Israël en guerre - Jour 495

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Les otages Nurit Cooper, 79 ans, et Yocheved Lifshitz, 85 ans, libérées de Gaza

Les États-Unis ont envoyé "plusieurs" conseillers militaires en Israël ; Deri affirme que l'armée n'est pas prête pour l’offensive et rejette la responsabilité des retards sur les politiciens ; Des tentes installées à Ramat Gan pour les personnes déplacées

  • Nurit Cooper, 79 ans, à gauche, et Yocheved Lifshitz, 85 ans. (Autorisation)
    Nurit Cooper, 79 ans, à gauche, et Yocheved Lifshitz, 85 ans. (Autorisation)
  • De la fumée s’élevant après une frappe aérienne israélienne dans la bande de Gaza, vue du sud d'Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : Ariel Schalit/AP Photo)
    De la fumée s’élevant après une frappe aérienne israélienne dans la bande de Gaza, vue du sud d'Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : Ariel Schalit/AP Photo)
  • Des membres de l'unité tactique Yamas avec un membre de l'équipe Zaka, au kibboutz Beeri, le 22 octobre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
    Des membres de l'unité tactique Yamas avec un membre de l'équipe Zaka, au kibboutz Beeri, le 22 octobre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
  • Une photo prise depuis la ville de Sderot, dans le sud d'Israël, montrant des roquettes tirées vers Israël depuis la bande de Gaza, le 23 octobre 2023. (Crédit : Jack Guez / AFP)
    Une photo prise depuis la ville de Sderot, dans le sud d'Israël, montrant des roquettes tirées vers Israël depuis la bande de Gaza, le 23 octobre 2023. (Crédit : Jack Guez / AFP)
  • Des soldats israéliens s'entraînant à tirer avec leurs fusils dans un champ près de Sderot, le 23 octobre 2023. (Crédit : Thomas COEX/AFP)
    Des soldats israéliens s'entraînant à tirer avec leurs fusils dans un champ près de Sderot, le 23 octobre 2023. (Crédit : Thomas COEX/AFP)
  • Des hommes ultra-orthodoxes qui ont décidé de s'engager pendant la guerre entre Israël et le Hamas, devant les bureaux de recrutement de l’armée israélienne, à Tel HaShomer, à proximité de Tel Aviv, le 23 octobre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
    Des hommes ultra-orthodoxes qui ont décidé de s'engager pendant la guerre entre Israël et le Hamas, devant les bureaux de recrutement de l’armée israélienne, à Tel HaShomer, à proximité de Tel Aviv, le 23 octobre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
  • Ce qu'il reste d'un bâtiment suite d'une attaque de terroristes palestiniens le 7 octobre du kibboutz Beeri près de la frontière avec Gaza, le 22 octobre 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP)
    Ce qu'il reste d'un bâtiment suite d'une attaque de terroristes palestiniens le 7 octobre du kibboutz Beeri près de la frontière avec Gaza, le 22 octobre 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP)
  • Des personnes en deuil assistant aux funérailles de David Caroll tué au kibboutz Beeri par des terroristes du Hamas le 7 octobre, au kibboutz Revivim, dans le sud d'Israël, le 22 octobre 2023. (Crédit : Francisco Seco/AP Photo)
    Des personnes en deuil assistant aux funérailles de David Caroll tué au kibboutz Beeri par des terroristes du Hamas le 7 octobre, au kibboutz Revivim, dans le sud d'Israël, le 22 octobre 2023. (Crédit : Francisco Seco/AP Photo)
  • Des sympathisants israéliens montrant des pancartes avec les visages et les noms des personnes prises en otage et détenues à Gaza, lors d'une manifestation à Trafalgar Square, à Londres, le 22 octobre 2023. (Crédit : Frank Augstein/AP Photo)
    Des sympathisants israéliens montrant des pancartes avec les visages et les noms des personnes prises en otage et détenues à Gaza, lors d'une manifestation à Trafalgar Square, à Londres, le 22 octobre 2023. (Crédit : Frank Augstein/AP Photo)
  • Une femme jetant du riz et des fleurs alors que des personnes portent le cercueil du terroriste du Hezbollah Bilal Nemr Rmeiti, qui a été tué par un bombardement israélien, lors de sa procession funéraire dans le village de Majadel, au Sud-Liban, le 22 octobre 2023. (Crédit : Hassan Ammar/AP Photo)
    Une femme jetant du riz et des fleurs alors que des personnes portent le cercueil du terroriste du Hezbollah Bilal Nemr Rmeiti, qui a été tué par un bombardement israélien, lors de sa procession funéraire dans le village de Majadel, au Sud-Liban, le 22 octobre 2023. (Crédit : Hassan Ammar/AP Photo)

Blinken échange avec des dirigeants des communautés juive et arabe

De gauche à droite : la secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo, le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le président américain Joe Biden lors d'une réunion avec le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans la salle du Cabinet de la Maison Blanche, le 20 octobre 2023, à Washington. (Crédit : Photo AP/Evan Vucci)
De gauche à droite : la secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo, le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le président américain Joe Biden lors d'une réunion avec le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans la salle du Cabinet de la Maison Blanche, le 20 octobre 2023, à Washington. (Crédit : Photo AP/Evan Vucci)

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a tenu des réunions séparées plus tôt dans la journée avec des dirigeants des communautés juive et arabe américaine pour discuter de la guerre en cours à Gaza.

« Au cours de ces deux discussions, le secrétaire a condamné les horribles attaques terroristes du Hamas contre Israël, a réaffirmé l’engagement sans faille des États-Unis envers la sécurité d’Israël, a décrit ses récents engagements et ses voyages au Moyen-Orient, et a décrit les efforts des États-Unis pour veiller à ce que tous les civils soient protégés et pour empêcher l’extension du conflit », a indiqué le Département d’État.

Blinken « a souligné qu’aucune vie civile ne valait plus qu’une autre – qu’elle soit chrétienne, juive ou musulmane – et a souligné les efforts continus des États-Unis pour faciliter un flux constant d’aide humanitaire aux civils à Gaza, alors que nous travaillons avec des partenaires de la région pour sécuriser la vie des civils et la libération d’otages supplémentaires », a déclaré le Département d’État. « Il a clairement indiqué que les États-Unis continuaient de soutenir le peuple palestinien et une solution à deux États et a réitéré que le Hamas ne représentait pas les Palestiniens. »

« Il a fermement condamné les incidents racistes, antisémites, islamophobes et anti-palestiniens, y compris les violences épouvantables dans ce pays et dans le monde, et a souligné que la haine n’avait pas sa place en Amérique ni ailleurs. Le secrétaire a invité les participants à partager leurs points de vue, a écouté les idées avancées et s’est engagé à ce que le ministère reste en contact étroit avec leurs organisations et les différentes communautés au sens large », indique le communiqué américain.

La Fondation Edmond de Rothschild crée un fonds d’urgence de 20 millions de shekels

La baronne Ariane de Rothschild a annoncé la création d’un fonds d’urgence d’un montant total de 20 millions de shekels qui visera à fournir un soutien immédiat afin de renforcer la résilience émotionnelle, psychologique, sociale et communautaire des personnes directement touchées par le massacre du 7 octobre et la guerre. Le fonds vise à aider à faire face aux défis et au stress émotionnel important vécus par des centaines de milliers de personnes.

La Baronne de Rothschild a déclaré que le fonds avait déjà alloué les fonds nécessaires pour remplir sa mission et démarrer ses activités dans les plus brefs délais.

Des lignes d’assistance téléphonique, des formations professionnelles et un soutien aux populations et aux communautés qui ont été contraintes de quitter leur foyer seront notamment proposées.

Les opérations du fonds d’urgence visent aussi à aider au développement d’infrastructures essentielles, facilitant le retour des personnes et des communautés vers un quotidien normal.

Parallèlement à la création du fonds d’urgence, l’organisation Edmond de Rothschild Partnerships, branche dirigeante de la Fondation, mène le projet « Makom La-Darom », une collaboration avec la Fondation Azrieli, la Fondation Mobileye, Hadassah et le kibboutz Tzuba. Grâce à ce projet, un soutien complet est offert aux familles de la région de Gaza et des régions du sud, avec des repas, des activités pour les enfants, des réponses psychologiques et médicales et un lien avec la communauté.

Michael Kliger, vice-président de la Fondation Edmond de Rothschild, a noté que la famille Rothschild, dirigée par la baronne Ariane de Rothschild, se tenait aux côtés de l’État d’Israël dans ces moments difficiles afin d’assurer et de soutenir l’existence et la prospérité d’Israël sur le long terme.

Un conducteur du métro de Londres suspendu après avoir apparemment mené un chant pro-palestinien

Des passagers chantent « Palestine libre » dans le métro à Londres, le 21 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X)
Des passagers chantent « Palestine libre » dans le métro à Londres, le 21 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran/X)

Un conducteur du métro de Londres a été suspendu lundi après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux où on l’entend apparemment diriger au micro un chant de soutien aux Palestiniens avec des passagers, a annoncé l’opérateur des transports londonien TfL.

L’incident a eu lieu samedi, lorsque des dizaines de milliers de personnes ont participé à Londres à une manifestation pour soutenir les Palestiniens, deux semaines après l’attaque sanglante du Hamas en Israël qui a entraîné une violente riposte dans la bande de Gaza.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux et filmée dans une rame de métro bondée, on entend une personne parler dans le micro servant habituellement au conducteur à communiquer avec les personnes dans la rame, et dire « free », tandis que les passagers répondent « Palestine ».

« Nous avons enquêté de manière urgente et approfondie sur les images montrant un conducteur de métro utilisant le système de sonorisation à mauvais escient pour diriger des chants dans un train de la Central Line samedi. Un conducteur a maintenant été identifié et suspendu pendant que nous continuons d’enquêter » sur cet incident, a indiqué Glynn Barton, chef des opérations de Transport for London (TfL) dans une déclaration transmise à l’AFP.

Samedi, la police des transports (British Transport Police) avait indiqué « être au courant » de l’incident et « enquêter » avec TfL.

« Beaucoup de gens trouveront cela menaçant », avait réagi samedi le secrétaire d’État à la Sécurité Tom Tugendhat, commentant sur X (ex-Twitter) la vidéo.

L’ambassade d’Israël au Royaume-Uni a elle jugé, aussi sur X, « profondément troublant de constater une telle intolérance dans les métros londoniens ».

Tsahal frappe des postes du Hezbollah en réponse aux tirs

L’armée israélienne affirme avoir frappé des sites du Hezbollah, notamment un poste militaire et une tour de guet, vraisemblablement dans le sud du Liban.

L’armée affirme que ces frappes sont une réponse aux projectiles lancés depuis le territoire libanais lundi.

Une vidéo montre deux bâtiments être touchés par des frappes aériennes.

Attaque en Syrie contre les forces américaines, pas de blessés – Pentagone

Les forces américaines ont été prises pour cible par une attaque de drones lundi en Syrie qui n’a pas fait de blessé, a indiqué le Pentagone après qu’un groupe terroriste local a dit avoir lancé des drones contre la coalition.

« Il y a eu une tentative d’attaque de drone à Al-Tanf en Syrie », base stratégique près des frontières jordanienne et irakienne, a déclaré à la presse le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder.

Deux drones d’attaque ont été « abattus » à l’aide de « système de défense », sans qu’aucune blessure ne soit à déplorer parmi les forces américaines, a-t-il indiqué, sans fournir davantage de détails.

La Maison Blanche a toutefois accusé lundi l’Iran de « faciliter activement » les attaques sur des bases où les États-Unis stationnent des soldats au Moyen-Orient.

Depuis mercredi, au moins cinq attaques au drone et à la roquette ont ciblé trois bases irakiennes où sont déployées des troupes américaines et de la coalition internationale antijihadistes. L’une d’entre elles a fait des « blessés légers », selon l’armée américaine. La plupart des attaques ont été revendiquées par un groupe baptisé « Résistance islamique en Irak » sur des chaînes Telegram affiliées aux factions chiites fidèles à l’Iran, ennemi juré d’Israël, cible d’une attaque meurtrière d’une ampleur sans précédent le 7 octobre par le groupe terroriste palestinien du Hamas, qui a été prélude à d’intenses frappes israéliennes sur la bande de Gaza.

Or lundi le groupe nommé « Résistance islamique en Irak » a revendiqué avoir lancé ses drones contre les forces américaines à Al-Tanf et Al-Malikiyah, en Syrie, pays où Washington compte environ 900 soldats qui combattent l’organisation État islamique.

Les États-Unis ont annoncé dimanche le renforcement de leur dispositif militaire dans la région et mis en garde l’Iran et des organisations armées alliées contre tout élargissement du conflit au Proche-Orient.

Le Hamas publie une vidéo montrant la remise des deux otages

Les Brigades al-Qassam du Hamas ont publié une vidéo montrant les otages Nurit Cooper et Yocheved Lifshitz être remises à la Croix-Rouge.

Dans la vidéo, les deux femmes, vêtues de robes violettes identiques, marchent en chancelant en tenant les mains d’hommes armés masqués, qui leur proposent également des collations et des boissons. Toutes deux semblent terrifiées sur une large partie des images.

Les deux femmes se dirigent ensuite vers un véhicule où attend une personne portant un gilet de la Croix-Rouge. Juste avant la fin de la vidéo de propagande, Lifshitz se retourne pour serrer la main d’un des terroristes avant de s’éloigner.

Netanyahu termine sa réunion avec les responsables de la défense

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenu une réunion avec le ministre de la Défense Yoav Gallant et d’autres responsables de la défense, a indiqué son bureau, publiant une photo de lui s’adressant au chef du Mossad, David Barnea, et au chef du Shin Bet, Ronen Bar.

Netanyahu n’a pas encore commenté la libération des otages israéliennes Nurit Cooper et Yocheved Lifshitz.

Selon la Douzième chaîne, Cooper et Lifshitz sont emmenées à l’hôpital Ichilov de Tel Aviv, à côté du siège du ministère de la Défense, où Netanyahu a tenu sa réunion.

Le bureau de Netanyahu a publié une vidéo de lui assis à côté de Gallant et du chef de Tsahal Herzi Halevi, insistant avec véhémence sur le fait que les trois responsables étaient sur la même ligne conductrice, après que des informations ont fait état de sérieux désaccords entre eux.

