Les start-ups se revendent plus rapidement en Israël qu’en Europe
Il faut plus de six ans en France et au Royaume-Uni pour acquérir une start-up, moins de quatre ans en moyenne en Israël
Les start-ups israéliennes sont acquises plus rapidement que leurs homologues européennes rapporte le Wall Street Journal en se basant sur des données du Dow Jones VentureSource.
Lors des trois premiers trimestres de l’année 2014, huit start-ups israéliennes ont été achetées.
Le délai moyen est de 3.95 années entre la première levée de fonds et l’exit consistant en la cession de la majorité des parts de la société.
L’Allemagne se positionne en seconde position juste derrière Israël avec 3,97 années, en Grande-Bretagne, la moyenne est de 6,66 années.
En Israël, le rythme s’est particulièrement accéléré. La durée de vie d’une start-up avant son engloutissement dans une société plus importante, est passée de 8,59 années en 2009 à 3,95 à la fin du troisième trimestre de 2014.
Mais cette cadence infernale ne va pas sans controverse rapporte le Wall Street Journal. De nombreuses critiques se sont faites entendre sur la promptitude des entrepreneurs israéliens à vendre – souvent à des étrangers – parfois au détriment du développement de la société en Israël.
A contrario, d’autres observateurs du high-tech israélien font remarquer que ce phénomène fait partie intégrante de la culture entrepreneuriale israélienne : un mouvement constant et rapide au gré des idées.
En France, la situation est diamétralement opposée. Alors que l’écosystème technologique français se développe, l’exit des start-ups hexagonales prend de plus en plus de temps : de 4.72 années en 2009, il faut attendre en moyenne 6.55 années pour acquérir une start-up française à la fin du troisième trimestre en 2014.