Le Lincoln Memorial de Washington D.C. vandalisé par des graffitis « Free Gaza »
Les marches du monument ont été aspergées de peinture rouge et de messages pro-palestiniens, ce qui, selon les équipes de nettoyage, pourrait prendre du temps à faire disparaître
JTA – Le Lincoln Memorial à Washington a fermé temporairement ses portes mercredi après que ses marches ont été vandalisées. Un graffiti portant l’inscription « Free Gaza » a été apposé à plusieurs endroits.
La police des parcs américains enquête sur les graffitis, qui ont été découverts mercredi matin sur le monument de Washington, selon ABC News. Des équipes ont été envoyées sur place pour nettoyer le méfait. Les marches du mémorial ont été éclaboussées de peinture rouge et de messages pro-palestiniens, et selon le Service des parcs nationaux, cela pourrait prendre un certain temps à être nettoyé.
« Les conservateurs du Service des parcs nationaux ont commencé le processus de nettoyage de la peinture ce matin, mais il se peut que nous ayons besoin de plusieurs traitements sur plusieurs jours pour tout enlever », a déclaré mercredi le porte-parole Mike Litterst.
Dans la soirée, selon la chaîne locale Fox, la majeure partie de la peinture avait été enlevée. Un autre traitement était prévu pour jeudi matin.
Steps leading to the Lincoln Memorial have been defaced with red paint. @NationalMallNPS crews are cleaning it up. No word on who did this but that person/persons have left the area. Updates as we get them. @fox5dc pic.twitter.com/bpAtZwbiBz
— Bob Barnard (@barnardfox5dc) December 20, 2023
Des images de la scène montrent que les mots « Free Palestine » et un autre message comprenant l’expression « land back » ont été peints à la bombe à la base du mémorial, près du bassin. (L’expression « land back » est associée à une notion de décolonisation et est généralement utilisée dans le cadre du retour à la souveraineté des populations indigènes.)
Le mois dernier, des manifestants ont peint à la bombe « Free Palestine » sur plusieurs statues de Lafayette Square, un parc proche de la Maison Blanche.
Les sites juifs des États-Unis et du monde entier ont été la cible de graffitis antisémites et anti-Israël depuis l’assaut meurtrier du groupe terroriste palestinien du Hamas contre le sud d’Israël le 7 octobre, au cours duquel 1 200 personnes ont été massacrées, et la guerre qui s’en est suivie à Gaza, au cours de laquelle Israël a juré d’éliminer le groupe terroriste au pouvoir dans l’enclave.
Plusieurs synagogues, des restaurants appartenant à des Juifs, le bureau new-yorkais d’un membre juif du Congrès et la bibliothèque de la Shoah à Londres ont été pris pour cible.
Le 12 décembre, l’Anti-Defamation League (ADL) a indiqué avoir recensé 2 031 incidents entre le 7 octobre et le 7 décembre, soit le chiffre le plus élevé jamais atteint sur deux mois depuis que l’ADL a commencé à documenter l’antisémitisme dans le pays en 1979. Cela représente également une augmentation de 337 % par rapport à la même période en 2022.
Les cas en question comprenaient 40 actes de violence physique, 749 d’attaques verbales, 337 cas de vandalisme et 905 rassemblements présentant un discours antisémite, un soutien au terrorisme ou à l’antisionisme, ce dernier étant défini par l’ADL comme une expression de l’antisémitisme pour nier le droit des Juifs à l’autodétermination.
L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article..