« Nous travaillons ensemble, à poings fermés, pour un seul objectif : éliminer le Hamas », a déclaré Netanyahu.

Les deux otages libérées de Gaza remises aux autorités israéliennes

Les deux otages libérées de Gaza, Yocheved Lifshitz et Nurit Cooper, ont été remises à l’armée israélienne. Elles se dirigent vers un hôpital en Israël, dont des chambres ont été préparées pour elles, et y retrouveront leurs proches, indique le bureau du Premier ministre dans un communiqué.

Le communiqué remercie l’Égypte « pour son aide » et la Croix-Rouge « pour son rôle important en matière de sauvetage de vies » et indique que l’armée israélienne a également joué un rôle dans leur libération.

« Tsahal et les forces de sécurité ont beaucoup œuvré ces derniers jours par tous les canaux pour obtenir leur libération et surmonter les nombreux obstacles posés par le Hamas », indique le communiqué.

Tsahal neutralise une unité terroriste dans le sud du Liban

L’armée israélienne a indiqué avoir mené une frappe de drone contre une cellule terroriste dans le sud du Liban.

L’armée israélienne a affirmé que la cellule se préparait à lancer des roquettes sur la région du Mont Dov, à la frontière nord.

Il s’agit de la quatrième cellule frappée aujourd’hui par Tsahal, après des attaques répétées de missiles et de roquettes par le Hezbollah et par les factions terroristes palestiniennes alliées.

Le renforcement militaire américain au Proche-Orient fait risquer une « escalade » – Russie

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, participant à une conférence de presse conjointe à Moscou, en Russie, le 23 décembre 2022. (Crédit : Evgenia Novozhenina/ Pool Photo via AP)
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, participant à une conférence de presse conjointe à Moscou, en Russie, le 23 décembre 2022. (Crédit : Evgenia Novozhenina/ Pool Photo via AP)

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a estimé lundi que le renforcement militaire américain en cours au Proche-Orient faisait courir le risque d’une « escalade » du conflit entre Israël et le Hamas.

Evoquant lors d’une réunion diplomatique régionale à Téhéran l’envoi par les États-Unis de navires de guerre au Proche-Orient, M. Lavrov a jugé que « plus un État prend des mesures proactives de ce type, plus le risque, le danger d’escalade du conflit est grand ».

Il a estimé que les États-Unis étaient « déjà parmi les pays qui interviennent le plus » dans ce conflit.

M. Lavrov a pour autant affirmé que l’action de Washington ainsi que celle de l’Union européenne étaient nécessaire pour parvenir à un règlement diplomatique. « Nous devons agir sur la base du potentiel collectif des pays de la région et de l’Union européenne, et probablement, des États-Unis, et il est difficile de se passer d’eux », a-t-il dit.

Le chef de la diplomatie russe s’exprimait en marge d’une rencontre à Téhéran avec ses homologues iranien, turc, arménien et azerbaïdjanais destinée à trouver une issue aux tensions entre Erevan et Bakou sans les Occidentaux.

Selon M. Lavrov, les participants ont aussi évoqué le conflit israélo-palestinien et ont eu « des positions très proches ».

« La Russie n’accepte aucune manifestation de terrorisme, aucune manifestation de violence en violation du droit humanitaire international, y compris l’usage indiscriminé de la force », a encore déclaré M. Lavrov face aux journalistes.

France : Plus de 300 personnes « arrêtées » pour actes ou menaces antisémites – Borne

Élisabeth Borne a annoncé lundi, lors d’un débat à l’Assemblée nationale, que plus de 300 personnes avaient été arrêtées en France pour des « actes ou menaces antisémites » depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

« Depuis le 7 octobre, plus de 300 personnes ont été arrêtées pour des actes ou menaces antisémites », a indiqué la Première ministre en conclusion de ce débat, qui était consacré à la situation internationale.

« La plateforme Pharos qui recueille et traite les signalements de contenus haineux en ligne a reçu plus de 4 000 alertes. Plus de 300 ont été transmis à la justice afin que les auteurs soient retrouvés et sanctionnés », a par ailleurs ajouté Mme Borne.

Le 17 octobre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait fait état de « 183 interpellations » qui avaient eu lieu en France pour « actes antisémites » depuis le 7 octobre.

Il avait également fait état de « 327 actes antisémites » depuis le 7 octobre et de « 3 176 signalements » sur la plateforme Pharos, dont « 281 transmissions à la justice ».

Obama critique la décision israélienne de couper l’approvisionnement en nourriture, eau et électricité à Gaza

L’ancien président américain Barak Obama a déclaré que la décision d’Israël de couper l’approvisionnement en nourriture, en eau et en électricité à Gaza « menaçait non seulement d’aggraver une crise humanitaire croissante [mais] pourrait encore durcir les actions palestiniennes pendant des générations, éroder le soutien mondial à Israël, faire le jeu des Palestiniens et des [ennemis] d’Israël et saper les efforts à long terme visant à instaurer la paix et la stabilité dans la région ».

Ces critiques ont été émises dans une longue déclaration publiée par Obama, la deuxième depuis le début du conflit, après que ses premiers commentaires se soient largement concentrés sur la condamnation du Hamas et sur l’offre de soutien américain à Israël.

Obama soutient l’approche du président américain Joe Biden, qui inclut un soutien diplomatique et militaire à Israël, tout en exhortant l’armée israélienne à respecter le droit international et à limiter les pertes civiles.

Il appelle la communauté internationale à dialoguer avec les dirigeants palestiniens qui reconnaissent Israël afin de parvenir à une solution à deux États, reconnaissant que les précédents dirigeants avaient rejeté les offres de paix antérieures et que « le mouvement des colons avait trop souvent reçu le soutien tacite ou explicite de la part du gouvernement israélien ».

Un cessez-le-feu à Gaza ne pourra être évoqué qu’après la libération de tous les otages, affirme Biden

Des discussions sur un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas ne seront possibles qu’après la libération de tous les otages retenus par le groupe terroriste palestinien, a affirmé lundi Joe Biden.

« Les otages doivent être libérés, ensuite on pourra discuter », a déclaré le président américain lorsqu’interrogé sur son soutien à un accord « otages contre cessez-le-feu ». Joe Biden s’est ensuite excusé de devoir quitter un événement à la Maison Blanche promouvant son programme économique en amont de l’élection présidentielle de 2024, affirmant qu’il devait se rendre dans la salle de crise du bâtiment pour « un autre problème qu'(il devait) traiter ».

Ses déclarations sont intervenues peu après l’annonce par le Hamas de la libération de deux otages enlevées en Israël.

Lors d’un appel avec le pape François dimanche, Joe Biden a évoqué le conflit entre Israël et le Hamas ainsi que la situation humanitaire à Gaza. « Le pape et moi sommes sur la même longueur d’onde, il était très, très, très intéressé par ce que nous faisons », a déclaré lundi le président américain. Ajoutant qu’il avait « expliqué quel était le projet » de soutien américain envers Israël, Joe Biden a dit que le souverain pontife « y était totalement favorable ».

Des photos et vidéos montrent les otages libérées dans des ambulances après leur libération

Nurit Cooper (à gauche) et Yocheved Lifshitz. (Autorisation)
Nurit Cooper (à gauche) et Yocheved Lifshitz. (Autorisation)

Des images et des vidéos diffusées à la télévision égyptienne montrent Yocheved Lifshitz et Nurit Cooper allongées dans des ambulances alors que les médecins les examinent, au poste-frontière de Rafah.

Lifshitz a l’air détendue, tandis que Cooper semble quelque peu mal à l’aise.

Âgées de 79 et 85 ans, elles ont été libérées plus tôt dans la soirée de Gaza par le Hamas.

Toutes deux avaient été kidnappées par le groupe terroriste chez elles, au kibboutz Nir Oz, le 7 octobre. Leurs maris se trouvent toujours à Gaza.

Plus de 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux ont été recensés par Israël et emmenés à Gaza par le Hamas le 7 octobre.

Yocheved Lifshitz dans une ambulance après sa libération de captivité du Hamas, le 23 octobre 2023. (Capture d’écran)
Nurit Cooper dans une ambulance après sa libération du Hamas, le 23 octobre 2023. (Capture d’écran)

L’ambassade d’Israël à Bruxelles comme potentielle cible d’adolescents radicalisés

Trois adolescents radicalisés arrêtés fin août et début septembre en France et inculpés par un juge antiterroriste à Paris auraient envisagé une « action violente au préjudice de la représentation diplomatique israélienne en Belgique », a indiqué lundi une source judiciaire. L’enquête avait été ouverte en juin à la suite d’une visite menée quelques semaines plus tôt chez un adolescent âgé de 15 ans en Indre-et-Loire (centre-ouest). Selon la source judiciaire, « l’exploitation de ses supports révélait une profonde adhésion à l’idéologie jihadiste et des échanges visant à commettre une action violente au préjudice de représentation diplomatique israélienne en Belgique ».

Lui et deux autres adolescents, âgés de 15 ans et 16 ans, ont ensuite été interpellés fin août puis début septembre en France et inculpé pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes. Ils échangeaient, notamment via des messageries cryptées, « sur les cibles et la fabrication d’explosifs ».

Lundi, le parquet de Bruxelles, interrogé par l’AFP, a indiqué qu’une interpellation avait également eu lieu en Belgique en lien avec ce « projet d’attentat ». Ce quatrième suspect, arrêté en juin, est aussi un mineur, qui a été placé dans un centre fermé, et l’enquête confiée à un juge d’instruction bruxelloise se poursuit, a-t-on précisé de même source.

Selon l’avocate d’un des adolescents interpellés en France, « initialement, c’était quelque chose d’assez naïf ». Interrogée sur BFM, cette avocate, Alexandra Hawrylyszyn, a ajouté que son client « ne percevait pas la gravité de ce qu’il était en train de commettre ». « Il n’avait pas la conscience de participer à une organisation terroriste ou de fomenter réellement des projets terroristes. » « Il ne pensait pas être inquiété plus que ça pour des propos qu’il échangeait sur Internet », a poursuivi l’avocate, soulignant que l’adolescent de 15 ans qu’elle défend avait été « approché par ces organisations terroristes de façon assez ludique ». « On parle de jeux en ligne, de messageries TikTok, Instagram. »

Le 15 septembre, lorsque l’AFP avait fait état de ces interpellations, le parquet national antiterroriste français (Pnat) avait confirmé qu’il « leur est effectivement reproché d’avoir, mus par une idéologie jihadiste, constitué des groupes sur les réseaux sécurisés en vue de la préparation d’une action violente ». Ils avaient créé des « groupes sur des messageries cryptées », mais « n’étaient pas à la veille de passer à l’acte », avait souligné une source proche du dossier.

Le petit-fils de Yocheved Lifshitz dit que sa famille espère qu’elle va bien et attend de la voir

Daniel Lifshitz s'exprime après avoir appris que sa grand-mère, Yocheved Lifshitz, avait été libérée par le Hamas, le 23 octobre 2023. (Capture d'écran Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Daniel Lifshitz s'exprime après avoir appris que sa grand-mère, Yocheved Lifshitz, avait été libérée par le Hamas, le 23 octobre 2023. (Capture d'écran Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Daniel Lifshitz, petit-fils de l’otage Yocheved Lifshitz libérée par le Hamas ce lundi soir, a déclaré que lui et sa famille étaient « excités et heureux » que sa grand-mère « revienne parmi nous ».

Il a indiqué qu’elle se trouvait actuellement en Égypte et qu’elle devrait bientôt rentrer en Israël, où ils espèrent la voir. La famille lui a déjà parlé, a-t-il indiqué depuis un hôtel près d’Eilat.

« On espère simplement qu’elle va bien, qu’elle est en bonne santé et on attend de la voir », a-t-il dit, un large sourire aux lèvres.

Il a ajouté qu’il espérait la libération de tous les autres otages, sans mentionner son grand-père, Oded Lifshitz, qui reste captif du Hamas.

« Nous espérons que ce n’est que le début de la libération de tous les otages », a-t-il dit.

Des Palestiniens manifestent en Cisjordanie après la mort d’un responsable du Hamas détenu par Israël

Une large manifestation s’est tenue dans la ville palestinienne de Tubas suite à la mort d’un responsable local du Hamas, Omar Daraghmeh.

L’homme a été arrêté par l’armée israélienne il y a une semaine et est décédé lundi dans une prison israélienne dans des circonstances inconnues.

Tubas est situé au nord de la Cisjordanie, entre Naplouse et Jénine, région marquée par une forte présence du Hamas et du Jihad islamique.

Le chef de Tsahal déclare que l’armée est prête pour l’offensive terrestre

Le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi (au centre) s'adresse aux commandants de la 146e division dans le nord d'Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
Le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi (au centre) s'adresse aux commandants de la 146e division dans le nord d'Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, a déclaré que les forces terrestres étaient « très bien préparées » pour une offensive dans la bande de Gaza.

« Nous voulons amener le Hamas à un point de désintégration. Sa direction, son aile militaire. C’est pourquoi nous attaquons avec une grande force. Nous tuons des commandants supérieurs, des agents, détruisons des infrastructures et agissons avec une grande détermination », a déclaré Halevi aux commandants de la 146e division dans le nord d’Israël.

« Une manœuvre dans le sud a été très bien préparée », a expliqué Halevi.

Faisant référence aux retards apparents dans l’offensive terrestre, Halevi a déclaré : « Il y a des considérations tactiques, opérationnelles et stratégiques qui nous ont demandé plus de temps, et les forces qui ont plus de temps se préparent mieux, et c’est ce que font actuellement les forces. »

Les États-Unis déclarent avoir envoyé des « conseillers militaires » en Israël

Les États-Unis ont envoyé « quelques » conseillers militaires en Israël à la suite des attaques du Hamas le 7 octobre, a indiqué la Maison Blanche.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a déclaré que les officiers avaient de l’expérience dans « le type d’opérations qu’Israël mène et pourrait mener à l’avenir » et qu’ils étaient « là-bas pour partager certaines perspectives ».

