Hussein al-Cheikh est élu premier vice-président de l’OLP
Le secrétaire général du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine est le premier adjoint à être nommé à la tête de l'organisation dirigée par Mahmoud Abbas
Nurit Yohanan est la correspondante du Times of Israel pour le monde arabe et palestinien.

Le Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), l’instance suprême et la plus restreinte de l’organisation, a annoncé samedi la nomination de Hussein al-Cheikh, actuellement secrétaire général du Comité exécutif, au poste de vice-président de l’OLP.
C’est la première fois qu’un adjoint est nommé à la tête de l’organisation, dirigée par Mahmoud Abbas, le dirigeant de l’Autorité palestinienne (AP).
Cheikh, un proche collaborateur d’Abbas, a précédemment occupé le poste de ministre des Affaires civiles au sein de l’AP et est connu pour ses liens avec Israël et les États-Unis.
Son élection à la vice-présidence pourrait renforcer sa position dans la lutte pour la succession à la tête de l’AP après la mort d’Abbas.
L’Organisation de libération de la Palestine est l’organe représentatif international des Palestiniens. L’OLP a mis en place l’AP lors de la signature des Accords d’Oslo avec Israël dans les années 1990, en concevant cette dernière comme un organe de transition pour les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, en attendant la création d’un État souverain aux côtés d’Israël.
Au cours des deux dernières décennies, ces deux entités sont devenues de plus en plus indissociables, puisqu’elles sont toutes deux dirigées par Abbas et dominées par son parti nationaliste laïc, le Fatah.
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdullah ben Zayed, a de son côté appelé Hussein al-Sheikh et l’a félicité pour son élection à la tête de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Dans un communiqué publié par l’agence de presse palestinienne officielle WAFA, Ben Zayed a souligné au cours de l’appel téléphonique les relations historiques entre les Palestiniens et les Émirats arabes unis.
Depuis la signature des accords d’Abraham, des tensions sont apparues entre les Émirats arabes unis et l’AP, et de hauts responsables émiratis ont précédemment exprimé leur soutien à la nécessité de réformes globales au sein de l’AP.