Les autorités religieuses mises en cause par certaines familles des victimes du Hamas
Les proches des victimes du kibboutz Beeri accusent le ministère des Services religieux de tergiverser s'agissant de remettre les dépouilles de leurs être chers, s'opposant à leur incinération
Le ministère des Affaires religieuses ne cesse de reporter la remise aux familles des dépouilles des victimes du massacre commis par le Hamas au kibboutz Beeri aux proches souhaitant les faire incinérer, ont fait savoir des parents des défunts.
Trois avocats représentant les familles ont envoyé un courrier, lundi, à Yehudah Avidan, le directeur-général du ministère, se plaignant des retards accumulés.
L’incinération est largement considérée comme interdite par la halakha, la loi juive orthodoxe. Le ministère des Affaires religieuses est placé sous l’autorité du ministre Michael Malkieli du Shas, un parti ultra-orthodoxe traditionnaliste.
Certains défunts avaient fait savoir qu’ils voulaient être incinérés dans des testaments signés et dans des contrats conclus avec Aley Shalechet, une agence qui gère les incinérations, ont déclaré les avocats dans la lettre qui a été publiée par le journaliste Ben Caspit sur X, avec les noms des victimes du Hamas concernées.
Les avocats ont fait savoir qu’ils allaient lancer des poursuites judiciaires si les corps n’étaient pas remis pour être incinérés.
Plusieurs centaines de dépouilles de victimes de l’assaut barbare du Hamas, le 7 octobre, ont été remises aux familles et notamment celles de dizaines de résidents de Beeri qui ont perdu la vie lors du carnage.
Les terroristes du Hamas avaient tué environ 1 400 personnes au cours de ce raid meurtrier, des civils en majorité.
Le ministère des Affaires religieuses n’a pas répondu à une demande de réaction du Times of Israel au moment de la rédaction de cet article.