Parmi eux figurerait le lieutenant-général James Glynn du Corps des Marines, qui a auparavant aidé à diriger les forces d’opérations spéciales contre l’État islamique et a servi à Falloujah, en Irak, au cours de certains des combats urbains les plus intenses dans la région.

Kirby a également affirmé que l’Iran « facilitait activement » les attaques contre les bases américaines au Moyen-Orient.

« L’Iran continue de soutenir le Hamas et le Hezbollah, et nous savons qu’il surveille de près ces événements et, dans certains cas, facilite activement ces attaques et incite d’autres qui pourraient vouloir exploiter le conflit pour leur propre intérêt ou pour celui de l’Iran », a déclaré Kirby.

« Nous savons que l’objectif de l’Iran est de maintenir un certain niveau de déni ici, mais nous n’allons pas leur permettre de faire cela », a ajouté Kirby.

L’émissaire de Pékin au Moyen-Orient aux Émirats

L’émissaire chinois pour le Moyen-Orient, Zhai Jun, s’est rendu ce lundi aux Émirats arabes unis dans le cadre d’une tournée dans la région destinée à chercher un « apaisement » du conflit entre Israël et le Hamas, a indiqué la diplomatie chinoise. L’envoyé spécial de Pékin pour le Moyen-Orient a entamé la semaine dernière une visite dans plusieurs pays.

Après des entretiens jeudi au Qatar, Zhai Jun a assisté samedi en Egypte au « Sommet pour la paix », où la Chine a de nouveau appelé à un cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste du Hamas. Le diplomate devait participe ce lundi à une réunion portant sur les relations entre la Chine et les Émirats arabes unis, a fait savoir au préalable une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning.

Zhai Jun « prévoit de poursuivre sa visite au Moyen-Orient afin de renforcer la coordination avec les parties concernées sur la promotion d’un cessez-le-feu et un apaisement de la situation », avait indiqué Mao Ning, sans préciser d’itinéraire. Interrogée, la porte-parole n’a pas indiqué si le diplomate se rendrait en Israël et dans les Territoires palestiniens.

« La Chine estime que la force n’est pas un moyen pour résoudre le problème et que répondre à la violence par la violence ne fera qu’engendrer un cercle vicieux de vengeance », a estimé samedi Zhai Jun, selon des propos rapportés par son ministère ne faisant mention ni d’Israël ni du Hamas.

La Chine entretient traditionnellement de bonnes relations avec Israël. Mais Pékin, qui soutient depuis plusieurs décennies la cause palestinienne et considère la Palestine comme un État, milite également pour une solution à deux États.

L’Italie confirme la mort d’un deuxième ressortissant lors du massacre du 7 octobre

Antonio Tajani, ministre italien des Affaires étrangères, a confirmé la mort d’un deuxième citoyen italo-israélien dans les massacres du Hamas du 7 octobre.

Il a affirmé sur X que Liliach Le Havron, épouse d’Evitar Kipnis, dont le corps a été retrouvé la semaine dernière, avait été confirmée morte. Le couple vivait au kibboutz Beeri. Tous deux avaient initialement été portés disparus.

Un troisième citoyen italo-israélien, un jeune homme qui participait au festival de musique attaqué par le Hamas, est toujours porté disparu.

Macron va appeler à la « reprise d’un véritable processus de paix », indique l’Elysée

Le président français Emmanuel Macron participant à une vidéoconférence avec les familles des otages français détenus à Gaza après l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, au palais de l'Élysée, à Paris, le 20 octobre 2023. (Crédit : Benoit Tessier/Pool via AP)
Le président français Emmanuel Macron participant à une vidéoconférence avec les familles des otages français détenus à Gaza après l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, au palais de l'Élysée, à Paris, le 20 octobre 2023. (Crédit : Benoit Tessier/Pool via AP)

Le président français Emmanuel Macron va exprimer mardi le « soutien » de la France à « Israël et aux Français d’Israël » et proposer de relancer un « véritable processus de paix » après l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre. Il est ainsi attendu mardi à Tel Aviv, plus de deux semaines après l’attaque. D’autres étapes dans la région ne sont à ce stade pas confirmées. Emmanuel Macron a toujours indiqué qu’il s’y rendrait si un tel voyage pouvait être « utile » à la région.

« Le seul moyen d’être utile, c’est : 1, d’apporter de la solidarité à Israël ; 2, prendre des engagements très clairs contre les groupes terroristes ; 3, rouvrir une perspective politique », a indiqué la présidence française.

Au moins 30 ressortissants français ont été tués dans l’attaque, le plus lourd bilan depuis l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice dans le sud de la France, et sept sont portés disparus, dont une otage sûre et plusieurs autres probablement détenus par le Hamas à Gaza.

Le président français veut s’engager pour « la libération des otages » détenus à Gaza, « freiner l’escalade », « éviter la généralisation du conflit », « une escalade dangereuse et non maîtrisée au Moyen-Orient » et donc proposer la « réouverture d’une perspective politique ». La France réclame notamment une « pause humanitaire (qui) doit avoir dans un premier temps comme objectif principal de faciliter la libération de ceux qui sont aujourd’hui détenus ou disparus à Gaza », a relevé un conseiller présidentiel. « Nous souhaitons une pause humanitaire, une trêve humanitaire qui le cas échéant nous donne suffisamment d’espace pour construire un scénario politique qui mènerait nous l’espérons à un cessez-le feu », a-t-il ajouté. « Au-delà de cet engagement collectif qu’il faut construire contre le risque terroriste, il y a la nécessité d’ouvrir une perspective politique qui donne du corps à la seule solution qui vaille au Proche-Orient, qui est la solution à deux États », a-t-il encore indiqué en soulignant que c’était « un objectif dont la France n’a jamais dévié ». Dans ce contexte, le président « va parler de la réouverture de la perspective politique et donc va naturellement parler de ce qui est nécessaire à la création d’un Etat palestinien, non seulement l’arrêt de la colonisation, qui est une exigence que la France formule très souvent de manière très explicite auprès des autorité israéliennes, mais aussi une négociation in fine sur ce que doivent être les paramètres qui permettent d’avoir un État palestinien viable, continu, capable de vivre en paix et en sécurité avec Israël », a poursuivi la présidence.

Le Hamas déclare avoir libéré deux otages femmes ; aucune confirmation officielle

Le porte-parole des Brigades Izz ad-Din al-Qassam – la branche armée du Hamas –, qui porte le nom de guerre Abu Obeida, a affirmé que son groupe terroriste avait procédé à la libération de deux otages israéliennes détenues dans la bande de Gaza.

Abou Obeida a nommé les deux otages et affirmé qu’elles avaient été libérées pour des « raisons humanitaires », suite à une médiation égyptienne et qatarie.

Samedi, Abou Obeida a affirmé que le groupe terroriste voulait libérer ces deux mêmes otages, mais qu’Israël avait refusé. Suite à cette affirmation, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il ne répondrait pas aux « mensonges de propagande du Hamas ».

Cette possible libération, qui intervient trois jours après celle de deux Américaines, n’a pas été confirmée dans l’immédiat par les autorités israéliennes.

Le Hamas n’a pas précisé la nationalité des deux otages, laissant toutefois entendre qu’elles étaient Israéliennes.

Les principales chaînes de télévision israéliennes, la 12 et 13, citant des sources politiques anonymes, ont rapporté que ces deux otages seraient prochainement libérées – sans accord plus large, comme certains médias ont pu le rapporter précédemment, selon lesquels 50 personnes ayant la double nationalité auraient été en voie d’être libérées ou de faire l’objet de négociations.

Selon la Douzième chaine, ces otages se nomment Nurit Cooper, 79 ans, et Yocheved Lifshitz, 85 ans, et leurs proches auraient été informés de leur libération. Toutes deux ont été kidnappées chez elles, au kibboutz Nir Oz. Leurs maris se trouvent toujours à Gaza.

Nurit Cooper (à gauche) et Yocheved Lifshitz. (Autorisation)

Une chaine de télévision égyptienne a elle aussi rapporté l’information d’une libération de ces deux otages ce lundi soir, indiquant qu’elles avaient été remises aux autorités égyptiennes et à la Croix-Rouge au poste-frontière de Rafah.

Plus de 220 otages israéliens, étrangers ou binationaux ont été recensés par Israël et emmenés à Gaza par le Hamas le 7 octobre.

Les élections municipales reportées au 30 janvier 2024, décide la Knesset

Les élections municipales seront repoussées au 30 janvier 2024, au lieu du 31 octobre comme initialement prévu, après que la Knesset a finalisé une législation en temps de guerre accordant aux électeurs et aux municipalités une trêve électorale de trois mois.

Le projet de loi a été adopté avec 17 voix en troisième et dernière lecture, et zéro contre.

Le gouvernement pourra ordonner un nouveau report de la date des élections au 27 février 2024, sur recommandation de la commission de l’Intérieur de la Knesset et en attendant l’approbation de la Knesset.

Les notes explicatives accompagnant la loi citent un arrêt de la Haute Cour de Justice, qui dit : « L’existence d’un état d’urgence dans lequel une partie importante de la nation est enrôlée dans l’armée et l’autre partie du front intérieur se trouve menacée par l’ennemi risque de rendre difficile la tenue d’un processus électoral démocratique qui permettra d’atteindre ses principaux objectifs. »

Israël élimine le commandant du Hamas qui dirigeait les attaques de missiles antichar

L’armée israélienne a indiqué que, suite à une frappe aérienne ce matin, le chef du réseau de missiles guidés antichar du Hamas dans le nord de Gaza, Ibrahim al-Sakher, avait été tué.

L’armée israélienne affirme qu’al-Sakher était responsable de l’attaque au missile qui a tué le sergent d’état-major Omer Tabib pendant la guerre de mai 2021.

La famille de Tabib a été informée, a indiqué l’armée.

De plus, Tsahal a affirmé qu’al-Sakher « était responsable de la planification et de la direction de multiples attaques de missiles guidés antichar vers le territoire israélien et spécifiquement contre les soldats de Tsahal ».

Cinq commandants de la défense aérienne du Hamas tués – Tsahal

L’armée israélienne a indiqué avoir tué cinq commandants des forces aériennes du Hamas lors de frappes dans la bande de Gaza ces derniers jours.

Le dispositif aérien du Hamas, selon Tsahal, est responsable de la défense aérienne dans la bande de Gaza et a également pris « une part significative » dans les massacres du 7 octobre dans le sud d’Israël.

Le 14 octobre, Tsahal a annoncé avoir tué le chef du dispositif aérien du Hamas, Murad Abu Murad.

Ces derniers jours, Tsahal avait affirmé avoir tué quatre autres commandants œuvrant pour le dispositif aérien du Hamas.

L’armée israélienne a indiqué qu’ils s’appelaient : Moathe Abed al-Rahman, responsable de la formation de l’unité ; Othman Hamdan, commandant des défenses aériennes du quartier de Tel al-Hawa ; Muhammad Alrifi, responsable du ravitaillement de l’unité dans la ville de Gaza ; et Ghassan Shakfouh, responsable de la formation de l’unité dans le nord de Gaza.

L’armée israélienne a publié une vidéo montrant une frappe contre trois des commandants des forces aériennes, ainsi qu’un certain nombre d’autres membres de l’unité.

Hagari affirme que l’armée de l’air a ciblé aujourd’hui des bases du Hamas dans la bande de Gaza, tuant des dizaines de terroristes.

Il affirme que les frappes aériennes se concentrent sur les quartiers entourant la ville de Gaza.

« Nous continuons à frapper de toute force », a déclaré Hagari.

Réunion de l’Assemblée générale de l’ONU jeudi

L’Assemblée générale de l’ONU se réunira jeudi pour discuter de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien, a annoncé son président dans une lettre aux États membres.

Alors que le Conseil de sécurité n’a pas réussi à se mettre d’accord sur une résolution concernant cette guerre, plusieurs États, notamment la Jordanie au nom du groupe arabe, la Russie, la Syrie, le Bangladesh ou encore le Vietnam et le Cambodge, ont demandé formellement au président de l’Assemblée générale Dennis Francis de programmer cette réunion.

Washington rejette les appels au cessez-le-feu à Gaza, qui bénéficierait au Hamas

Les États-Unis ont prévenu lundi que tout cessez-le-feu à Gaza décrété par Israël profiterait au groupe terroriste palestinien du Hamas, au moment où les appels à une trêve humanitaire se font de plus en plus nombreux.

Un cessez-le-feu « donnerait au Hamas la possibilité de se reposer, de se rééquiper et de se préparer à continuer à lancer des attaques terroristes contre Israël », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’État, Matthew Miller.

« Vous pouvez comprendre parfaitement pourquoi cette situation est intolérable pour Israël, comme elle le serait pour n’importe quel pays qui a subi une attaque terroriste aussi brutale et qui continue de voir la menace terroriste à sa frontière », a-t-il affirmé.

Maison Blanche L’Iran « facilite activement » des attaques sur des bases américaines au Moyen-Orient

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale John Kirby pendant un point-presse quotidien à Washington, le 13 septembre 2023. (Crédit : AP Photo/Susan Walsh)
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale John Kirby pendant un point-presse quotidien à Washington, le 13 septembre 2023. (Crédit : AP Photo/Susan Walsh)

La Maison Blanche a accusé lundi l’Iran de « faciliter activement » les attaques de bases militaires américaines au Moyen-Orient, sur fond d’inquiétudes d’un potentiel élargissement du conflit entre Israël et le Hamas.

« L’Iran continue à soutenir le Hamas et le Hezbollah, et nous savons qu’ils surveillent de près ces événements et dans certains cas, facilitent activement ces attaques et incitent d’autres qui veulent exploiter ce conflit pour leur propre intérêt ou celui de l’Iran », a affirmé le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, à des journalistes.

Elysée : Macron va appeler à la « reprise d’un véritable processus de paix »

Le président français Emmanuel Macron va appeler mardi en Israël à la « reprise d’un véritable processus de paix » pour la création d’un Etat palestinien, au côté de celui d’Israël, ce qui implique aussi « l’arrêt de la colonisation » en Cisjordanie, a déclaré lundi l’Elysée.

« Le seul moyen d’être utile, c’est: 1- d’apporter de la solidarité à Israël 2- prendre des engagements très clairs contre les groupes terroristes 3-rouvrir une perspective politique », a indiqué la présidence française en évoquant les buts du déplacement du chef de l’Etat.

