Rechercher

Les groupes libéraux pro-Israël au Congrès : N’entravez pas l’accord iranien

J Street et Americans for Peace Now mettent en garde contre les « dispositions empoisonnées et les mesures qui exigeront que l’on rapplique des sanctions »

John Kerry avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, aux Nations unies, à New York, le 19 avril 2016. (Crédit : Don Emmert/AFP)
John Kerry avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, aux Nations unies, à New York, le 19 avril 2016. (Crédit : Don Emmert/AFP)

WASHINGTON – Deux groupes conciliateurs pro-Israël ont ajouté leur signature sur une lettre adressée au Congrès, lui demandant expressément de ne pas entraver à l’accord du nucléaire iranien.

La lettre a été délivrée vendredi aux dirigeants du Congrès, et adressée en copie à tous les membres de la Chambre des Représentants et aux Sénateurs contre les « dispositions empoisonnées et les mesures qui exigeraient que l’on réimpose les sanctions, préalablement levée par le Plan d’action conjoint, bien que les justifications soient différentes. »

Le Plan d’action global conjoint est le nom officiel de l’accord atteint l’an dernier entre les six grandes puissances mondiales, et dirigé par les États-Unis et l’Iran, qui allège les sanctions en échange d’une diminution du développement nucléaire en Iran.

La lettre a été écrite à l’initiative du Conseil National irano-américain. Parmi les signataires figurent J Street et Americans for Peace Now, des groupes de pression juifs libéraux pour la paix au Moyen Orient.

Jeremy Ben-Ami fondateur et directeur de J Street, en 2012. (Crédit :  J Street)
Jeremy Ben-Ami fondateur et directeur de J Street, en 2012. (Crédit : J Street)

Cette lettre visent les propositions des républicains pour ajouter des sanctions à l’Acte sur les sanctions iraniennes, en vigueur jusqu’à la fin de cette année.

Les démocrates du Congrès veulent ré-autoriser cette loi comme une manière de mettre en garde l’Iran sur la vigilance des États-Unis à propos de l’accord. Ils s’opposent cependant à la mise en place de nouvelles sanctions.

L’administration d’Obama ne s’y oppose pas – la loi prévoit que le président a le droit de renoncer aux sanctions – mais dit aussi que la ré-autorisation n’est pas nécessaire pour réimposer les sanctions, si l’Iran venait à ne pas tenir ses engagements. Hillary Clinton, la candidate démocrate à la présidentielle s’est également montrée en faveur d’un ré-autorisation propre, à savoir, sans nouvelles sanctions.

« De nombreux efforts ont été mis en œuvre pour fragiliser la confiance dans le Plan d’action conjoint, à la fois de la part des opposants au plan d’action au sein du Congrès et de la part des partisans en Iran » peut-on lire dans la lettre. « Une extension dans la loi ne doit pas se transformer en opportunité pour les opposants aux Plan d’action conjoint à contester à nouveau l’accord ou à le renégocier. »

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : [email protected]
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à [email protected].
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.