Israël en guerre - Jour 61

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Les Palestiniens veulent saisir la CPI sur les « exécutions extrajudiciaires » d’Israël

"Même ceux qui portaient un couteau, méritaient-ils qu'on les prive de traitement (médical) et qu'on leur tire dessus ?," s'est interrogé Saeb Erekat

Saeb Erekat, n° 2 de l'Organisation de libération de la Palestine. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Saeb Erekat, n° 2 de l'Organisation de libération de la Palestine. (Crédit : capture d'écran YouTube)

Un haut responsable palestinien a annoncé mardi la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) sur la manière dont les forces israéliennes ont neutralisé certains des terroristes de la vague actuelle de violences, qualifiée « d’exécutions extrajudiciaires ».

« Nous avons décidé de constituer un dossier pour une saisine immédiate de la CPI au sujet des exécutions extrajudiciaires » de Palestiniens, a dit Saëb Erekat, numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

« La CPI ne jugeant pas des Etats mais des personnes, nous en imputerons l’entière responsabilité au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à son ministre de la Défense Moshé Yaalon et aux forces de sécurité israéliennes », a ajouté Erekat lors d’une conférence de presse à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie.

Le dirigeant palestinien a évoqué les cas de plusieurs terroristes armés de couteaux et abattus par les forces israéliennes.

« Même ceux qui portaient un couteau, méritaient-ils qu’on les prive de traitement (médical) et qu’on leur tire dessus ? », a lancé M. Erekat.

« Nous appelons le rapporteur spécial des droits de l’Homme à l’ONU, Christof Heyns, à venir enquêter immédiatement. Nous demandons à l’ONU une protection internationale immédiate de notre peuple », a-t-il ajouté, face à ce qu’il a qualifié de « crimes de guerre des colons et des forces de sécurité ».

Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, a fait la comparaison entre la mort, lundi, de l’auteur de 17 ans d’une attaque au couteau dans une implantation de Jérusalem-Est, et celle de Mohammed al-Doura, devenu une icône de la cause palestinienne.

« L’exécution de l’enfant Hassan Mounasra est identique à celle de l’enfant Mohammed al-Doura en 2000, c’est un crime atroce dont le gouvernement israélien est responsable légalement, humainement et politiquement », a dit Roudeina dans la nuit de lundi à mardi.

Le gouvernement israélien et le ministère des Affaires étrangères n’ont pas commenté.

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