Tsahal publie la vidéo d’un terroriste du Hamas décrivant des ordres de tuer et de violer

L’armée israélienne a envoyé aux journalistes une vidéo montrant un terroriste du Hamas ayant participé à l’attaque du 7 octobre contre le sud d’Israël et admettant avoir reçu l’ordre de commettre des atrocités lors d’un interrogatoire.

Dans la vidéo, la personne, dont le visage est légèrement flouté, déclare que les tireurs ont reçu l’ordre de tuer tous ceux qu’ils voyaient, y compris de décapiter les victimes et de leur couper les jambes.

Il affirme également qu’ils ont été autorisés à violer le cadavre d’une jeune fille.

Le terroriste a été capturé lors d’une attaque au kibboutz Alumim, selon Tsahal.

Au cours de l’attaque, l’équipe de sécurité locale du kibboutz a réussi à repousser partiellement les terroristes, qui avaient déjà réussi à s’infiltrer dans une partie du kibboutz où vivaient des travailleurs étrangers. Ils y ont tué 16 ressortissants thaïlandais et népalais et en ont enlevé huit autres pour les emmener à Gaza.

Le Hamas demande à la communauté internationale un corridor d’aide permanent

Un convoi de camions transportant de l'aide humanitaire entre dans la bande de Gaza depuis l'Egypte via le poste frontière de Rafah, le 21 octobre 2023. (Crédit : Eyad BABA / AFP)
Un convoi de camions transportant de l'aide humanitaire entre dans la bande de Gaza depuis l'Egypte via le poste frontière de Rafah, le 21 octobre 2023. (Crédit : Eyad BABA / AFP)

Le groupe terroriste Hamas appelle les pays arabes et musulmans ainsi que l’ONU à intensifier leurs efforts pour ouvrir « un corridor humanitaire permanent pour la bande de Gaza » et ainsi empêcher les efforts israéliens « d’affamer les habitants de Gaza ».

Dans un communiqué publié lundi, le Hamas déclare que l’aide qui est entrée dans la bande de Gaza au cours des deux derniers jours ne couvre pas les besoins croissants de la population civile et le groupe terroriste a appelé à augmenter l’approvisionnement en carburant, en nourriture et en fournitures médicales.

Le premier convoi d’aide, composé de 20 camions, est entré dans la bande de Gaza samedi, suivi dimanche par un second convoi de 14 camions. Des centaines d’autres camions attendent d’entrer du côté égyptien du point de passage de Rafah, selon des sources de l’ONU.

Ces derniers jours, l’armée a continué à ordonner aux habitants de Gaza de se déplacer vers le sud de l’enclave côtière. Selon l’armée israélienne, quelque 700 000 personnes sur une population estimée à 1,1 million d’habitants dans le nord de la bande de Gaza ont évacué vers le sud.

Le 16 octobre, l’UNRWA, l’organisation des Nations unies qui s’occupe des réfugiés palestiniens, a accusé des membres du Hamas d’avoir volé dans ses locaux du carburant et des fournitures médicales destinés aux réfugiés.

Maison Blanche : Israël décidera de sa stratégie pour Gaza, nous ne faisons que poser des questions

Le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison-Blanche, John Kirby, affirme que les dirigeants politiques et militaires d’Israël sont ceux qui décideront de la manière dont ils mèneront leur campagne militaire à Gaza.

Le porte-parole de la Maison-Blanche a également déclaré qu’il espérait qu’un nouveau convoi d’aide humanitaire entrerait à Gaza en provenance d’Égypte dans les prochaines heures, ce qui constituerait le quatrième envoi de ce type en trois jours.

Ces remarques font suite à des informations – notamment du Times of Israel – selon lesquels l’administration Biden a demandé en privé à Israël d’attendre avant de lancer une incursion terrestre afin de donner plus de temps pour les négociations avec les otages.

Un haut fonctionnaire diplomatique a déclaré au Times of Israel que les États-Unis s’abstiendraient de faire publiquement pression sur Israël au sujet de sa stratégie militaire, tout en adoptant une approche nuancée à huis clos.

Kirby a déclaré aux journalistes lors d’un briefing que les Etats-Unis continueront à poser des questions à Israël afin de mieux comprendre sa stratégie militaire.

Il précise que l’aide militaire américaine destinée à Tsahal arrive presque quotidiennement en Israël et que les États-Unis ont pris des mesures supplémentaires pour dissuader d’autres acteurs de se joindre à la guerre.

Gallant à la Marine : Pas de recul sur l’incursion terrestre « fatale » à Gaza

Le ministre de la Défense Yoav Gallant s'entretenant avec des marins de la marine israélienne du 916e escadron de patrouille à la base navale d'Ashdod, le 23 octobre 2023. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)
Le ministre de la Défense Yoav Gallant s'entretenant avec des marins de la marine israélienne du 916e escadron de patrouille à la base navale d'Ashdod, le 23 octobre 2023. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)

Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, promet qu’Israël mènera une incursion terrestre dans la bande de Gaza, affirmant qu’il s’agira d’une attaque « fatale ».

Après avoir visité une zone proche de la côte de Gaza avec la marine israélienne, Gallant a déclaré aux forces armées qu’elles devaient « rester préparées à l’incursion parce qu’elle viendra », selon son bureau.

« Nous nous préparons minutieusement. Ce sera une attaque fatale. Il s’agira d’une attaque combinée terrestre, maritime et aérienne », a-t-il déclaré.

« Faites votre travail, préparez-vous, nous vous déploierons », a ajouté Gallant.

Cette déclaration a été publiée peu de temps après que l’armée a indiqué qu’elle attendait avec impatience l’ordre de lancer l’incursion et a expliqué que les soldats ne pouvaient pas rester indéfiniment à la frontière en état de préparation totale.

Tsahal frappe deux cellules au Liban qui préparaient des attaques de missiles

L’armée israélienne indique avoir effectué des frappes de drones contre deux autres cellules du Hezbollah au Sud-Liban qui prépareraient des attaques de missiles guidés antichars.

Tsahal précise que l’une des cellules préparait une attaque de missiles dans la région du Mont Dov et la seconde près de la communauté de Matat, dans le nord du pays.

L’armée ajoute qu’elle bombarde également la zone avec de l’artillerie.

Ces frappes aériennes constituent les deuxième et troisième cellules du Hezbollah touchées par Tsahal dans le sud du Liban aujourd’hui.

Netanyahu, Halevi et Gallant nient les informations faisant état d’un différend

Alors que des rumeurs font état de désaccords entre l’armée et le Premier ministre Benjamin Netanyahu au sujet du report de l’opération terrestre, une déclaration commune affirme qu’ils travaillent en parfaite harmonie.

« Le Premier ministre, le ministre de la Défense et le chef de Tsahal travaillent ensemble en étroite collaboration, 24 heures sur 24, pour apporter à Israël une victoire totale sur le Hamas », indique la déclaration du bureau de M. Netanyahu, du bureau du ministre de la Défense Yoav Gallant et du porte-parole de l’armée israélienne.

« Une confiance totale règne entre le Premier ministre Netanyahu, le ministre de la Défense et le chef de Tsahal, qui sont unis dans un objectif clair », poursuit le communiqué.

« Nous demandons aux médias d’agir de manière responsable et de ne pas publier d’informations mensongères qui ne font que nuire à notre unité et à notre force.

Des informations ont fait état de tensions entre Gallant et le chef de Tsahal, Herzi Halevi, d’une part, et Netanyahu, d’autre part, alors que le feu vert du Premier ministre en vue d’une incursion terrestre se fait attendre, possiblement dans l’idée de gagner du temps pour que les négociations avec les otages portent leurs fruits.

 

Londres augmente son aide humanitaire pour Gaza

Le Royaume-Uni va augmenter de 20 millions de livres (environ 23 millions d’euros) son aide humanitaire pour Gaza et « maintenir la pression diplomatique » pour permettre le passage de convois d’aide supplémentaires, a annoncé lundi le Premier ministre britannique Rishi Sunak.

« Nous nous sommes déjà engagés à verser 10 millions de livres supplémentaires (11,5 millions d’euros) de soutien supplémentaire pour aider les civils à Gaza (…) et je peux annoncer aujourd’hui (lundi) que nous allons plus loin: nous allons fournir 20 millions de livres supplémentaire d’aide humanitaire à Gaza », a déclaré Rishi Sunak, de retour d’un déplacement au Proche-Orient, devant le Parlement, ajoutant que « nous avons besoin d’un apport continu d’aide ».

Borne: la France demande une « trêve humanitaire qui pourra mener à un cessez-le feu »

La France appelle à une « trêve humanitaire » pour permettre la distribution d’aide dans la bande de Gaza, qui « pourra mener un cessez-le-feu », a déclaré sa Première ministre Élisabeth Borne devant l’Assemblée nationale.

« L’ouverture au point de passage de Rafah est encore très limitée. Nous appelons à ce que la porte de Rafah soit ouverte pour permettre de nouveaux passages » d’aide, a déclaré Mme Borne devant les députés. « La distribution d’aide exige une trêve humanitaire qui pourra mener à un cessez-le feu », a-t-elle dit.

LFI demande un « cessez-le-feu » et dénonce une France « alignée » sur les Etats-Unis

Mathilde Panot, députée et présidente du groupe La France insoumise, à l’Assemblée nationale, le 6 juillet 2022. (Crédit : BERTRAND GUAY / AFP)
Mathilde Panot, députée et présidente du groupe La France insoumise, à l’Assemblée nationale, le 6 juillet 2022. (Crédit : BERTRAND GUAY / AFP)

La présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, a demandé lundi au gouvernement de « peser de tout son poids » en faveur d’un « cessez-le-feu » au Proche-Orient, et dénoncé l’alignement de la France sur « les États Unis et sur le gouvernement israélien va-t-en guerre d’extrême-droite ».

« ‘Cessez le feu’. Voilà les mots que vous vous refusez toujours à prononcer (…) La France doit peser de tout son poids pour permettre l’adoption d’une résolution exigeant un cessez-le-feu pour arrêter cette escalade meurtrière », a déclaré Mme Panot à l’occasion d’un débat à l’Assemblée sur le Proche-Orient.

Deux blessés par des éclats d’obus à Kiryat Shmona

La police indique que deux personnes ont été blessées par des éclats d’obus à Kiryat Shmona et qu’une maison a été endommagée à la suite d’un tir de missile dans les environs.

Les deux personnes ont été identifiées par la Douzième chaîne comme étant des enfants qui se trouvaient dans un abri anti-bombes lorsque les sirènes ont retenti dans la ville, qui a été en grande partie évacuée.

Tsahal déclare qu’un missile a été lancé depuis le Liban sur un poste militaire près de Misgav Am, déclenchant les sirènes à Kiryat Shmona.

Des officiers et des démineurs sont sur place pour dégager les éclats d’obus, ajoute la police.

L’armée affirme avoir au tir.

Une ville de tentes érigée à Ramat Gan pour héberger les personnes déplacées

Une tente est installée dans un nouveau village de tentes à Kfar HaMaccabiah pour les personnes évacuées du nord et du sud d'Israël, à Ramat Gan, le 23 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran de la Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Une tente est installée dans un nouveau village de tentes à Kfar HaMaccabiah pour les personnes évacuées du nord et du sud d'Israël, à Ramat Gan, le 23 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran de la Douzième chaîne ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Une ville de tentes est en cours de construction dans le complexe Kfar Maccabiah à Ramat Gan pour héberger une partie des dizaines de milliers de personnes qui ont quitté leur domicile depuis le début de la guerre.

Amir Gissin, PDG de Maccabi World Union, explique à la Douzième chaîne que le complexe Kfar Maccabiah fournira des logements temporaires à un millier de personnes.

Des familles du sud sont déjà hébergées dans le village, et les tentes permettront aux habitants du nord d’y rester.

Les familles du nord sont attendues jeudi.

Amir Gissin, PDG de Maccabi World Union, à Kfar HaMaccabiah à Ramat Gan le 23 octobre 2023. (Crédit : Capture d’écran de la Douzième chaîne ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Gissin précise également que le nombre de personnes séjournant dans les tentes sera limité afin de s’assurer qu’elles puissent toutes se mettre à l’abri en cas de sirène de roquette dans la banlieue de Tel Aviv.Il affirme que les tentes sont suffisamment robustes pour que les personnes puissent rester au sec dans des conditions hivernales.

La ville d’Eilat, dans le sud du pays, se prépare également à installer un village de tentes pour héberger ceux qui en ont besoin.

Plus de 200 000 Israéliens sont déplacés à l’intérieur du pays, selon un porte-parole du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

La moitié d’entre eux a reçu l’ordre d’évacuer 105 localités situées près des frontières de Gaza et du Liban, tandis que l’autre moitié a quitté les zones proches du front de son propre chef, selon le gouvernement.

Ankara dément officiellement avoir expulsé le chef du Hamas hors du pays

La Turquie dément officiellement les informations selon lesquelles le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, aurait été expulsé du pays par le président Recep Tayyip Erdogan.

Les allégations selon lesquelles « le président turc Recep Tayyip Erdogan a ordonné à de hauts responsables du groupe terroriste palestinien du Hamas de quitter immédiatement la Turquie » sont totalement fausses », tweete le Centre de lutte contre la désinformation, un bureau subordonné à la présidence turque.

« Ne croyez pas ces affirmations fausses et sans fondement. »

Le journaliste d’Al-Monitor Fehim Tastekin avait déjà affirmé que Haniyeh, basé au Qatar et en Turquie, était en visite en Turquie le 7 octobre et avait été « poliment renvoyé » par les autorités turques lorsque les détails de la barbarie du Hamas contre les civils israéliens sont apparus, ainsi qu’une vidéo montrant Haniyeh offrant une prière d’action de grâce pour les atrocités commises.

Netanyahu à Mark Rutte : Cette guerre est celle de la civilisation contre la barbarie

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontrant son homologue néerlandais Mark Rutte, à Jérusalem, le 23 octobre 2023. (Crédit : Kobi Gidon/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontrant son homologue néerlandais Mark Rutte, à Jérusalem, le 23 octobre 2023. (Crédit : Kobi Gidon/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre son homologue néerlandais Mark Rutte à Jérusalem et lui dit que « nous sommes dans une bataille de la civilisation contre la barbarie ».

