Le Hamas affirme qu’il « s’en tient à sa position initiale sur un cessez-le-feu total »
Le Hamas affirme avoir informé les médiateurs que le groupe terroriste palestinien s’en tiendra à sa position initiale sur un cessez-le-feu complet, qui comprend le retrait des troupes israéliennes de Gaza, le retour des Palestiniens déplacés et un « véritable » échange de prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël.
Cette réaction s’explique par le fait qu’Israël « n’a répondu à aucune des demandes fondamentales de notre peuple et de notre résistance [nom que se donnent les groupes terroristes islamistes anti-Israël] : un cessez-le-feu complet, le retrait de la bande de Gaza, le retour des personnes déplacées et un véritable échange de prisonniers », indique le groupe terroriste dans un communiqué.
« Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son gouvernement extrémiste portent l’entière responsabilité de l’échec de tous les efforts de négociation et de l’obstruction à la conclusion d’un accord jusqu’à présent », ajoute le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Israël n’a cessé de rejeter les demandes du Hamas concernant un retrait militaire total et un cessez-le-feu permanent, tandis que le groupe terroriste a conditionné toute nouvelle libération d’otages à un engagement israélien de mettre fin à la guerre. Israël a qualifié cette demande de délirante et a insisté sur le fait que son opération militaire visant à détruire les capacités armées et de gouvernance du Hamas reprendrait dès qu’un accord sur la libération des otages serait mis en œuvre.
Des informations circulant dans les médias israéliens hier indiquaient que Jérusalem avait assoupli sa position et pourrait être disposée à libérer des centaines de prisonniers de sécurité palestiniens supplémentaires par rapport à ce qui avait été initialement convenu lors de la phase initiale d’un accord.
Les otages sont détenus à Gaza depuis le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre, au cours duquel des terroristes ont tué près de 1 200 personnes et en ont enlevé 253 autres, pour la plupart des civils.