dans la salle des pas perdus du palais de justice historique de Lyon, qui avait été aménagée exceptionnellement en salle d’audience pour faire comparaître l’ancien officier nazi devant près de 150 parties civiles, représentées par 39 avocats, et plusieurs centaines de journalistes.

Barbie, surnommé le « boucher de Lyon », y fut le chef de la Gestapo durant la Seconde Guerre mondiale. En fuite pendant 40 ans, puis extradé de Bolivie en 1983 grâce au travail des époux Klarsfeld, il fut jugé pour la rafle de 44 enfants juifs et de sept encadrants dans la « colonie » d’Izieu (Ain) en avril 1944 ainsi que pour l’organisation d’un convoi de Lyon à Auschwitz le 11 août 1944.

Le tortionnaire allemand, défendu par l’avocat Jacques Vergès, a été condamné à l’âge de 73 ans. Il est mort en prison le 25 septembre 1991 à 77 ans.

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