Les parents d’Arnon Zamora veulent que les otages sauvés « vivent pleinement leur vie »
L'officier au sein de l'unité d'élite Yamam avait été grièvement blessé par les coups de feu des terroristes qui gardaient trois otages en détention
Les parents d’Arnon Zamora, qui a été tué alors qu’il participait à une opération de sauvetage d’otages dans la bande de Gaza, au début du mois, ont déclaré qu’ils voulaient que les captifs qui ont été secourus par leur fils « vivent pleinement et réellement leur vie ».
Zamora, officier au sein de l’unité antiterroriste d’élite Yamam, avait été grièvement blessé par les coups de feu des terroristes qui gardaient trois otages en détention à Gaza. Il avait succombé à ses blessures peu après son arrivée à l’hôpital, en Israël.
Il était venu secourir Almog Meir Jan, Andrey Kozlov, Shlomi Ziv et Noa Argamani dans le cadre d’une mission qui a finalement été baptisée « Opération Arnon » pour lui rendre hommage.
« Le pays tout entier a été réellement bouleversé parce qu’Arnon a vraiment donné volontairement sa vie pour sauver des otages », a déclaré son père, Reuven, au Daily Mail. « Des gens que nous n’avions jamais rencontrés m’ont dit qu’ils étaient venus nous voir pour connaître la famille qui avait élevé un tel garçon, pour nous remercier et pour nous présenter leurs condoléances ».
Le père d’Argamani est venu aux funérailles de Zamora où la mère d’Arnon, Ruthi, lui a confié être « heureuse » du retour de sa fille.
« Je lui ai dit que j’étais très heureuse que Noa soit à nouveau là – et que j’espère qu’elle vivra une vie riche, qu’elle construira un foyer et qu’elle vivra chaque journée comme si c’était la dernière », a-t-elle commenté, ajoutant qu’elle souhaitait que tous les captifs qui ont été secourus écoutent et suivent ce message.
« C’est ce qu’il y a de plus important pour nous, qu’ils vivent réellement et pleinement leur vie », a-t-elle affirmé. « Parce que c’est là que notre deuil prend un sens. C’est leur vie à eux qui a motivé Arnon, ce jour-là. »
Lorsque les otages et Zamora, blessé, étaient arrivés à l’hôpital Sheba de Tel Aviv, Reuven s’est souvenu du fait que l’atmosphère était « un mélange de joie auquel se mêlait beaucoup de chagrin ».
Zamora avait dit à son père qu’il s’entraînait pour cette mission depuis plusieurs semaines et qu’il avait le pressentiment que tout se passerait bien.
Une semaine avant l’opération, il avait donné sa montre à son père en lui disant qu’il la récupèrerait à son retour, a noté le Daily Mail.
« Il savait qu’il y aurait un prix à payer pour ce sauvetage », a expliqué Reuven, sa mère ajoutant que « Arnon avait dit que secourir un otage était l’action la plus éthique et la plus précieuse entre toutes les autres ».
« Nous ne voulons pas qu’Arnon reste seulement le nom d’une mission », a renchéri Reuven. « Nous voulons que les gens ressemblent à Arnon ».
« Il haïssait la violence ou le harcèlement et il n’était pas parti là-bas pour tuer, mais bien pour sauver des vies », a-t-il ajouté.