Israël en guerre - Jour 433

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L’enterrement d’un ado tué par un tir du Hezbollah perturbé par des alertes à la roquette

Les troupes ont lancé un raid contre une base du Hezbollah, près d'un site de la FINUL qui côtoyait des puits de tunnel et des lance-roquettes ; des frappes de Tsahal ont pris pour cible un rassemblement de terroristes dans la ville de Tyre

Des personnes se mettent à l'abri alors que les sirènes préviennent de l'arrivée de missiles en provenance du Liban lors des funérailles de Sivan Sade, 18 ans, tué par des éclats de missiles alors qu'il travaillait dans un champ, dans le kibboutz Kfar Masaryk, dans le nord d'Israël, le 8 novembre 2024. (Crédit : Flash90)
Des personnes se mettent à l'abri alors que les sirènes préviennent de l'arrivée de missiles en provenance du Liban lors des funérailles de Sivan Sade, 18 ans, tué par des éclats de missiles alors qu'il travaillait dans un champ, dans le kibboutz Kfar Masaryk, dans le nord d'Israël, le 8 novembre 2024. (Crédit : Flash90)

La foule venue aux funérailles de Sivan Sade, 18 ans, qui a été tué par un tir de roquette du Hezbollah au début de la semaine, a dû se coucher au sol et attendre anxieusement que survienne un éventuel impact lorsqu’une sirène s’est faite entendre pendant la cérémonie qui avait été organisée au kibboutz de Kfar Masasryk, dans le nord du pays.

Ce sont plus de cinquante roquettes au total qui ont été lancées en direction d’Israël depuis le Liban dans la journée de vendredi, a noté l’armée, en plus d’un certain nombre de drones.

Un quadragénaire a été également modérément blessé après être tombé d’une échelle, surpris par le bruit des sirènes qui avaient été activées, en Basse-Galilée.

L’un des projectiles a frappé une habitation située à Kafr Yasif, une ville arabe du nord du pays, causant de lourds dégâts. Aucune victime n’a été signalée.

Sivan Sade, un jeune homme de 18 ans tué par une roquette du Hezbollah dans le kibboutz Kfar Masaryk, le 6 novembre 2024. (Autorisation)

Un grand nombre de projectiles tirés en direction de l’État juif ont été interceptés mais il y a eu un certain nombre d’impacts – ils sont retombés en majorité dans des champs.

Par ailleurs, les soldats israéliens ont continué leurs opérations contre le groupe terroriste du Hezbollah dans le sud du Liban, où Tsahal a localisé une structure d’entraînement de l’organisation qui était située à environ 200 mètres d’une base de la FINUL, la force de maintien de la paix des Nations unies.

Les réservistes de la brigade Oded ont lancé un raid sur le site qui, selon les militaires, était utilisé par les hommes armés à des fins d’entraînement, pour étudier les théories propres au combat et pour stocker des armes.

Tsahal a fait savoir que des documents, des manuels, des cartes d’Israël et des guides consacrés aux véhicules militaires israéliens avaient été saisis. Les troupes ont aussi trouvé des puits de tunnel et divers armements.

Il y avait aussi, sur le même site, des lance-roquettes prêts à attaquer Israël, a noté l’armée, qui a précisé que les armes présentes sur les lieux avaient été confisquées et que la structure en elle-même avait été détruite.

La FINUL a indiqué, vendredi, que « la destruction délibérée et directe » de ses biens, de la part des soldats israéliens, était « une violation flagrante » du droit international.

Elle a signalé que des pelleteuses et un bulldozer appartenant à Tsahal avaient détruit une partie de clôture et une structure bétonnée située sur un poste des Casques bleus dans le sud du Liban, dans la journée de jeudi.

Le ministère libanais de la Santé a annoncé, pour sa part, que trois personnes au moins avaient été tuées dans des frappes israéliennes qui ont eu lieu vendredi dans la ville de Tyre, dans le sud du pays. Une trentaine de personnes auraient été aussi blessées à cette occasion.

L’agence de presse officielle du Liban, National News Agency, a précisé que l’attaque avait visé trois immeubles dans la ville, entraînant d’importants dégâts dans les bâtiments résidentiels voisins.

Elle a ajouté que l’armée n’avait émis aucun ordre d’évacuation avant ces frappes.

Tsahal a expliqué ultérieurement avoir pris pour cible plusieurs salles de commandement du Hezbollah où des terroristes s’étaient réunis. Les bâtiments étaient situés « au cœur de la population civile », ont souligné les militaires.

