Israël en guerre - Jour 537

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Le président colombien pose avec une carte d’Israël remplacée par « la Palestine »

Gustavo Petro, qui a rompu ses liens avec Israël après l'avoir accusé de génocide, appelle à la libération de l'otage israélo-colombien au nom de sa "solidarité avec les Palestiniens"

Le président colombien Gustavo Petro tenant une photo montrant un État palestinien à la place de l'État d'Israël, lors d'une visite au centre hospitalier Thumama, à Doha, au Qatar, le 14 février 2025. (Crédit : Capture d'écran X/Gustavo Petro ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Le président colombien Gustavo Petro tenant une photo montrant un État palestinien à la place de l'État d'Israël, lors d'une visite au centre hospitalier Thumama, à Doha, au Qatar, le 14 février 2025. (Crédit : Capture d'écran X/Gustavo Petro ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Vendredi, le président colombien Gustavo Petro a publié une vidéo de lui-même au Qatar, où il tient une photo d’Israël remplacée par une carte d’un État palestinien. Il a également appelé à la libération de l’otage israélo-colombien Elkana Bohbot en « hommage à la Colombie et à sa solidarité avec le peuple palestinien ».

La vidéo a été tournée lors de la visite de Petro au centre hospitalier Thumama de Doha, où il a rencontré des enfants gazaouis hospitalisés, qu’il a qualifiés de survivants d’un génocide, dans un message saluant la récente preuve de vie de Bohbot.

Dans la vidéo, un enfant tend à Petro une photo qui montre les contours de la Palestine sous mandat britannique d’avant 1948 – les frontières d’Israël, avec la Cisjordanie et Gaza mais sans le plateau du Golan – encadrée d’un motif à carreaux rappelant un keffieh – le foulard arabe censé protéger du soleil et du sable qui est devenu un symbole du nationalisme palestinien. À l’intérieur des frontières se trouve une grande clé – un symbole bien connu des réfugiés palestiniens, dont beaucoup ont conservé la clé de leur maison ancestrale.

Sur la photo, le président colombien, qui a coupé les liens avec Israël en mai dernier en raison de la guerre à Gaza, sourit, entouré d’enfants, devant un drapeau qatari.

Le président colombien a fait le récit de sa visite à l’hôpital dans un message relatif au signe de vie de Bohbot récemment reçu.

Le jeune homme de 35 ans a été enlevé lors du festival de musique Nova, dans la région de Reïm, le 7 octobre 2023, date à laquelle quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils et enlevé 251 otages de tous âges – commettant de nombreuses atrocités et perpétrant des violences sexuelles à grande échelle, déclenchant ainsi la guerre à Gaza.

Elkana Bohbot, enlevé par des terroristes du Hamas lors du festival Supernova le 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

« Nous espérons qu’il sera rapidement libéré », a-t-il écrit.

« Sa remise en liberté serait un hommage à la Colombie et à sa solidarité avec le peuple palestinien. J’espère que sa famille, une fois réunie, pourra se rendre en Colombie. »

Bohbot était l’un des douze otages pour lesquels Israël a reçu un signe de vie la semaine dernière, après la libération des rescapés Ohad Ben Ami, Eli Sharabi, et Or Levy, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu et de libération d’otages conclu il y a un mois avec groupe terroriste palestinien du Hamas, avec la médiation du Qatar.

Leur libération était la cinquième de la première phase de l’accord – une phase qui comprend la remise en liberté des femmes, des enfants, des hommes civils de plus de 50 ans et des personnes considérées comme des « cas humanitaires ». Bohbot ne devrait être libéré qu’à l’issue de la deuxième phase de l’accord, au cours de laquelle le Hamas devrait libérer tous les autres otages encore en vie. Israël ne s’est pas encore prononcé sur la deuxième phase.

Écrivant au sujet de la preuve de vie, Petro a déclaré qu’il avait rencontré dans son bureau le jeune fils de Bohbot, Uriel, à qui il a souhaité « de très beaux jours ».

« Que la douleur des enfants puisse se dissiper » a ajouté Petro.

Il a ensuite décrit sa visite à l’hôpital de Doha, où il a rencontré des enfants gazaouis et « embrassé leurs corps brisés et en convalescence ».

« Je les ai regardés dans les yeux et j’y ai vu de l’espoir », a ajouté Petro. « L’espoir d’un monde après un génocide ».

Petro a déclaré que l’ambassadeur de Colombie au Qatar, qui est « d’origine palestinienne », et lui-même œuvraient pour que des enfants de Gaza puissent être soignés en Colombie.

« La reconstruction de Gaza ne sera pas une question de briques, de routes ou de biens immobiliers », a déclaré Petro.

« Il s’agit avant tout de reconstruire le tissu social d’un peuple, d’une culture ancestrale. »

Bien que Petro n’ait pas mentionné Donald Trump, cette déclaration a été manifestement une récrimination contre le projet du président américain d’expulser les habitants de Gaza et de reconstruire l’enclave pour en faire une « Côte d’Azur du Moyen-Orient ».

Le président colombien Gustavo Petro s’adressant au Sommet de l’avenir lors de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 23 septembre 2024. (Crédit : Richard Drew/AP)

« L’humanité ne peut pas ostraciser un peuple après un génocide », a déclaré Petro.

« Gaza, c’est la Palestine, point final. »

La Colombie a suivi l’exemple de la Bolivie voisine en mai dernier en mettant fin à ses liens de longue date avec Israël. Petro avait pendant des mois fustigé la guerre menée par Israël contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, qui dirige Gaza, la comparant à la Shoah et s’attirant des accusations d’antisémitisme de la part de Jérusalem. Bogotá soutient également la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ), accusant Israël de génocide à Gaza, une accusation qu’Israël a fermement rejetée.

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