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L’université de Lausanne rompt aussi avec l’Université hébraïque de Jérusalem

L'établissement emboîte ainsi le pas à l'université de Genève, qui avait elle aussi rompu avec la première université israélienne la semaine dernière

Vue de l'université hébraïque de Jérusalem, le 7 septembre 2018. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Vue de l'université hébraïque de Jérusalem, le 7 septembre 2018. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

L’université suisse de Lausanne (UNIL) a mis fin à une partie de son partenariat avec l’Université hébraïque de Jérusalem (HUJI), a annoncé son recteur jeudi, une revendication du mouvement pro-palestinien et anti-Israël au sein de l’établissement.

« Le positionnement des autorités de l’Université hébraïque de Jérusalem face aux enjeux juridiques et éthiques soulevés par la guerre actuelle à Gaza diverge avec l’engagement de l’UNIL », explique Frédéric Herman dans un entretien avec le quotidien 24 heures. « Nous constatons ces divergences sur trois plans : le respect du droit international, un engagement citoyen de l’UNIL, défini par sa charte, et une diligence raisonnable en matière d’assistance face à des violations graves de droits humains », précise le responsable de l’établissement qui accueille plus de 17 000 étudiants.

L’UNIL souhaite néanmoins « maintenir la collaboration » entre les chercheurs des deux établissements. « Sur ce point, notre position ne change absolument pas », insiste le recteur. L’UNIL emboîte ainsi le pas à l’université de Genève qui a elle aussi rompu avec l’HUJI la semaine dernière.

Deux accords signés en 2021 et 2022 pour une durée de cinq ans devaient faciliter les échanges  d’étudiants. Mais, rappelle M. Herman, « aucun étudiant de l’UNIL » ne s’est jamais rendu au sein de la première université israélienne.

Dans le sillage des grands campus américains et d’autres universités européennes, l’Université de Lausanne a connu une mobilisation importante de la part d’étudiants qui réclamaient la fin du partenariat avec l’une des principales universités en Israël à cause de la guerre à Gaza.

M. Herman conteste l’influence du mouvement de protestation sur la décision. « Nous ne sommes pas entrés en matière sur leurs revendications, mais nous nous sommes questionnés sur l’évaluation de nos collaborations internationales », dit-il.

Interrogée par l’AFP, l’Université hébraïque de Jérusalem n’a pas commenté dans l’immédiat.

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