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Le chef des renseignements de l’AP va rencontrer la CIA à Washington

Majed Faraj est aux États-Unis pour subir une intervention médicale et va rencontrer ses homologues américains pour renforcer sa position alors que Mahmoud Abbas prévoit de le remplacer

Le chef des services de renseignement de l'Autorité palestinienne, Majed Faraj, arrivant à la cérémonie d'inauguration d'une usine de traitement des déchets, dans le nord de la bande de Gaza, le 13 mars 2018. (Crédit : Ashraf Amra/APA Images via ZUMA Wire)
Le chef des services de renseignement de l'Autorité palestinienne, Majed Faraj, arrivant à la cérémonie d'inauguration d'une usine de traitement des déchets, dans le nord de la bande de Gaza, le 13 mars 2018. (Crédit : Ashraf Amra/APA Images via ZUMA Wire)

Le chef des services de renseignement de l’Autorité palestinienne (AP), Majed Faraj, devrait rencontrer ses homologues de la CIA à Washington cette semaine pour la première fois depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, ont déclaré un responsable américain et un responsable palestinien au Times of Israel.

Les contacts entre l’administration Trump et Ramallah sont limités, mais les États-Unis ont maintenu une partie de leur financement des forces de sécurité de l’AP, malgré un gel quasi total de l’aide étrangère, a déclaré le responsable américain.

Faraj s’est rendu aux États-Unis pour subir une intervention médicale, mais il profite de cette occasion pour participer à des réunions de travail à Langley, afin de renforcer sa position dans le cadre d’un remaniement en cours au sein de l’AP.

Samedi, le dirigeant Mahmoud Abbas a en effet nommé Hussein al-Cheikh, un fidèle de longue date, comme son adjoint, ont expliqué deux autres sources proches du dossier.

À LIRE : Hussein al-Cheikh, partenaire fiable des Occidentaux ou « petit insecte » aux côtés d’Abbas

Les porte-parole de Faraj et de la CIA n’ont pas encore répondu aux demandes de commentaires.

Si Faraj a toujours entretenu des relations étroites avec Abbas, celles-ci se sont détériorées l’année dernière, en raison de la frustration du dirigeant de l’AP face à l’incapacité des forces de sécurité de son administration à réprimer les groupes terroristes dans le nord de la Cisjordanie. L’AP a lancé une opération antiterroriste sans précédent à Jénine l’an dernier, procédant à des centaines d’arrestations, mais l’armée israélienne a jugé ces efforts insuffisants et a lancé une campagne beaucoup plus vaste, toujours en cours.

Le mois dernier, un diplomate européen et une source palestinienne proche du dossier ont déclaré au Times of Israel qu’Abbas prévoyait de remplacer Faraj, qui dirige les services de renseignement généraux de l’AP depuis 2009.

Le dirigeant Mahmoud Abbas (au centre) dirigeant la prière aux côtés du secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh (3e à gauche), lors d’une réunion du Comité exécutif de l’OLP, à Ramallah, le 26 avril 2025. (Crédit : Thaer Ghanaim/PPO/AFP)

Abbas fait face à une pression croissante de la part de ses alliés arabes et occidentaux pour réformer en profondeur l’AP et laisser la place à une nouvelle génération de dirigeants afin que celle-ci soit mieux armée pour assumer la lourde tâche de gouverner à nouveau Gaza après la fin de la guerre menée contre le groupe terroriste palestinien du Hamas. Après le retrait unilatéral d’Israël de Gaza en 2005, le Hamas avait pris le pouvoir lors d’un coup d’État sanglant en 2007, chassant de l’enclave la faction laïque d’Abbas, le Fatah.

En mars dernier, Abbas a limogé tous ses ministres et formé un nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Mohammed Mustafa, un autre allié de longue date. Au cours des derniers mois et des dernières semaines, il a remplacé les chefs des forces de sécurité, des services de sécurité préventive, de la police et de la défense civile de l’AP. Trois de ces quatre agences sont désormais dirigées par d’anciens hauts responsables de la sécurité d’Abbas.

Faraj est le dernier chef de la sécurité encore en poste. Selon le diplomate européen, le chef des services de renseignement espère échapper au sort de ses anciens collègues. À tout le moins, Faraj espère obtenir un poste au sein du puissant Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ou jouer un rôle clé dans la gestion de Gaza après la guerre.

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