Reprenant une formulation qu’il utilise régulièrement, Netanyahu déclare que « le Hamas est l’État islamique, et tout comme le monde s’est uni pour vaincre l’État islamique, le monde doit s’unir contre le Hamas, s’unir avec Israël pour les vaincre ».

Rutte souligne son « respect pour ce que votre équipe fait pour essayer de repousser cette attaque et de rétablir la sécurité d’Israël. »

Borne affirme son soutien à Yaël Braun-Pivet « après les accusations ignobles » contre elle

Le Première ministre Elisabeth Borne a affirmé lundi son « soutien et celui de (son) gouvernement » à la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, après les accusations du chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon à son encontre.

« Je voulais affirmer ici mon soutien et celui de mon gouvernement à la présidente de l’Assemblée nationale, après les accusations ignobles, proférées à son encontre », a dit Mme Borne lors d’un débat sur le Proche-Orient à l’Assemblée. Dimanche, M. Mélenchon a accusé Mme Braun-Pivet d' »encourager le massacre » à Gaza en se rendant en Israël.

Borne: la France appelle Israël à une « réponse juste » face au « terrorisme » du Hamas

La Première ministre française, Elisabeth Borne, s'adresse aux représentants des médias après une présentation de GRTGaz à Bois-Colombes, au nord-ouest de Paris, le 23 juin 2022. (Crédit : Thomas Coex/AFP)
La Première ministre française, Elisabeth Borne, s'adresse aux représentants des médias après une présentation de GRTGaz à Bois-Colombes, au nord-ouest de Paris, le 23 juin 2022. (Crédit : Thomas Coex/AFP)

Elisabeth Borne a appelé Israël à « ne pas tomber dans le piège du Hamas » et à fournir une « réponse juste » face au « terrorisme » après les attaques du 7 octobre, lors d’un débat à l’Assemblée nationale, ajoutant que la France était l' »amie » d’Israël et des Palestiniens.

« Minimiser, justifier voire absoudre le terrorisme, c’est accepter qu’il frappe à nouveau demain, en Israël, en France ou partout ailleurs. Nous ne devons faire preuve d’aucune ambiguïté face à de tels crimes », a par ailleurs déclaré la Première ministre lors de ce débat avec les députés.

Deri : L’incursion terrestre a été retardée par une armée insuffisamment préparée

Le chef du Shas, le député Aryeh Deri, lors d'une réunion de son parti, à la Knesset, à Jérusalem, le 23 janvier 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le chef du Shas, le député Aryeh Deri, lors d'une réunion de son parti, à la Knesset, à Jérusalem, le 23 janvier 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le chef du Shas, Aryeh Deri, nie que l’incursion terrestre de Gaza soit retardée par des politiciens qui refusent de donner le feu vert à l’armée.

« Il n’est pas possible d’intervenir à tout moment. Je ne peux pas divulguer tous les détails, mais ce n’est pas comme si l’armée était prête et que la classe politique l’empêchait [d’envahir] », a déclaré Deri à sa faction lors d’une réunion hebdomadaire.

Le député, qui n’est pas ministre et n’a pas d’expérience militaire, est néanmoins l’un des rares hommes politiques nommés en tant qu’observateurs au sein du cabinet de guerre composé de trois personnes.

« Il y a beaucoup d’informations sans fondement qui sèment la confusion dans la société et parmi les soldats », accuse-t-il.

L’armée se dit prête à intervenir mais attend que le feu vert du cabinet, a appris le Times of Israel.

L’armée prête pour une incursion terrestre à Gaza, attend les ordres

L’armée israélienne estime que pour atteindre les objectifs de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, définis par les responsables gouvernementaux, Tsahal doit commencer son incursion terrestre dans la bande de Gaza le plus tôt possible, a appris le Times of Israel.

Israël affirme que sa guerre contre le Hamas vise à détruire l’infrastructure du groupe terroriste et s’est engagé à éradiquer l’ensemble de l’organisation.

Après 16 jours de frappes aériennes, l’armée israélienne se dit prête à lancer une incursion terrestre dans la bande de Gaza et pense pouvoir atteindre les objectifs fixés, malgré les attaques répétées du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah dans le nord.

Si l’armée devait se concentrer sur le nord plutôt que sur la bande de Gaza, elle est convaincue qu’elle pourrait changer d’orientation en quelques jours seulement. Tsahal a déjà fortement renforcé la frontière avec le Liban, mais la plupart des forces restent près de Gaza avant l’incursion terrestre.

En ce qui concerne les 222 otages confirmés détenus par le Hamas et d’autres groupes terroristes dans la bande de Gaza, l’armée se prépare à l’éventualité d’opérations de sauvetage au cours de l’incursion terrestre, selon des informations consultées par le Times of Israel.

L’armée craint que de nouvelles libérations d’otages par le Hamas ne retardent l’incursion terrestre, voire ne l’interrompent à mi-chemin. Vendredi soir, le Hamas a libéré une mère et sa fille américaines, ce qui, selon certaines informations, a entraîné le report de l’incursion terrestre.

Tsahal attend du gouvernement qu’il prenne rapidement une décision concernant l’incursion terrestre, car les forces stationnées à la frontière ne peuvent rester en état de préparation accrue que pendant un certain temps.

L’armée de l’air israélienne a jusqu’à présent mené des frappes contre plus de 10 000 cibles à Gaza appartenant au Hamas et à d’autres groupes terroristes, selon les informations.

Ces derniers jours, les frappes se sont concentrées sur l’élimination des menaces potentielles pour les forces terrestres, notamment les positions de tireurs d’élite et de missiles.

Ankara dément officiellement avoir expulsé le chef du Hamas hors du pays

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, à droite, serrant la main du chef du groupe terroriste palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh, avant leur rencontre à Istanbul, le 1er février 2020. (Crédit : Presidential Press Service via AP/Pool)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, à droite, serrant la main du chef du groupe terroriste palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh, avant leur rencontre à Istanbul, le 1er février 2020. (Crédit : Presidential Press Service via AP/Pool)

La Turquie dément officiellement les informations selon lesquelles le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, aurait été expulsé du pays par le président Recep Tayyip Erdogan.

Les allégations selon lesquelles « le président turc Recep Tayyip Erdogan a ordonné à de hauts responsables du groupe terroriste palestinien du Hamas de quitter immédiatement la Turquie » sont totalement fausses », tweete le Centre de lutte contre la désinformation, un bureau subordonné à la présidence turque.

« Ne croyez pas ces affirmations fausses et sans fondement. »

Le journaliste d’Al-Monitor Fehim Tastekin avait déjà affirmé que Haniyeh, basé au Qatar et en Turquie, était en visite en Turquie le 7 octobre et avait été « poliment renvoyé » par les autorités turques lorsque les détails de la barbarie du Hamas contre les civils israéliens sont apparus, ainsi qu’une vidéo montrant Haniyeh offrant une prière d’action de grâce pour les atrocités commises.

Mohammed Shtayyeh accuse l’Occident de donner à Israël un « permis de tuer »

Le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Mohammad Shtayyeh, à gauche, visitant un appartement endommagé par des véhicules incendiés lors d'une attaque de résidents d’implantations dans la ville de Huwara, en Cisjordanie, le 1er mars 2023. (Crédit : Majdi Mohammed/AP)
Le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Mohammad Shtayyeh, à gauche, visitant un appartement endommagé par des véhicules incendiés lors d'une attaque de résidents d’implantations dans la ville de Huwara, en Cisjordanie, le 1er mars 2023. (Crédit : Majdi Mohammed/AP)

Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne (AP) Mohammed Shtayyeh accuse les pays occidentaux de donner à Israël un « permis de tuer » dans sa guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas.

« Ce que nous entendons de la bouche des dirigeants de l’occupation sur les préparatifs d’une incursion terrestre signifie davantage de crimes, d’atrocités et de déplacements forcés », a déclaré Shtayyeh à l’ouverture d’une réunion du gouvernement de l’AP.

« Nous condamnons les déclarations qui constituent un permis de tuer et donnent à Israël une couverture politique pour commettre des massacres et répandre la destruction à Gaza », ajoute-t-il.

Le président américain Joe Biden, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, le chancelier allemand Olaf Scholz et d’autres dirigeants se sont rendus en Israël ces derniers jours et ont réaffirmé que l’Etat hébreu est « en droit de se défendre » tout en appelant le gouvernement israélien à se conformer au droit humanitaire international.

La Banque d’Israël réduit ses prévisions de croissance et maintient ses taux d’intérêt

La Banque centrale d’Israël décide de maintenir ses taux d’intérêt et de réduire ses prévisions de croissance pour 2023, alors que le shekel continue de s’affaiblir et que la guerre en cours avec le groupe terroriste palestinien du Hamas fait peser un fardeau économique sur les ménages et les entreprises.

La banque centrale maintient le taux de référence à 4,75 %, conformément aux prévisions de la majorité des économistes. La décision de politique monétaire de la banque centrale de maintenir les coûts d’emprunt inchangés pour la troisième fois depuis juillet intervient alors qu’Israël est engagé depuis plus de deux semaines dans une guerre avec le Hamas, qui a débuté le 7 octobre lorsque quelque 2 500 terroristes ont afflué en Israël par voie terrestre, maritime et aérienne, assassiné plus de 1 400 personnes, pour la plupart des civils, blessé des milliers d’autres, et capturé au moins 222 otages de tous âges dans la bande de Gaza.

En supposant que la guerre se concentre sur le front sud au cours du quatrième trimestre de l’année, l’économie devrait croître de 2,3 % en 2023 et de 2,8 % en 2024, selon les prévisions de la banque centrale. Ce chiffre est inférieur à la prévision précédente de 3 % de croissance cette année et l’année prochaine, publiée par la banque le mois dernier.

« La guerre a divers effets économiques, à la fois sur l’activité réelle et sur les marchés financiers », indique la banque centrale dans un communiqué.

La Banque centrale d’Israël « se concentre sur la stabilisation des marchés et la réduction de l’incertitude, et elle a activé un programme de vente de devises et de fourniture de liquidités sur les marchés des swaps et des pensions ».

Le déficit budgétaire du gouvernement devrait augmenter pour atteindre 2,3 % du PIB en 2023 et 3,5 % du PIB en 2024.

Le ministère de l’Agriculture demande aux Israéliens d’acheter des produits locaux

Un APC de l'armée israélienne dans un champ près de la ville de Sderot, dans le sud d'Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : Thomas Coex/AFP)
Un APC de l'armée israélienne dans un champ près de la ville de Sderot, dans le sud d'Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : Thomas Coex/AFP)

Le ministère de l’Agriculture appelle les grandes chaînes de distribution, les primeurs et les consommateurs à privilégier les produits cultivés en Israël.

Il affirme qu’il fera pression en faveur d’une loi visant à garantir que les produits israéliens soient étiquetés comme tels, afin que les consommateurs soient mieux informés et choisissent des produits locaux.

« Il s’agit d’un cri de ralliement pour défendre l’agriculture israélienne », a déclaré le directeur-général du ministère, Oren Lavi.

Une grande partie des légumes israéliens sont cultivés dans les zones proches de la frontière de Gaza, qui ont été évacuées depuis le 7 octobre, date à laquelle les terroristes palestiniens du Hamas ont lancé une offensive terroriste meurtrière dans cette zone.

Une grande partie des fruits israéliens est cultivée dans le nord, où les communautés sont également déplacées, sur fond d’escarmouches entre l’armée israélienne et des groupes terroristes tels que le Hezbollah.

Illustration : Des travailleurs étrangers travaillant dans une ferme d’oignons, le 12 août 2016. (Crédit : Yaniv Nadav/Flash90)

Les producteurs ont été durement touchés au cours des deux dernières semaines par le départ de quelque 2 000 ouvriers agricoles thaïlandais, sur lesquels les producteurs israéliens comptaient.

Des volontaires ont été recrutés pour aider à récolter les produits saisonniers et à traire les vaches.

Plus de 5 000 morts à Gaza, selon le Hamas

Le ministère de la Santé de Gaza, controlé par le groupe terroriste palestinien du Hamas, affirme que le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis le début de la campagne de bombardements israélienne s’élève à 5 087, dont plus de 400 ont été tués au cours des dernières 24 heures.

Le ministère affirme que 2 055 des victimes sont des enfants.

Ces chiffres ne peuvent être vérifiés de manière indépendante et incluent probablement la revendication du Hamas de 471 morts dans une explosion à l’hôpital al-Ahli la semaine dernière, malgré des preuves significatives montrant que l’explosion a été causée par une roquette palestinienne mal tirée et que le bilan a probablement été exagéré.

Le ministère affirme que plus de 15 000 personnes ont été blessées depuis qu’Israël a commencé à bombarder la bande de Gaza le 7 octobre, dans le but d’éradiquer le groupe terroriste après son massacre de plus de 1 400 personnes dans le sud d’Israël.

Un responsable turc dément l’info selon laquelle Ismaïl Haniyeh a été expulsé du pays

Le leader du Hamas, Ismail Haniyeh, s’exprimant lors d’une conférence de presse après sa rencontre avec le président libanais Michel Aoun, au palais présidentiel, à Baabda, à l’est de Beyrouth, au Liban, le 28 juin 2021. (Crédit : Dalati Nohra/Gouvernement officiel libanais via AP)
Le leader du Hamas, Ismail Haniyeh, s’exprimant lors d’une conférence de presse après sa rencontre avec le président libanais Michel Aoun, au palais présidentiel, à Baabda, à l’est de Beyrouth, au Liban, le 28 juin 2021. (Crédit : Dalati Nohra/Gouvernement officiel libanais via AP)

Un représentant du gouvernement turc a déclaré au Times of Israel que les informations d’Al Monitor selon lesquelles le président Recep Tayyip Erdogan aurait « expulsé » les dirigeants du Hamas, notamment Ismaïl Haniyeh, du pays ne sont pas « vraies ».

