Israël en guerre - Jour 340

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Liberman restera dans l’opposition; Netanyahu, Gantz et Ashkenazi se rencontrent

"Ce n'est pas un gouvernement d'unité," a indiqué le chef d'Yisrael Beytenu ; « Je n'ai rien vu de tel », a déploré le chef de Yesh Atid

Le président d’YIsrael Beytenu, Avigdor Liberman, lors d'un événement à Glilot, le 20 décembre 2019. (Crédit : Tomer Neuberg / Flash90)
Le président d’YIsrael Beytenu, Avigdor Liberman, lors d'un événement à Glilot, le 20 décembre 2019. (Crédit : Tomer Neuberg / Flash90)

Le chef d’Yisrael Beytenu, Avigdor Liberman, a déclaré samedi soir que son parti de droite laïque resterait dans l’opposition et ne rejoindrait pas un gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu avec le parti Hossen LeYisrael de Benny Gantz.

« Le gouvernement qui va être formé n’est pas un gouvernement d’unité, mais un gouvernement Netanyahu avec un bloc haredi-messianique auquel Hossen LeYisrael se joint. Par conséquent, Yisrael Beytenu servira Israël depuis l’opposition », a déclaré Liberman. Le chef d’Yisrael Beytenu, qui a tenu le rôle de faiseur de rois après la série d’élections, avait auparavant poussé à une coalition réunissant le Likud et l’alliance Kakhol lavan.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déclaré plus tôt samedi qu’Israël se dirigeait vers un gouvernement d’unité pour lutter contre la pandémie de COVID-19.

« Nous sommes en route vers un gouvernement d’unité, pour unir nos forces pour vous, pour notre État. Je vois une large internalisation [des règles de confinement du coronavirus] mais ce n’est pas encore suffisant. Protégez-vous, respectez les règles, nous devrons resserrer [les règles], mais nous pouvons battre cela, nous le battrons ensemble », a-t-il affirmé dans un message vidéo publié sur son compte Twitter.

Les équipes de négociation du Likud et de Hossen LeYisrael se sont réunies dans la journée de samedi, tandis que Netanyahu et Gantz et Gabi Ashkenazi sont actuellement en réunion.

Il y aurait plusieurs désaccords, notamment sur la personne qui exercera les fonctions de ministre de la Justice, mais un reportage de la Douzième chaîne d’information a indiqué que, d’une manière générale, les pourparlers progressaient. Dans l’état actuel des choses, il n’y aurait probablement pas de femmes dans le cabinet de sécurité décisionnel clé.

Les membres de la Knesset Yoaz Hendel et Zvi Hauser de Kakhol lavan, le 29 avril 2019, avant l’ouverture de la session de la Knesset après les élections. (Crédit : Noam Revkin Fenton / Flash90)

Les députés Telem Zvi Hauser et Yoaz Hendel envisagent de rejoindre Benny Gantz dans un gouvernement d’unité dirigé par Netanyahu, selon la Douzième chaîne d’information.

Selon le reportage, si ces deux législateurs se séparaient de la faction Telem (ancienne composante de Kakhol lavan) et rejoignaient une coalition, le gouvernement disposerait de 61 membres. (Les 58 du Likud, Yamina, Shas, Yahadout HaTorah, plus Orly Levy-Abekasis de Gesher et les deux députés Telem.) Cela signifie que si Netanyahu cherche à faire avancer l’annexion ou d’autres étapes après la fin de la pandémie, Gantz ne pourrait pas l’en empêcher ni briser la coalition.

Avi Nissenkorn (Hossen LeYisrael) a déclaré samedi que le parti de Gantz « n’a pas rompu » l’alliance Kakhol lavan avec le parti Yesh Atid de Yair Lapid et le parti Telem de Moshe Yaalon. Il a indiqué qu’ils étaient au courant des pourparlers d’unité, estimant que « la plupart de nos électeurs veulent un gouvernement d’unité ».

Le député Avi Nissenkorn arrive à la Cour suprême de Jérusalem pour porter plainte contre le président de la Knesset Yuli Edelstein, le 19 mars 2020 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Lapid a affirmé samedi que les actions de Gantz s’apparentent à « courir un marathon, être en tête dans le dernier tour et un mètre avant la ligne d’arrivée, s’asseoir par terre et pleurer. »

S’exprimant depuis le plateau de la Douzième chaîne, Lapid a à nouveau critiqué la décision de Gantz, déclarant que s’il acceptait de siéger dans le gouvernement de Netanyahu à cause de la crise sanitaire, « pourquoi n’a-t-il [Gantz] pas demandé à être ministre de la Santé ? »

La pandémie « n’est pas une raison pour abandonner vos valeurs », a-t-il souligné en se demandant par ailleurs pourquoi Gantz ne dirigeait pas lui-même un gouvernement d’unité, étant donné que son bloc avait 61 sièges suite au dernier scrutin du 2 mars.

« Je n’ai rien vu de tel », a déploré le chef de Yesh Atid, qui a précisé ne pas regretter d’avoir forgé l’alliance Kakhol lavan avec Gantz, « Je ne regrette que le résultat final. »

Lapid et Yaalon envisagent semble-t-il de garder le nom de Kakhol lavan pour leurs deux partis.

Yair Lapid, à droite, et Moshe Yaalon lors d’une réunion de faction à la Knesset, le 24 juin 2019 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

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