L’officier mort en détention avait causé un « préjudice à la sécurité nationale »
Selon Tsahal, l'officier avait été accusé de "commettre sciemment un certain nombre d'actions qui ont gravement porté atteinte à la sécurité nationale"
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.
L’officier des services de renseignement qui est décédé dans une prison militaire le mois dernier était soupçonné d’avoir commis des infractions qui ont causé un « grave préjudice à la sécurité nationale », a déclaré l’armée israélienne après avoir partiellement levé l’embargo qui entourait cette affaire.
Les principaux détails de l’affaire, notamment l’identité de l’officier et la nature exacte de ses crimes présumés, ne peuvent être publiés en vertu d’un embargo imposé par un tribunal. Cette décision a été prise en dépit du fait que le nom et la photographie du militaire ont été largement diffusés sur les réseaux sociaux ces derniers jours.
Toutefois, l’armée a autorisé la publication des informations selon lesquelles l’officier a servi dans une unité technologique du renseignement militaire.
Selon Tsahal, l’officier, qui a été retrouvé dans un état grave dans sa cellule le mois dernier et déclaré mort à l’hôpital peu de temps après, avait été accusé de « commettre sciemment un certain nombre d’actions qui ont gravement porté atteinte à la sécurité nationale. »
« L’officier a coopéré à son interrogatoire et a admis la plupart des actes dont il était accusé », a indiqué l’armée.
L’armée maintient toutefois que le soldat a agi seul et n’a pas commis les actions au nom d’un gouvernement étranger, pour des raisons financières ou par idéologie spécifique, mais plutôt pour des « motivations personnelles. »
L’officier a été inculpé pour un certain nombre d’infractions liées à la sécurité et une attention supplémentaire a été accordée aux accusations portées contre lui à la lumière des « dommages importants causés par ses crimes présumés », indique l’armée.