Le journaliste d’Al-Monitor Fehim Tastekin a affirmé que Haniyeh avait été « poliment renvoyé » par les autorités turques après le 7 octobre, date à laquelle est apparue une vidéo de Haniyeh offrant une prière d’action de grâce alors que les détails de la barbarie du groupe terroriste palestinien du Hamas contre les civils israéliens étaient diffusés dans les capitales du monde et dans les médias.

Un drone frappe une cellule au Liban en lisant une attaque de missiles – armée

L’armée israélienne affirme avoir mené une attaque de drone contre une cellule terroriste au Sud-Liban qui se préparerait à mener une attaque au missile guidé antichar dans la région du mont Dov, à la frontière nord.

Plus tôt dans la journée, le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que l’armée avait mené des frappes pour éliminer plus de 20 cellules du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah dans le sud du Liban depuis le début de la guerre.

Le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a fait état d’au moins 29 membres tués, apparemment par des frappes israéliennes, au cours des deux dernières semaines.

Deux drones gazaouis « déjoués », nouvelles alertes à la roquette à Sderot

L’armée israélienne déclare que deux drones lancés depuis la bande de Gaza il y a peu ont été « déjoués ».

Tsahal déclare que les drones ont pénétré dans l’espace aérien israélien, déclenchant des sirènes dans les kibboutzim de Nir Oz et Ein HaBesor, dans le sud du pays.

Le groupe terroriste palestinien du Hamas avait affirmé avoir lancé deux « drones-suicide » sur deux positions de Tsahal dans le sud.

L’armée israélienne ne précise pas comment les avions ont été abattus.

Pendant ce temps, de nouvelles sirènes de roquettes retentissent à Sderot et dans les localités environnantes.

Les habitants d’Akko signalent une détonation après le déclenchement des sirènes

Les habitants de la région d’Akko rapportent avoir entendu une forte explosion dans la région, indiquant une possible interception ou l’impact d’une roquette.

Le service de secours du Magen David Adom (MDA) indique qu’il n’y a pas de blessés.

La région se trouve à 17 kilomètres de la frontière libanaise et à 160 kilomètres de la frontière de Gaza, les deux sources de tir les plus probables.

Bezalel Smotrich défend la réponse économique à la guerre

Le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich participant à une conférence de presse au ministère des Finances, à Jérusalem, le 19 octobre 2023. (Crédit : Noam Revkin Fenton/Flash90)
Le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich participant à une conférence de presse au ministère des Finances, à Jérusalem, le 19 octobre 2023. (Crédit : Noam Revkin Fenton/Flash90)

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, répond aux critiques concernant les mesures économiques prises par le gouvernement pendant la guerre, en déclarant que son plan est une réponse rapide visant à maintenir l’économie en activité.

« L’objectif est la continuité de l’économie israélienne. Nous voulons que l’économie fonctionne autant que possible, même pendant la guerre », a déclaré Smotrich, s’adressant aux médias avant la réunion de la faction de son parti d’extrême-droite, HaTzionout HaDatit, à la Knesset.

Faisant allusion à la frustration causée par les 14,7 milliards de shekels de fonds discrétionnaires qui ont été alloués à des intérêts politiques, Smotrich réaffirme que le budget de l’État israélien pour 2023-2024 est en train d’être réévalué afin de soutenir l’effort de guerre.

« Toutes les priorités du budget sont modifiées à la lumière de la guerre », déclare-t-il.

Le gouvernement a été largement critiqué pour avoir été trop lent à réagir alors que l’économie montrait des signes de tension dans le contexte de la guerre, et pour avoir laissé les citoyens sans soutien.

L’alerte à l’infiltration de drones retentit à Nir Oz et Ein HaBesor

Une alerte à l’infiltration de drones a été déclenchée dans les kibboutzim de Nir Oz et Ein HaBesor, près de la frontière avec la bande de Gaza.

Le groupe terroriste palestinien du Hamas affirme avoir lancé deux drones depuis la bande de Gaza sur des positions militaires israéliennes dans le sud d’Israël.

Les sirènes retentissent dans un contexte de tirs répétés de roquettes sur Israël depuis la bande de Gaza.

Une école célèbre le 9e anniversaire d’Ohad Zichri, retenu en captivité à Gaza

Une affiche pour une campagne israélienne organisée pour l'anniversaire d'un petit garçon pris en otage par le Hamas à Gaza,le 23 octobre 2023. (Autorisation)
Une affiche pour une campagne israélienne organisée pour l'anniversaire d'un petit garçon pris en otage par le Hamas à Gaza,le 23 octobre 2023. (Autorisation)

Une école de Bnei Brak organise un événement pour marquer le 9e anniversaire d’Ohad Zichri, un garçon israélien qui fait partie de la trentaine d’enfants et de bébés détenus par des terroristes à Gaza.

L’événement a lieu à l’école où Keren, la mère d’Ohad, enseigne. Elle et les grands-parents de l’enfant, Avraham et Ruti, ont également été enlevés et emmenés à Gaza depuis le kibboutz Nir Oz lors de l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre.

« Il s’agit d’une fête virtuelle pour un enfant pris en otage. Ce n’est pas n’importe quel enfant, c’est notre enfant », déclare la directrice de l’école, Rachel Stein.

S’adressant à Ohad, elle lui dit : « Sois fort, souviens-toi que nous t’attendons. »

Avi, le père d’Ohad, dit qu’il a désespérément besoin d’informations.

« Je veux juste un indice pour savoir où ils sont », explique Avi à la Douzième chaîne. « Il porte des lunettes. Peut-être qu’il ne les a plus. »

« Comment vont-ils ? Ce sont les pensées qui me traversent l’esprit », ajoute-t-il.

Le public a été invité à envoyer des cartes d’anniversaire à Ohad via KIDnappedBday@washington.mfa.gov.il ou à signer la carte électronique à ici.

800 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie depuis le début de la guerre

Des tireurs palestiniens lors des funérailles d'un homme tué au cours d'un raid militaire dans le camp de réfugiés de Nur Shams à Tulkarem, en Cisjordanie, le 20 octobre 2023. (Crédit :  Nasser Ishtayeh/Flash90)
Des tireurs palestiniens lors des funérailles d'un homme tué au cours d'un raid militaire dans le camp de réfugiés de Nur Shams à Tulkarem, en Cisjordanie, le 20 octobre 2023. (Crédit : Nasser Ishtayeh/Flash90)

L’armée israélienne a indiqué que ses soldats avaient arrêté 800 Palestiniens recherchés par Israël dans toute la Cisjordanie – dont 500 qui sont directement affiliés au Hamas – depuis que la guerre a commencé, le 7 octobre.

37 membres du Hamas ont été arrêtés dans la nuit de dimanche à lundi, ont précisé les militaires.

Il y a eu de nombreux affrontements entre Tsahal et les Palestiniens de Cisjordanie au cours des deux dernières semaines et plusieurs attentats terroristes ont été déjoués, a noté Tsahal.

Selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne, au moins 97 Palestiniens de Cisjordanie ont été tués par les forces israéliennes et par les résidents d’implantation, dans certains cas, depuis le 7 octobre.

Eilat prévoit de dresser un camp de tentes pour accueillir les évacués

Des hôtels au bord de la plage dans la station balnéaire d'Eilat, le 21 octobre 2015. (Crédit : Moshe Shaï/FLASH90)
Des hôtels au bord de la plage dans la station balnéaire d'Eilat, le 21 octobre 2015. (Crédit : Moshe Shaï/FLASH90)

La ville d’Eilat, dans le sud du pays, se prépare à potentiellement dresser un camp de tentes qui accueillera les plus de dizaines de milliers de personnes qui ont quitté leurs habitations, dans le nord et dans le sud du pays, depuis le début de la guerre.

« La population d’Eilat a été multipliée par deux. Plus de 60 000 évacués sont arrivés », a déclaré le maire d’Eilat, Eli Lankri, devant les caméras de la Douzième chaîne.

« Depuis le début de la guerre, ils sont restés dans nos 12 000 chambres d’hôtel, dans les centres d’accueil que nous avons ouvert pour les accueillir, dans des chambres d’hôtes et dans presque 4 000 chambres Airbnb », a-t-il continué.

« Tous les hôtels sont réservés et nous nous préparons pour la prochaine étape qui vise à recevoir les dizaines de milliers de personnes de plus qui iront apparemment à Eilat », a-t-il poursuivi.

« Nous nous intéressons à toutes les options et notamment à l’établissement d’un camp, avec des tentes. Nous avons préparé un plan, la semaine dernière, qui est dorénavant prêt et nous allons le présenter aux décisionnaires », a-t-il déclaré.

« Nous sommes en train de nettoyer quatre secteurs différents dans la ville et nous suivons de près la situation », a-t-il fait remarquer.

Plus de 200 000 Israéliens ont été déplacés dans le pays, selon un porte-parole du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

La moitié d’entre eux ont été évacués des 105 communautés situées à proximité de la frontière avec Gaza et de la frontière avec le Liban, sur ordre du gouvernement. L’autre moitié a quitté de son propre gré des secteurs proches du front.

L’armée a intercepté une « cible suspecte » dans l’espace aérien en provenance du Liban

Des soldats israéliens dans une zone de rassemblement près de la frontière israélienne avec le Liban, dans le nord d'Israël, le 22 octobre 2023. (Crédit : David Cohen/Flash90)
Des soldats israéliens dans une zone de rassemblement près de la frontière israélienne avec le Liban, dans le nord d'Israël, le 22 octobre 2023. (Crédit : David Cohen/Flash90)

L’armée israélienne a fait savoir qu’elle avait lancé un missile intercepteur du Dôme de fer en direction « d’une cible suspecte » entrée dans l’espace aérien israélien depuis le Liban.

Il pourrait s’agit d’un drone mais Tsahal n’a pas terminé son enquête.

L’alerte a été activée en raison du tir de missile, ont poursuivi les militaires.

Le Hamas n’a pas prouvé l’implication d’Israël dans l’explosion de l’hôpital -NYT

Le parking incendié de l'hôpital baptiste al-Ahli dans la ville de Gaza après une explosion nocturne, le 18 octobre 2023. (Autorisation)
Le parking incendié de l'hôpital baptiste al-Ahli dans la ville de Gaza après une explosion nocturne, le 18 octobre 2023. (Autorisation)

Le New York Times, un journal qui avait largement relayé les accusations lancées par le Hamas – qui avait affirmé qu’une explosion survenue, la semaine dernière, à l’hôpital Al-Ahli avait été causée par une frappe israélienne – dit dorénavant que le groupe terroriste n’a apporté aucune preuve, aucun élément pour soutenir ses propos.

Le ministère de la Santé dirigé par le Hamas à Gaza avait immédiatement fait savoir que l’explosion qui avait eu lieu mardi dernier avait été entraînée par un bombardement israélien.

Toutefois, Israël a apporté des éléments qui semblent prouver que la déflagration a été causée par une roquette défaillante tirée par le groupe du Jihad islamique palestinien de Gaza en direction d’Israël. Les États-Unis ont confirmé ce récit, sur la base de leurs propres renseignements et de leurs propres données.

Le New York Times a annoncé que le Hamas avait refusé les demandes de preuve attestant de la nature exacte des munitions qui ont entraîné l’explosion.

« Le missile s’est dissous comme le sel dans l’eau », a commenté auprès du journal Ghazi Hamad, responsable au sein du Hamas. « Il s’est vaporisé. Il ne reste rien ».

Dans un SMS adressé au journal, Salama Maroof, chef du bureau de presse du gouvernement dirigé par le Hamas, a écrit : « Qui a dit que nous étions dans l’obligation de présenter les vestiges de chaque roquette qui tue notre population ? De manière générale, vous pouvez venir vous-même faire vos recherches pour découvrir les preuves qui se trouvent en notre possession ».

Une enquête du Wall Street Journal soutient le narratif israélien comme c’est le cas aussi d’un dossier qui a été réalisé par CNN.

L’armée israélienne a présenté l’enregistrement une conversation entre deux officiels du Hamas – la discussion a été interceptée – disant que l’explosion avait été entraînée par une roquette du Jihad islamique palestinien qui était retombée au sol. Elle a aussi fourni des images montrant qu’il n’y avait pas de cratère sur le terrain et aucun dégât structurel dans les bâtiments avoisinants – ce qui aurait été le cas si la déflagration avait été entraînée par un bombardement israélien.

La communauté des renseignements américains avance le chiffre de 100 à 300 morts lors de cet incident à l’hôpital Al-Ahli. Un responsable européen a estimé que son côté qu’il y avait eu une cinquantaine de victimes au maximum.

Les autorités en charge de la santé du Hamas ont rapidement fait état de 500 morts, un chiffre qui a été rapidement repris partout dans le monde même s’il était impossible de vérifier ce nombre avancé de manière indépendante.

Gallant rencontre les hauts responsables de la sécurité et de la défense

Le ministre de la Défense Yoav Gallant dirigeant, une évaluation de la sécurité à la Kirya à Tel Aviv, le 23 octobre 2023. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)
Le ministre de la Défense Yoav Gallant dirigeant, une évaluation de la sécurité à la Kirya à Tel Aviv, le 23 octobre 2023. (Crédit : Ariel Hermoni/Ministère de la Défense)

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a terminé une évaluation avec les hauts responsables de la sécurité et de la défense au quartier général de l’armée à Tel Aviv, selon son bureau.

Ont participé à la réunion le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, le chef de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet, Ronen Bar, le directeur  de l’agence de renseignement du Mossad, David Barnea, le directeur-général du ministère de la Défense, le général de division (res.) Eyal Zamir, et le général de division (res.) Nitzan Alon, qui commande les efforts de renseignement pour retrouver les otages détenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza, ainsi que d’autres responsables de l’armée et de la défense.

L’ex-Premier ministre Bennett : J’ai ma part de responsabilité dans l’attaque du 7 octobre

L'ancien Premier ministre Naftali Bennett s'exprimant devant les caméras de la Douzième chaîne dans le sud d'Israël, le 9 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)
L'ancien Premier ministre Naftali Bennett s'exprimant devant les caméras de la Douzième chaîne dans le sud d'Israël, le 9 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)

L’ancien Premier ministre Naftali Bennett déclare qu’il endosse également la responsabilité des échecs stupéfiants qui ont conduit à l’assaut dévastateur du groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre.

