Le Kremlin craint l’entrée d’un « tiers » dans la guerre entre Israël et le Hamas
Selon le porte-parole Dmitri Peskov, "le risque d'implication de forces tierces dans ce conflit est élevé"
Le Kremlin juge que le risque de l’entrée de « forces tierces » dans le conflit entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas est « élevé », a estimé lundi son porte-parole.
« Le risque d’implication de forces tierces dans ce conflit est élevé », a expliqué Dmitri Peskov, appelant à entamer un « processus de négociations dès que possible », selon les agences russes Ria Novosti et Tass.
Israël, cible d’un assaut meurtrier, craint désormais que d’autres groupes terroristes ne lancent également un assaut. Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, allié du Hamas et de l’Iran, a tiré des obus sur un secteur contesté à la frontière.
La Hezbollah, bête noire de l’Etat hébreu, a dit avoir effectué ces tirs « en solidarité avec la résistance [nom que se donnent les groupes terroristes islamistes] et le peuple palestiniens ».
Certains acteurs occidentaux pointent aussi une possible implication de l’Iran dans le massacre commis par le Hamas contre Israël.
Téhéran a rejeté lundi ces accusations, réfutant des informations publiées par le Wall Street Journal.
Le pays a toutefois été l’un des premiers à apporter son soutien à l’attaque, disant « soutenir la légitime défense de la nation palestinienne ».
La Maison Blanche a de son côté affirmé qu’il était « trop tôt » pour dire si l’Iran était directement impliqué, ajoutant toutefois n’avoir « pas de doute » sur le fait que le Hamas était « financé, équipé et armé » entre autres par la République islamique.