Le Département d’Etat défend le rapport controversé sur le terrorisme palestinien
La porte-parole de l’administration américaine affirme que le document concluant que les diverses politiques israéliennes stimulent l'extrémisme palestinien met en lumière les attaques terroristes contre les Israéliens
Le Département d’Etat des États-Unis a défendu mercredi son rapport annuel sur le terrorisme qui est vivement critiqué par les groupes pro-israéliens car il affirme que le manque d’espoir conduit à la violence palestinienne.
Le groupe de politique étrangère rassemblant les organisations juives a exprimé ses « profondes inquiétudes » au sujet du rapport, affirmant qu’il transfère la responsabilité du terrorisme sur Israël au lieu de se concentrer sur les Palestiniens.
« Dans ce rapport, nous mettons constamment en évidence les attentats terroristes perpétrés contre les Israéliens – et je parle simplement de la partie sur Israël – parce que c’est un rapport mondial », a déclaré Heather Nauert, la porte-parole du Département d’Etat mardi lors d’une conférence de presse lorsque l’Organisation sioniste d’Amérique (ZOA) lui a posé une question sur l’éventuelle démission du secrétaire d’État Rex Tillerson en raison du rapport.
« Ces attaques terroristes perpétrées contre les Israéliens par le Hamas et d’autres [groupes], il n’y a aucune justification – et nous le dirons encore et encore – il n’y a pas de justification pour les actes de terrorisme », a-t-elle dit, ajoutant que Tillerson n’avait pas l’intention de démissionner.
La Conférence des présidents des principales organisations juives américaines a déclaré mercredi avoir écrit à Tillerson pour exprimer leur « profonde préoccupation » au sujet du rapport.
« Nous espérons que le secrétaire Tillerson annulera ce rapport et veillera à ce qu’une version modifiée qui impose de manière appropriée la responsabilité du terrorisme et de l’incitation à la violence qui a causé tant de préjudices et qui incombe au président [de l’Autorité palestinienne] [Mahmoud] Abbas et à l’AP », a indiqué un communiqué de la Conférence des présidents.
« Ce rapport ne peut pas être maintenu [en l’état] parce que d’autres pays et groupes terroristes peuvent l’utiliser pour justifier leurs actions anti-israéliennes ».