Dans un communiqué, ils ont ajouté que « le Hezbollah prend systématiquement le contrôle des zones et des infrastructures civiles dans tout le pays et il intègre ses commandants et ses hommes armés dans des secteurs civils avec pour objectif de planifier et de lancer des attaques terroristes, mettant les civils libanais en danger. »

De plus, Tsahal a fait savoir que des dizaines de terroristes du Hezbollah avaient été tués pendant des combats dans le sud du Liban, vendredi. Des lance-roquettes qui avaient été utilisés dans une frappe qui avait visé les environs d’Akko ont aussi été bombardés par l’armée de l’air.

Les avions de chasse s’en sont aussi pris à des dépôts d’armes et autres bâtiments utilisés par le groupe terroriste dans le sud du Liban, aujourd’hui, ont poursuivi les militaires.

Vendredi soir, les médias libanais ont signalé qu’une série de frappes aériennes avait pris pour cible la banlieue sud de Beyrouth – un bastion connu du Hezbollah. L’armée israélienne avait antérieurement appelé à évacuer six secteurs de la zone.

L’agence de presse avait fait savoir précédemment que les forces israéliennes avaient fait exploser des bombes dans des habitations civiles, dans trois villages proches de la frontière.

« Depuis ce matin, l’armée israélienne ennemie fait exploser des bombes dans les villages de Yaroun, d’Aitaroun et de Maroun al-Ras, dans la région de Bint Jbeil, avec pour objectif de détruire les maisons résidentielles bâties là-bas », avait annoncé la National News Agency.

Les forces israéliennes ont aussi lancé une opération à Bint Jbeil, une ville voisine, a indiqué l’agence de presse, après l’annonce, par le Hezbollah, que les soldats avaient été pris pour cible par ses hommes armés dans la région frontalière agitée.

Le groupe terroriste soutenu par l’Iran a revendiqué huit opérations, depuis mercredi, qui ont visé les troupes israéliennes aux abords de Maroun al-Ras.

Une foule entoure les cercueils, enveloppés de drapeaux libanais et de drapeaux verts du mouvement chiite Amal du Hezbollah, de personnes tuées lors d’une frappe israélienne qui a ciblé un bâtiment un jour plus tôt dans la ville de Barja, lors d’un cortège funéraire dans la ville de Tyr, dans le sud du Liban, le 7 novembre 2024. (Crédit : Kawnat Haju/AFP)

Depuis le 8 octobre, les forces placées sous la direction du Hezbollah attaquent presque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires situés le long de la frontière, le groupe terroriste affirmant que ses frappes sont effectuées en signe de soutien à Gaza dans le cadre de la guerre qui s’y déroule actuellement, opposant le Hamas à l’État juif.

Environ 60 000 habitants avaient été évacués des villes du nord du pays, près de la frontière libanaise, peu après le pogrom qui avait été commis par le Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre – les autorités craignant que le Hezbollah ne mène une attaque similaire, et en raison de l’augmentation des tirs de roquettes par le groupe terroriste.

Les attaques menées contre le nord d’Israël, depuis le mois d’octobre 2023, ont entraîné la mort de 41 civils. De plus, 62 soldats et réservistes de l’armée israélienne sont morts dans le cadre des hostilités transfrontalières et dans l’opération terrestre qui a suivi, qui a été lancée à la fin du mois de septembre au Sud-Liban.

Deux soldats ont été trouvé la mort lors d’une attaque de drone en provenance d’Irak, et plusieurs attaques ont également eu lieu depuis la Syrie. Aucun blessé n’a été à déplorer.

L’armée israélienne estime que plus de 3 000 terroristes du Hezbollah ont été tués au cours de l’offensive terrestre en cours dans le sud du Liban.

Depuis le début du conflit avec le Hezbollah, le 8 octobre – soit vingt-quatre heures après le massacre perpétré par le Hamas – près de 3 000 membres du groupe terroriste ont perdu la vie, selon les évaluations de l’armée israélienne.

Une centaine de membres d’autres organisations terroristes, ainsi que des centaines de civils, auraient également été tués au Liban.

Le Hezbollah a cité les nom de 516 de ses hommes qui auraient perdu la vie au cours des combats menés contre Israël – principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Ces chiffres n’ont pas été régulièrement réactualisés depuis qu’Israël a lancé une nouvelle offensive contre le Hezbollah en septembre.

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