Le ministère de la Santé conclut un accord pour les livraisons de kits de péridurale
L'Association des sages-femmes d'Israël a indiqué que le ministère a trouvé d'autres sources d'approvisionnement du produit anesthésiant, apaisant ainsi les craintes de pénurie
Le ministère de la Santé a conclu deux accords pour réapprovisionner le stock israélien de kits de péridurale, évitant ainsi une pénurie redoutée de l’anesthésiant utilisés pour soulager la douleur, et fréquemment administré pendant les accouchements.
L’Association des sages-femmes d’Israël a confirmé l’annonce de l’accord par une déclaration affirmant qu’il n’y a « aucune pénurie, ni aucune pénurie prévue » de kits de péridurale ».
Selon l’organisation, le ministère de la Santé a conclu des accords avec plusieurs autres sources d’approvisionnement en péridurale, « et comme nous l’avons dit, il n’y a pas et il n’y aura pas de situation où une femme qui souhaitera accoucher sous péridurale ne pourra pas le faire ».
La nouvelle d’une pénurie potentielle était apparue il y a un mois, inquiétant certaines femmes enceintes à la perspective d’accoucher sans la possibilité de se voir administrer une péridurale.
Les responsables de la santé sont rapidement intervenus pour apaiser leurs inquiétudes, soulignant que le pays disposait encore de plusieurs mois de stock de ce médicament, et qu’il existait beaucoup d’autres sources d’approvisionnement en péridurales auprès d’autres entreprises.
Le directeur général du ministère de la Santé, Nachman Ash, a déclaré le mois dernier qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter à ce sujet.
« Je peux dire qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas de pénurie. Tous les hôpitaux ont suffisamment de kits [de péridurale] pour les prochaines semaines, et nous faisons tout notre possible pour qu’il n’y ait pas de pénurie par la suite », a déclaré Ash au site d’information Ynet.
Ash a souligné que la péridurale était un « service de base » fourni par les hôpitaux et que, bien qu’elle soit principalement utilisée pour les femmes sur le point d’accoucher, elle est administrée dans d’autres situations médicales.
Le directeur général du ministère a également déclaré qu’il fallait tirer les leçons de la dépendance des services de santé à l’égard d’un seul fournisseur.
« La question se pose de savoir comment nous gérons le marché, pour qu’Israël ne soit pas entre les mains d’une seule entreprise. J’aimerais que le marché soit réparti entre plusieurs entreprises de manière plus égale », a déclaré Ash.