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L’équipe de Netanyahu soumet à Mandelblit 122 exemples de fuites dans les médias

Les avocats estiment que la quantité de fuites sur les enquêtes pour corruption donne l'impression que "des normes inadaptées ont pris racine dans ces enquêtes"

Les avocats du Premier ministre Benjamin Netanyahu, (de gauche à droite) Tal Shapira, Navot Tel Zur, et  Amit Hadad, après un entretien avec le procureur général Avichai Mandelblit, le 21 janvier 2019. (Crédit : capture d'écran Mivzak news)
Les avocats du Premier ministre Benjamin Netanyahu, (de gauche à droite) Tal Shapira, Navot Tel Zur, et Amit Hadad, après un entretien avec le procureur général Avichai Mandelblit, le 21 janvier 2019. (Crédit : capture d'écran Mivzak news)

Les avocats qui défendent le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans les affaires de corruption dont il fait l’objet ont adressé dimanche au procureur général un dossier contenant 122 exemples de fuites présumées des enquêtes dans les médias.

Cette démarche survient après que l’équipe juridique du Premier ministre a demandé au procureur général Avichai Mandelblit d’ouvrir une enquête sur ces fuites, qui, disent-ils, ont compromis les enquêtes.

« C’est une affaire dans laquelle la quantité devient la qualité, jusqu’à ce qu’au regard du flux constant de fuites, et au regard de la contamination de l’enquête, on sort avec l’impression que des normes inadaptées ont pris racine dans ces enquêtes », ont écrit les avocats dimanche. « Ces normes n’ont rien à voir avec l’Etat de droit et le processus d’enquête normal. »

« Dans la plainte [déposée la semaine dernière], nous avons souligné l’illégalité des fuites systématiques d’éléments de l’enquête vers les médias et les graves dégâts causés par cette pratique, au regard de l’intégrité de la procédure et de la confiance du public dans la justesse de cette enquête et des poursuites judiciaires », ont-ils dit.

Les avocats ont souligné que le dossier déposé venait s’ajouter aux « graves exemples » déjà inclus dans la plainte originale et ont été envoyés au procureur général afin « d’illustrer la sévérité et l’ampleur du phénomène ».

Le procureur général Avichai Mandelblit lors d’une conférence à Jérusalem le 3 septembre 2018. (Yonatan Sindel/Flash90)

La police a déjà recommandé que Netanyahu soit mis en examen dans les trois affaires dont il fait l’objet et c’est à Mandelblit que revient la décision finale.

Mercredi dernier, les avocats de Netanyahu avaint annoncé qu’ils avaient porté plainte auprès de Mandelblit et qu’ils exigeaient qu’il ouvre une enquête criminelle sur ces fuites.

Les procureurs ont déclaré que les fuites des informations « partielles, déformées, perverties et biaisées » sont « clairement destinées à diffuser une opinion négative du Premier ministre en amont des élections et à faire pression sur le procureur général, qui délibère actuellement sur ces affaires ».

Les avocats ont demandé à ce que les personnes à l’origine des fuites soient retrouvées et poursuivies.

Leur annonce est survenue alors qu’une vidéo publiée sur le compte Twitter de Netanyahu accusait les deux principales chaînes de télévision, la Douzième chaîne (Hadashot) et la Treizième chaîne, de « chaînes de propagande » qui cherchent à « effectuer un lavage de cerveau » du public pour l’écarter et installer « un régime de gauche ».

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu prononce un discours à la cérémonie d’ouverture de l’aéroport Ramon, près d’ Eilat, le 21 janvier 2019. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Alors que les rumeurs d’une mise en examen pour corruption de Netanyahu par Mandelblit s’intensifient, au terme d’une audience, et qu’elle pourrait survenir le mois prochain, Netanyahu s’est efforcé de dépeindre cette décision comme une décision illégitime.

Il assure régulièrement, sans preuve, que les enquêtes font partie d’un complot de la gauche pour le destituer et que les médias et la gauche tentent de « voler » les élections du 9 avril.

L’une des enquêtes concerne les cadeaux que Netanyahu aurait reçus de bienfaiteurs milliardaires, les deux autres portent sur des soupçons de contreparties que Netanyahu aurait accordées ou envisagé d’accorder en échange d’une couverture médiatique favorable.

Netanyahu nie toute malversation et a promis qu’il resterait à la tête du gouvernement même s’il était confronté à une audition.

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