Le Hamas déclare avoir libéré deux otages femmes ; aucune confirmation officielle
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
Le porte-parole des Brigades Izz ad-Din al-Qassam – la branche armée du Hamas –, qui porte le nom de guerre Abu Obeida, a affirmé que son groupe terroriste avait procédé à la libération de deux otages israéliennes détenues dans la bande de Gaza.
Abou Obeida a nommé les deux otages et affirmé qu’elles avaient été libérées pour des « raisons humanitaires », suite à une médiation égyptienne et qatarie.
Samedi, Abou Obeida a affirmé que le groupe terroriste voulait libérer ces deux mêmes otages, mais qu’Israël avait refusé. Suite à cette affirmation, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il ne répondrait pas aux « mensonges de propagande du Hamas ».
Cette possible libération, qui intervient trois jours après celle de deux Américaines, n’a pas été confirmée dans l’immédiat par les autorités israéliennes.
Le Hamas n’a pas précisé la nationalité des deux otages, laissant toutefois entendre qu’elles étaient Israéliennes.
Les principales chaînes de télévision israéliennes, la 12 et 13, citant des sources politiques anonymes, ont rapporté que ces deux otages seraient prochainement libérées – sans accord plus large, comme certains médias ont pu le rapporter précédemment, selon lesquels 50 personnes ayant la double nationalité auraient été en voie d’être libérées ou de faire l’objet de négociations.
Selon la Douzième chaine, ces otages se nomment Nurit Cooper, 79 ans, et Yocheved Lifshitz, 85 ans, et leurs proches auraient été informés de leur libération. Toutes deux ont été kidnappées chez elles, au kibboutz Nir Oz. Leurs maris se trouvent toujours à Gaza.
Une chaine de télévision égyptienne a elle aussi rapporté l’information d’une libération de ces deux otages ce lundi soir, indiquant qu’elles avaient été remises aux autorités égyptiennes et à la Croix-Rouge au poste-frontière de Rafah.
Plus de 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux ont été recensés par Israël et emmenés à Gaza par le Hamas le 7 octobre.