Le Hamas affirme qu’un agriculteur de Gaza a été tué par Tsahal
Le Hamas a identifié la victime comme étant Mohammed Abu Jumaa, âgé de 59 ans; Tsahal indique que des soldats ont ouvert le feu lorsqu'il est entré dans la "zone interdite"

Un agriculteur palestinien a été tué samedi par un tir de l’armée israélienne près de la ville de Khan Younès, dans la bande de Gaza selon le ministère de la Santé dirigé par le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Une porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que des soldats avaient ouvert le feu sur un Palestinien qui était entré dans une « zone interdite » près de la frontière entre Gaza et Israël, mais n’a donné aucun autre détail.
Le ministère de la Santé de Gaza a identifié l’agriculteur comme étant Mohammed Abu Jumaa, âgé de 59 ans.
La région entourant la frontière entre Israël et Gaza a connu un regain de violence depuis que le président américain Donald Trump a annoncé le 6 décembre qu’il reconnaissait Jérusalem comme la capitale d’Israël, dans une décision qui a provoqué la colère des Palestiniens.
Les habitants de Gaza ont organisé des manifestations régulières le long de la clôture, et des affrontements réguliers avec les troupes israéliennes ont entraîné la mort de plusieurs manifestants.
Le mois dernier, quatre soldats de l’armée israélienne ont été blessés alors qu’ils tentaient de retirer l’engin explosif artisanal dissimulé sous forme de drapeau à la clôture de sécurité de Gaza adjacente à Khan Younès.

En retirant la bombe de la clôture, elle a apparemment été déclenchée à distance.
Deux des soldats ont été grièvement blessés et deux autres, modérément blessés. Ils ont été frappés par des éclats d’obus et ont subi des blessures dans tout leur corps, y compris aux yeux, selon les médecins.
La semaine dernière, l’armée a déclaré avoir neutralisé un engin explosif artisanal similaire qui avait été installé le long de la clôture frontalière.
En réponse, la liaison militaire d’Israël avec les Palestiniens a averti les Gazaouis que l’armée réagirait plus agressivement aux émeutes le long de la barrière de sécurité.
« Nous savons que les affrontements violents à la frontière servent de couverture aux activités terroristes, comme ce fut le cas samedi dernier. Et nous ne permettrons pas qu’un tel événement se reproduise », a déclaré la semaine dernière le général de division Yoav Mordechai aux Palestiniens dans une vidéo en arabe sur les réseaux sociaux.
L’AFP et Judah Ari Gross ont contribué à cet article.