« Le monde doit commencer à réfléchir à quelle sera son excuse », dit une mère d’otage à Washington
Amanda Borschel-Dan édite la rubrique « Le Monde Juif »
Au rassemblement de Washington, le chanteur Ishay Ribo est monté sur scène et s’est adressé à la foule en hébreu, devant des représentants des familles d’otages. Ribo et les 200 000 personnes présentes ont alors récité le Psaume 121.
Ce texte, l’un des succès classiques de Ribo, est cité dans tout Israël sur des panneaux d’affichage publics : « Voici, celui qui garde Israel ne sommeillera pas, et ne dormira pas. »
Après Ribo, l’actrice Debra Messing a déclaré qu’elle aussi comprenait ce que signifiait se sentir incomprise et calomniée depuis le massacre du Hamas, déclarant : « Nous voyons les appels à la haine virulents contre les Juifs être maquillés en de nobles appels… Nous prions pour le succès de Tsahal dans une guerre qu’Israël ne voulait pas… mais qu’Israël gagnera », a déclaré Messing.
« Notre lumière brillera jusqu’à ce que les ténèbres soient vaincues, Am Yisrael Chai », a déclaré Messing sous les slogans « Bring Them Home » de la foule.
Orna Neutra, mère de l’otage Omer Neutra, a ensuite pris la parole. Elle l’a décrit comme : « Un grand gars, mesurant 1m90, toujours avec le sourire aux lèvres. »
Elle a déclaré que ce binational américain était fou de sport et qu’il avait été élevé avec un amour et une passion pour ses deux pays d’origine. Après avoir passé une année sabbatique en Israël, Neutra, descendant de survivants de la Shoah des deux côtés, a pris la décision de servir dans Tsahal et de protéger le pays. Il a été enrôlé comme soldat seul dans le corps blindé.
« Avec une profonde douleur, nous tenons bon pour toi, Omer. Nous parlons en ton nom, sans relâche… Omer, tu n’es pas seulement mon fils bien-aimé, tu touches tant de personnes, de manière profonde et intense », a dit sa mère, Orna.
Elle a appelé tous les Américains à faire appel à leurs représentants à la Chambre pour aider à ramener Omer et tous les otages chez eux, dès maintenant.
Rachel Goldberg, autre représentante des proches des otages, mère de Hers Goldberg-Polin, a elle demandé : « Comment le monde accepte-t-il que 240 êtres humains provenant de près de 30 pays différents ont été kidnappés et enterrés vivants ? »
Evoquant l’histoire d’un chrétien qui a sauvé des Juifs pendant la Shoah, elle a dit : « Ce à quoi le monde doit commencer à réfléchir aujourd’hui, c’est : quelle sera votre excuse ? »