Le mémorial de la Shoah rend hommage aux Juifs étrangers raflés par Vichy
La rafle du 26 août 1942 a conduit à l'arrestation de 6 500 hommes, femmes et enfants juifs étrangers par les autorités de Vichy
Ce lundi 26 août marque l’anniversaire de la rafle des Juifs étrangers présents en zone libre en France en 1942.
Le 26 août 1942, des hommes, femmes et enfants ont ainsi été raflés chez eux par des policiers et gendarmes du régime de Vichy, la plupart d’entre eux s’étant réfugiés en zone libre depuis 1940.
Au total, près de 6 500 personnes ont été raflées et transférées dans un camp d’internement départemental. 5 000 d’entre elles ont été envoyées dans le camp de transit de Drancy et 4 800 seront finalement déportées à Auschwitz.
Les critères de la rafle établissaient que 12 000 à 14 000 Juifs auraient pu être arrêtés ce jour-là. Le gouvernement avait demandé aux préfets d’établir une liste des Juifs entrés en France après le 1er janvier 1936.
Quelques mois plus tôt, le 6 mai 1942, René Bousquet, le nouveau chef de la police de Vichy, rencontre le chef de l’Office central de la sécurité du Reich, Reinhard Heydrich, et lui propose de déporter les Juifs étrangers présents en France libre.
Dans des posts sur ses pages sur les réseaux sociaux, le mémorial de la Shoah de Paris a rendu hommage aux victimes de cette rafle.
???? 26 août 1942 : #Rafle des Juifs étrangers de zone libre
Le 6 mai 1942, Bousquet propose aux Allemands de déporter les Juifs étrangers internés en zone libre (essentiellement des personnes du camp de Gurs) depuis un an et demi.
–#étrangers #Shoah #France #déportation pic.twitter.com/O0QMQ94VeS
— Mémorial de la Shoah (@Shoah_Memorial) August 26, 2024