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Liban : le président veut des « preuves » après des sanctions US contre son gendre

L'influent homme politique et allié du Hezbollah, Gebran Bassil, est accusé de "corruption" et de détournements de fonds

Gebran Bassil lors d'une conférence de presse à Paris, le 14 novembre 2017 (Crédit : AFP/Lionel BONAVENTURE)
Gebran Bassil lors d'une conférence de presse à Paris, le 14 novembre 2017 (Crédit : AFP/Lionel BONAVENTURE)

Le président libanais Michel Aoun a réclamé samedi des « preuves », après l’imposition de sanctions américaines contre son gendre Gebran Bassil, un ex-ministre, pour « corruption ».

Le Trésor américain a annoncé vendredi des sanctions financières contre l’influent homme politique, allié du puissant mouvement terroriste chiite du Hezbollah – qualifié d’organisation « terroriste » par Washington -, l’accusant de « corruption » et de détournements de fonds.

Le président Aoun a « demandé au ministre des Affaires étrangères d’obtenir les preuves et les documents ayant poussé le Trésor américain à formuler des accusations » à l’encontre de M. Bassil, a indiqué sur Twitter la présidence libanaise.

« Ces documents doivent être soumis à la justice libanaise afin qu’elle puisse prendre les mesures nécessaires dans le cas de véracité de ces données », a ajouté la présidence.

« S’il y a des preuves contre lui, la justice libanaise doit se saisir de l’affaire », a affirmé à l’AFP une source au palais présidentiel.

M. Bassil a occupé plusieurs postes ministériels avant de siéger à l’Assemblée, à la tête du plus grand bloc parlementaire.

Le secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin, le 21 avril 2018, à Washington, DC. (Crédit : AFP / ANDREW CABALLERO-REYNOLDS)

« La corruption du système politique libanais incarnée par Bassil a aidé à éroder les fondements d’un gouvernement efficace », a commenté vendredi le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin dans la foulée de l’annonce des sanctions.

A l’automne 2019, le Liban a connu un soulèvement populaire sans précédent contre l’ensemble de la classe dirigeante, accusée de corruption et d’incompétence. Durant ces manifestations, Gebran Bassil faisait partie des personnalités les plus conspuées par la rue.

« Les sanctions ne me font pas peur », a-t-il réagi vendredi sur Twitter.

En septembre, le Trésor américain avait déjà imposé des sanctions contre deux autres ex-ministres alliés du Hezbollah.

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