« Je suis bien sûr également responsable. J’ai été Premier ministre pendant 12 mois. Il y a des choses que je n’ai pas eu le temps de faire avant que le gouvernement ne soit dissout. Il est certain que j’en porte la responsabilité », déclare-t-il.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’a pas encore déclaré publiquement qu’il assumerait une part de responsabilité dans les échecs qui ont conduit à l’attaque du Hamas, au cours de laquelle plus de 1 400 personnes ont été tuées – pour la plupart des civils – et au moins 212 autres ont été prises en otage à Gaza.

Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, et le chef de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet, Ronen Bar, ont déjà pris leurs responsabilités, tout comme le ministre de la Défense, Yoav Gallant, et le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, également ministre délégué de la Défense.

Selon un sondage publié vendredi, 80 % des Israéliens estiment que Netanyahu devrait faire de même.

Le Premier ministre grec arrive en Israël pour rencontrer Netanyahu

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis atterrit en Israël pour rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte et le président français Emmanuel Macron doivent également atterrir aujourd’hui en Israël et rencontrer Netanyahu.

Eli Cohen se rend à New York avec les familles des otages de Gaza

Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen lors d'une interview au ministère des Affaires étrangères, à Jérusalem, le 12 juin 2023. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)
Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen lors d'une interview au ministère des Affaires étrangères, à Jérusalem, le 12 juin 2023. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)

Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen se rendra à New York ce soir pour s’exprimer devant le Conseil de sécurité des Nations unies mardi sur les attaques du Hamas et la guerre d’Israël contre le groupe terroriste palestinien.

Le ministère des Affaires étrangères indique au Times of Israel qu’il sera accompagné de familles d’Israéliens kidnappés par le Hamas et qu’il participera à des événements avec ces familles à New York.

Il devrait également rencontrer le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ainsi que d’autres ministres des Affaires étrangères qui seront présents, mais cet entretien n’a pas encore été finalisé.

L’armée a frappé 20 cellules du Hezbollah depuis le début de la guerre

Un obus de l'artillerie israélienne explosant au-dessus d'une maison à al-Bustan, un village libanais frontalier avec Israël, au sud du Liban, le 15 octobre 2023. (Crédit : Hussein Malla/AP)
Un obus de l'artillerie israélienne explosant au-dessus d'une maison à al-Bustan, un village libanais frontalier avec Israël, au sud du Liban, le 15 octobre 2023. (Crédit : Hussein Malla/AP)

Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que l’armée avait mené des frappes pour éliminer 20 cellules du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah dans le sud du Liban depuis le début de la guerre.

Le Hezbollah, soutenu par l’Iran, mène quotidiennement des attaques de missiles depuis le Liban contre des positions de Tsahal et des villes du nord d’Israël depuis le début de la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas, le 7 octobre.

Un nouveau convoi d’aide entre à Gaza depuis l’Egypte

Un camion transportant de l'aide humanitaire pour la bande de Gaza traverse le poste frontière de Rafah, en Égypte, le 22 octobre 2023. (AP Photo/ Mohammed Asad)
Un camion transportant de l'aide humanitaire pour la bande de Gaza traverse le poste frontière de Rafah, en Égypte, le 22 octobre 2023. (AP Photo/ Mohammed Asad)

Un troisième convoi d’aide est entré lundi dans la bande de Gaza ont constaté des correspondants de l’AFP des côtés égyptien et palestinien du terminal de Rafah.

Samedi et dimanche déjà, « 34 camions avaient traversé Rafah », a rapporté à l’AFP un responsable du Croissant-Rouge égyptien sous le couvert de l’anonymat.

Il s’agissait des premiers convois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre après une attaque du groupe terroriste islamiste palestinien sur le sol israélien. L’ONU réclame au moins 100 camions par jour pour 2,4 millions de Gazaouis.

Ben Gvir demande l’ajout d’un ministre dans le cabinet de guerre

Le ministre de la Sécurité nationale  Itamar Ben Gvir lors d'une réunion du cabinet au bureau du Premier ministre de Jérusalem, le 10 septembre 2023. (Crédit :  Chaim Goldberg/Flash90)
Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir lors d'une réunion du cabinet au bureau du Premier ministre de Jérusalem, le 10 septembre 2023. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)

Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a demandé au Premier ministre Benjamin Netanyahu d’ajouter un ministre au sein du cabinet de guerre actuellement formé de trois personnes – un ministre qui ne serait pas issu du parti du Likud, du Premier ministre Benjamin Netanyahu, ou de HaMahane HaMamlahti, la faction de Benny Gantz.

« En tant que membre de la coalition, en tant que ministre du gouvernement et en tant que membre du cabinet, j’ai accepté votre décision unilatérale sur la composition du ‘cabinet restreint’ qui ne me comprend pas – moi, le ministre de la Sécurité nationale », a dit le leader du parti Otzma Yehudit d’extrême-droite.

« Je n’ai pas l’intention de me quereller avec vous sur le sujet même s’il serait approprié que la voix des nombreux électeurs qui nous ont accordé leur confiance et qui nous ont demandé de les représenter devrait être entendue dans ce cabinet à la taille limitée », a continué Ben Gvir dans un courrier.

« Je demande par conséquent qu’un nouveau membre, ou même un observateur, vienne s’ajouter au cabinet, » a poursuivi Ben Gvir qui a indiqué que c’était Netanyahu qui devrait désigner la personnalité concernée.

Cinq députés du parti HaMahane HaMamlahti avaient rejoint le cabinet de Netanyahu, peu de temps après le massacre commis par le Hamas, le 7 octobre, et la déclaration de guerre qui avait suivi – formant un gouvernement national d’urgence ayant pour objectif d’ajouter des décennies d’expérience sécuritaire à la prise en charge de la guerre et visant aussi à marginaliser l’influence de l’extrême-droite.

Le cabinet de guerre est actuellement constitué de Netanyahu, de Gantz et du ministre de la Défense Yoav Gallant.

Le député Gadi Eisenkot, ancien chef d’état-major, qui est membre de HaMahane HaMamlahti et Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et proche de Netanyahu, occupent des postes d’observateurs.

Environ 150 Juifs ultra-orthodoxes viennent se faire enrôler au sein de Tsahal

Des ultra-orthodoxes qui ont décidé de rejoindre l'armée dans le cadre de la guerre contre le Hamas au bureau de recrutement de Tel Hashomer, près de Tel Aviv, le 23 octobre 2023. (Crédit :  Avshalom Sassoni/Flash90)
Des ultra-orthodoxes qui ont décidé de rejoindre l'armée dans le cadre de la guerre contre le Hamas au bureau de recrutement de Tel Hashomer, près de Tel Aviv, le 23 octobre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Environ 150 haredim sont venus au bureau de recrutement de Tel Hashomer alors que l’armée israélienne a commencé à les enrôler comme volontaires dans le cadre d’une mobilisation sans précédent.

Selon le site d’information Walla, la majorité des volontaires sont issus du courant lithuanien de l’ultra-orthodoxie en Israël. Ils sont âgés de 26 à 39 ans.

Samedi, le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, avait déclaré que les militaires avaient reçu plus de 2 000 demandes de la part des haredim depuis le massacre commis, le 7 octobre, par le groupe terroriste du Hamas sur le territoire israélien.

Les femmes ultra-orthodoxes et les étudiants en yeshiva sont généralement exemptés de service militaire en raison d’un accord controversé de statu-quo. En 2017, la Haute-cour avait invalidé cette exemption juridique, ordonnant au gouvernement de faire adopter une nouvelle loi sur la conscription. Le gouvernement a depuis prolongé la politique permettant le non-recrutement des ultra-orthodoxes au sein de l’armée et les politiciens haredim cherchent, pour leur part, à faire approuver une législation qui officialiserait l’exemption de service militaire des membres de cette catégorie de la population.

De nombreux haredim pensent que l’étude de la Torah aide à protéger le peuple juif et même l’État tandis que le service militaire pourrait les éloigner de leur mode de vie strict, détournant les plus impressionnables de leur communauté.

Pour certains Israéliens non-orthodoxes, ce positionnement s’apparente souvent à un acte de désertion de la part d’un groupe qui se refuse à intégrer la société mainstream.

222 familles d’otages à Gaza auraient été informées de la détention de leur proche

Les familles des Israéliens retenus en otage à Gaza avec les photographies de leurs proches sur "la place des otages", aux abords du musée d'art de Tel Aviv, le 21 octobre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Les familles des Israéliens retenus en otage à Gaza avec les photographies de leurs proches sur "la place des otages", aux abords du musée d'art de Tel Aviv, le 21 octobre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a fait savoir que l’armée avait informé jusqu’à présent les familles de 222 otages que leur proche était retenu en captivité dans la bande de Gaza.

Il a indiqué que ce nombre comprenait un nombre d’étrangers important et qu’il avait fallu du temps pour les identifier et pour avertir les familles.

Ce chiffre n’inclut pas Judith Raanan et sa fille Natalie qui ont été libérées par le Hamas, vendredi soir.

Alors qu’il lui était demandé si l’incursion terrestre des soldats israéliens à Gaza était retardée pour accorder plus de temps à des initiatives permettant de faire libérer un plus grand nombre d’otages, Hagari a expliqué que « nous faisons tout ce qui est possible pour faire libérer les otages et pour les faire revenir chez eux ».

Vous pouvez lire les histoires de certains otages retenus en captivité à Gaza ici.

Antisémitisme: Mélenchon dénonce une « absurde police des mots » après les accusations de Braun-Pivet

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé lundi l' »absurde police des mots » de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet qui avait accusé le leader de La France insoumise d’avoir utilisé à son encontre le terme « camper », référence selon elle aux camps de concentration.

« Elle attribue au mot ‘camper’ un contenu antisémite. Cette absurde police des mots est une pitoyable diversion pour détourner l’attention de sa grave faute politique », a réagi sur X (anciennement Twitter) Jean-Luc Mélenchon, qui critique Mme Braun-Pivet pour son « soutien inconditionnel à Israël » lors d’une visite pendant le week-end à Tel-Aviv.

Le ministère de la Santé recommande aux Israéliens de se faire aider psychologiquement

Des personnes se rassemblent et allument des bougies à la mémoire des victimes israéliennes de la guerre de Gaza sur le Kikar Dizengoff, à Tel Aviv, le 13 octobre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Des personnes se rassemblent et allument des bougies à la mémoire des victimes israéliennes de la guerre de Gaza sur le Kikar Dizengoff, à Tel Aviv, le 13 octobre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Le ministère de la Santé a encouragé les Israéliens à chercher une aide psychologique pour faire face à la mort, à la souffrance et à la détresse psychiques qu’ils ressentent face aux événements sans précédent que le pays doit affronter depuis l’assaut barbare du Hamas, le 7 octobre.

Si les médicaments peuvent parfois être efficaces, le ministère a averti qu’ils n’était pas utile d’y avoir recours au stade post-traumatique aigu, en particulier sans consultation préalable avec un médecin. Il faut éviter également de chercher un refuge dans l’alcool et dans le cannabis, a-t-il noté.

« Nous soulignons que l’utilisation du cannabis n’a pas fait ses preuve dans la phase aigüe qui succède à un traumatisme et que son utilisation peut même empirer la situation. Le cannabis n’est pertinent que dans des situations chroniques et seulement après l’échec partiel ou total d’une psychothérapie ou d’un traitement médicamenteux basé sur la recherche médicale », a dit le ministère.

« Dans les premières semaines qui suivent un traumatisme, c’est normal de montrer des symptômes liés à la situation inhabituelle mais ces symptômes s’amenuisent généralement avec le temps. Le principal est de s’appuyer sur la force et la résilience individuelles, sur la famille et les amis en ce qui concerne le soutien. Les symptômes peuvent graduellement diminuer mais si ce n’est pas le cas et qu’ils entravent le quotidien, l’aide d’un professionnel de la santé psychique doit alors être recherchée », a commenté le docteur Eyal Fruchter, président du Conseil national du stress post-traumatique.

Si vous cherchez à obtenir un soutien psychologiques, vous trouverez toutes les informations utiles sur le site internet du ministère de la Santé.

Rassemblement en solidarité avec les parents de Hersh Goldberg-Polin

Photo non datée de Hersh Goldberg-Polin. (Crédit : Jon Polin via la JTA)
Photo non datée de Hersh Goldberg-Polin. (Crédit : Jon Polin via la JTA)

Ce sont des centaines de personnes qui se sont rassemblées à Jérusalem pour apporter leur soutien aux parents de Hersh Goldberg-Polin au moment où ils quittaient leur domicile pour partir aux États-Unis où ils plaideront en faveur de la libération de leur fils, détenu à Gaza par les terroristes.

Goldberg-Polin avait été pris en otage quand des hommes armés avaient attaqué les fêtards qui prenaient part au festival de musique électronique Supernova qui avait été organisé aux abords du kibboutz Reim, le 7 octobre.

Son bras avait été déchiqueté sous le coude par une grenade au moment de l’assaut – et ses parents s’inquiètent notamment d’un manque de soins médicaux appropriés.

 A LIRE : Une vidéo de douleur pour s’accrocher à l’espoir de revoir un fils

320 cibles du Hamas et du Jihad islamique bombardées dimanche, selon l’armée

De la fumée s'élevant au-dessus du nord de la bande de Gaza à la suite d'une frappe de représailles israélienne, à Sderot le 20 octobre 2023. (Crédit : Ronaldo Schemidt/AFP)
De la fumée s'élevant au-dessus du nord de la bande de Gaza à la suite d'une frappe de représailles israélienne, à Sderot le 20 octobre 2023. (Crédit : Ronaldo Schemidt/AFP)

L’armée israélienne a fait savoir qu’elle avait bombardé environ 320 cibles appartenant aux groupes terroristes du Hamas et du Jihad palestinien dans la bande de Gaza, au cours des dernières vingt-quatre heures.

Alors que les militaires se préparent pour une incursion terrestre à Gaza, ils ont précisé que les bombardements se focalisaient sur des sites susceptibles de mettre en péril les soldats sur le terrain.

Tsahal a noté que des frappes nocturnes avaient visé des tunnels où se cachaient des membres du Hamas et du Jihad islamique ainsi que des sites militaires, des postes d’observation et des postes de lancement d’obus de mortier et de missile de précision antichar.

