Tsahal ne se retirera pas du corridor Philadelphi comme le prévoit le cessez-le-feu
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Un responsable israélien a adressé aux journalistes israéliens un communiqué sous couvert d’anonymat, affirmant que Jérusalem ne se retirerait pas du corridor Philadelphi, malgré la disposition du cessez-le-feu exigeant que Tsahal quitte ce tronçon frontalier entre l’Égypte et Gaza à la fin de la première phase.
« Nous ne quitterons pas le corridor Philadelphi. Nous ne permettrons pas aux assassins du Hamas de circuler à nouveau nos frontières avec des camionnettes et des armes, et nous ne leur permettrons pas de se réarmer par le biais de la contrebande », a déclaré le responsable israélien, affirmant que le Hamas avait utilisé cette route pour introduire des armes dans la bande de Gaza.
En juillet, alors que l’équipe israélienne chargée des négociations sur les otages pensait être sur le point de conclure un accord avec le Hamas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ajouté de nouvelles conditions visant à maintenir une présence israélienne dans le corridor Philadelphi, faisant ainsi échouer les pourparlers, comme l’avaient révélé au Times of Israel des responsables israéliens et arabes.
Toutefois, l’accord conclu par Netanyahu six mois plus tard prévoit toujours le retrait d’Israël du corridor de Philadelphie au 42e jour de la première phase, soit dimanche prochain, et son achèvement au 50e jour du cessez-le-feu, le 10 mars.
L’annonce du responsable israélien intervient peu après l’identification par les autorités israéliennes de quatre dépouilles d’otages libérées au cours de la première phase de l’accord.