De surcroît, un certain nombre de cellules terroristes du Hamas ont été prises pour cibles par des unités d’infanterie et d’artillerie et les chars israéliens ont attaqué des cellules terroristes du Hamas. L’une d’entre elles prévoyait de lancer une frappe au missile à la frontière, ont noté les militaires.

Gaza: le chef de la diplomatie de l’UE réclame « plus d’aide, plus rapidement »

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a réclamé lundi « plus d’aide, plus rapidement » pour la bande de Gaza, se disant, à titre personnel, favorable au cessez-le-feu humanitaire réclamé par le patron de l’ONU Antonio Guterres.

« Personnellement, je pense qu’une pause humanitaire est nécessaire pour permettre à l’aide humanitaire d’être distribuée », a-t-il déclaré, soulignant que ce sujet serait débattu par les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept réunis au Luxembourg.

Ohad Zichri, otage du Hamas, fête son neuvième anniversaire en captivité à Gaza

Une affiche pour une campagne israélienne organisée pour l'anniversaire d'un petit garçon pris en otage par le Hamas à Gaza,le 23 octobre 2023. (Autorisation)
Une affiche pour une campagne israélienne organisée pour l'anniversaire d'un petit garçon pris en otage par le Hamas à Gaza,le 23 octobre 2023. (Autorisation)

Ohad Zichri, un petit garçon israélien figurant parmi les 30 enfants et bébés environ qui sont actuellement détenus par le groupe terroriste du Hamas à Gaza, a fêté son neuvième anniversaire en captivité.

Ohad a été kidnappé le 7 octobre et emmené dans l’enclave palestinienne avec sa mère Keren et avec ses grands-parents.

Son frère, Roi, a indiqué devant les caméras de la Douzième chaîne que s’il pouvait dire quelque chose au petit garçon, il lui dirait « de rester fort, et sache que nous t’aimons ».

« Nous avions prévu de faire une grande fête et aujourd’hui, les choses sont totalement différentes », a déclaré Roi. « Nous avons des pensées effrayantes s’agissant de ce qui pourrait lui arriver ».

« C’est un enfant qui a beaucoup de potentiel. C’est un enfant joyeux, qui est intelligent et sportif. C’est drôle d’être avec lui », a-t-il ajouté.

Roi a appelé le monde entier à envoyer des cartes d’anniversaire à Ohad via l’adresse KIDnappedBday@washington.mfa.gov.il. La carte peut aussi être signée sur internet à l’adresse https://recocards.com/greeting-card/happy-birthday-ohad-66353956788

Des images montrent les jeunes rire et danser à la rave avant l’assaut du 7 octobre

Une photo aérienne montrant le site abandonné du Festival Supernova, près du kibboutz Reim, dans le désert du Negev, qui a été attaqué par des terroristes du Hamas, le 10 octobre 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP)
Une photo aérienne montrant le site abandonné du Festival Supernova, près du kibboutz Reim, dans le désert du Negev, qui a été attaqué par des terroristes du Hamas, le 10 octobre 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP)

La Douzième chaîne a diffusé des images montrant les victimes du massacre du 7 octobre dans les heures qui ont précédé le massacre commis au festival de musique électronique qui était organisé au kibboutz Reim.

Des terroristes du Hamas avaient massacré 260 festivaliers dans le cadre de l’assaut barbare qui a fait plus de 1 400 morts dans le sud d’Israël, des civils en majorité.

Un nombre indéterminé de fêtards ont été pris en otage par le groupe terroriste et ils sont actuellement détenus à Gaza. Certaines femmes présentes sur les lieux ont également été violées, selon des témoins.

La bande-son de la séquence – en partie professionnelle et en partie tournée par des amateurs – est faite de musique, sans voix off, et montre les fêtards danser et prendre du plaisir lors de la fête, inconscients de la tragédie qui va se produire.

Les États-Unis recommandent d’attendre avant de lancer l’incursion terrestre

Des tanks Merkava en position aux abords du kibboutz Beeri, à proximité de la frontière avec la bande de Gaza, le 20 octobre 2023. (Crédit : Ronaldo Schemidt/AFP)
Des tanks Merkava en position aux abords du kibboutz Beeri, à proximité de la frontière avec la bande de Gaza, le 20 octobre 2023. (Crédit : Ronaldo Schemidt/AFP)

Plusieurs responsables américains ont indiqué au New York Times que la Maison Blanche voulait qu’Israël donne plus de temps aux négociations sur la question des otages retenus en captivité à Gaza et sur celle de l’entrée des aides humanitaires dans la bande en repoussant le lancement de l’opération terrestre.

L’administration Biden voudrait également pouvoir mieux se préparer à des attaques potentielles contre des cibles américaines de la région de la part des groupes basés en Iran – des incidents qui se renforceront probablement avec la guerre.

Deux responsables ont confié au journal que le message avait été transmis aux officiels israéliens via le secrétaire d’État à la Défense Lloyd J. Austin, qui s’entretient presque tous les jours avec le ministre de la Défense Yoav Gallant. Un porte-parole de ce dernier n’a pas confirmé ces informations.

De plus, le président américain Joe Biden a parlé avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu encore hier.

Toutefois, l’article a noté que les responsables américains s’inquiètent de la possibilité que le report continu de l’invasion terrestre ne soit une occasion dont l’Iran et ses alliés pourraient se saisir. Ils disent depuis longtemps qu’Israël est placé sous le contrôle des États-Unis.

Il a aussi fait remarquer que les États-Unis ne demandent pas, à proprement parler, de différer le lancement de l’incursion mais plutôt d’attendre, et que Washington apporte encore son plein soutien à l’objectif poursuivi par Israël qui est de détruire le groupe terroriste du Hamas dans le sillage de l’assaut barbare perpétré sur le sol israélien, le 7 octobre.

Visite en Israël: Braun-Pivet accuse Mélenchon de lui mettre « une nouvelle cible dans le dos »

Yael Braun-Pivet, avec une fleur en papier offerte par un homme au 'Centre de Rétention Administrative' (CRA), une structure de détention des migrants à Vincennes, à l'est de Paris, le 18 septembre 2019. (Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP via Getty Images)
Yael Braun-Pivet, avec une fleur en papier offerte par un homme au 'Centre de Rétention Administrative' (CRA), une structure de détention des migrants à Vincennes, à l'est de Paris, le 18 septembre 2019. (Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP via Getty Images)

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, victime depuis des années de nombreuses menaces antisémites pour lesquelles elle a déposé plusieurs plaintes, a accusé lundi Jean-Luc Mélenchon de lui avoir mis « une nouvelle cible dans le dos », en critiquant sa visite de soutien à Israël ce week-end, se disant « très choquée ».

Mme Braun-Pivet a estimé sur France inter que le leader de la France insoumise n’avait pas « choisi » ses mots « par hasard », en particulier le terme « camper », référence selon elle aux camps de concentration. Jean-Luc Mélenchon avait accusé dimanche Mme Braun-Pivet de « camper à Tel-Aviv pour encourager le massacre » à Gaza. « Pas au nom du peuple français! », avait-il protesté sur X (anciennement Twitter).

L’armée a frappé une cellule terroriste sur la frontière avec le Liban

De la fumée s’élevant après des tirs d'artillerie israélienne à al-Bustan, village frontalier entre le Liban et Israël, dans le Sud-Liban, le 18 octobre 2023. (Crédit : Hussein Malla/AP Photo)
De la fumée s’élevant après des tirs d'artillerie israélienne à al-Bustan, village frontalier entre le Liban et Israël, dans le Sud-Liban, le 18 octobre 2023. (Crédit : Hussein Malla/AP Photo)

L’armée israélienne a indiqué avoir visé une nouvelle fois une cellule terroriste, dans le sud du Liban, ajoutant avoir détruit un lanceur de missile antichar à cette occasion.

La cellule aurait programmé une attaque au missile aux abords de la ville frontalière de Shlomi, selon l’armée.

L’armée aurait frappé des sites aux abords de deux hôpitaux à Gaza

De la fumée après une frappe israélienne dans la bande de Gaza, depuis le sud d'Israël, le 22 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Ariel Schalit)
De la fumée après une frappe israélienne dans la bande de Gaza, depuis le sud d'Israël, le 22 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Ariel Schalit)

L’armée de l’air israélienne a bombardé des sites situés à proximité de l’hôpital Al-Shifa et de l’hôpital Al-Quds à Gaza City, selon le site d’information Wafa de l’Autorité palestinienne.

Aucune information n’a encore filtré sur le nombre de victimes ou sur les cibles de ces attaques, qui ont eu lieu après l’annonce, par Tsahal, du bombardement de dizaines de sites liés au Hamas dans la bande de Gaza.

Avec Biden, les leaders occidentaux soulignent le droit à l’auto-défense d’Israël

Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu participant à une réunion bilatérale élargie avec des représentants des gouvernements israélien et américain, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Evan Vucci/AP)
Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu participant à une réunion bilatérale élargie avec des représentants des gouvernements israélien et américain, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Evan Vucci/AP)

Les dirigeants des États-Unis, du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et du Royaume-Uni ont émis un communiqué conjoint soulignant leur soutien au droit à l’auto-défense d’Israël contre le Hamas tout en appelant Jérusalem à protéger les vies civiles.

« Les dirigeants ont répété leur soutien à Israël et son droit à l’auto-défense contre le terrorisme et ils ont appelé au respect du droit humanitaire international, dont fait partie la protection des civils, » a indiqué la déclaration signée par le président Joe Biden, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni et le Premier ministre britannique Rishi Sunak suite à un appel téléphonique conjoint qui a eu lieu dans la soirée.

Les leaders ont salué « la libération des deux otages » et réclamé la libération immédiate des otages encore détenus en captivité. Ils se sont engagés « à se coordonner étroitement pour soutenir leurs ressortissants dans la région et en particulier, ceux qui souhaitent quitter Gaza », a dit le communiqué, émis à l’initiative des États-Unis.

C’est le second communiqué conjoint en soutien à Israël que Biden a signé avec d’autres leaders occidentaux depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, une guerre qui a suivi l’assaut terroriste du groupe à la tête de Gaza dans le sud d’Israël, le 7 octobre.

« Les dirigeants se sont réjouis de l’annonce de l’entrée des premiers convois humanitaires à destination des Palestiniens dans le besoin à Gaza et ils ont décidés de continuer à se coordonner avec leurs partenaires de la région de manière à garantir un accès sûr et durable aux produits alimentaires, à l’eau, aux soins médicaux et autres aides nécessaires pour répondre aux besoins humanitaires. »

« Les leaders se sont engagés à poursuivre une coordination diplomatique étroite, notamment avec des partenaires de premier plan dans la région, pour empêcher le conflit de se propager, pour préserver la stabilité au Moyen-Orient et pour œuvrer en faveur d’une solution politique et d’une paix durable », a continué le communiqué.

Liban : L’armée lance des frappes contre des postes et des membres du Hezbollah

De la fumée s'élève d'une position de l'armée israélienne frappée par le groupe terroriste du Hezbollah, depuis le village de Tair Harfa, au sud du Liban, le 18 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Hussein Malla)
De la fumée s'élève d'une position de l'armée israélienne frappée par le groupe terroriste du Hezbollah, depuis le village de Tair Harfa, au sud du Liban, le 18 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Hussein Malla)

L’armée a expliqué avoir bombardé un certain nombre de sites du Hezbollah dans le sud du Liban et notamment « un complexe militaire » et un poste d’observation.

L’armée israélienne a précisé que ses avions de chasse avaient aussi pris pour cible « une cellule terroriste » le long de la frontière et détruit ses armements.

Hébron: Un activiste palestinien aurait été expulsé de son logement par l’armée

Sur cette photo d'archives du 10 septembre 2017, le militant palestinien connu, Issa Amro s'exprime après sa libération de la détention de l'Autorité palestinienne, dans la ville d'Hébron en Cisjordanie. (Crédit : Nasser Shiyoukhi/AP)
Sur cette photo d'archives du 10 septembre 2017, le militant palestinien connu, Issa Amro s'exprime après sa libération de la détention de l'Autorité palestinienne, dans la ville d'Hébron en Cisjordanie. (Crédit : Nasser Shiyoukhi/AP)

L’armée a expulsé un célèbre activiste palestinien de son habitation de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, où les militaires auraient par ailleurs significativement renforcé leurs restrictions sur les déplacements des Palestiniens depuis le début de la guerre.

Issa Amro a déclaré que des soldats étaient venus à son domicile, mercredi dernier, lui disant qu’il devait quitter Hébron pendant toute la durée de la guerre. Ils seraient revenus deux jours plus tard, lui donnant une ordonnance militaire le sommant de quitter les lieux. Amro vit dans la section H2 de Hébron qui est sous contrôle israélien. Tsahal lui a demandé de s’installer dans la section H1, qui est sous contrôle palestinien.

Il a expliqué que les soldats étaient arrivés vendredi après avoir aperçu un activiste de Breaking The Silence s’approcher de chez lui – il était accompagné d’un journaliste britannique.

Amro a fait appel de cette expulsion par le biais de deux avocats spécialistes des droits de l’Homme qui ont écrit une lettre au conseiller juridique de l’armée, notant que « le transfert forcé d’une population protégée sur un territoire occupé est une violation des lois de la guerre, une violation qui est susceptible de constituer un délit criminel ».

Tsahal a expliqué dans un communiqué avoir reçu l’appel lancé par Amro contre son expulsion et que l’affaire était en cours.

Tsahal identifie un soldat tué par le Hamas : Caporal Tamir Barak, 19 ans

Le caporal Tamir Barak, 19 ans, tué lors d'une attaque du Hamas contre des troupes opérant dans la bande de Gaza. (Crédit : armée israélienne)
Le caporal Tamir Barak, 19 ans, tué lors d'une attaque du Hamas contre des troupes opérant dans la bande de Gaza. (Crédit : armée israélienne)

L’armée israélienne dévoile le nom du caporal Tamir Barak, 19 ans, qui a été tué lors d’une attaque du Hamas contre des troupes opérant dans la bande de Gaza.

L’armée indique que Barak, originaire de Nir Eliyahu, servait dans le Corps des ingénieurs de combat.

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