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Mali : Aqmi revendique l’attaque, « réaction » à la visite de Netanyahu au Tchad

Trois terroristes ont été tués et un capturé lors de la confrontation, a indiqué dimanche soir à l'AFP une source proche de la Minusma

Des casques bleus de la MINUSMA (Crédit : Facebook)
Des casques bleus de la MINUSMA (Crédit : Facebook)

Le groupe jihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué dimanche l’attaque au Mali au cours de laquelle 10 Casques bleus tchadiens ont été tués, indiquant qu’il s’agissait d’une « réaction » à la visite au Tchad du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon l’agence de presse mauritanienne Al-Akhbar.

Aqmi affirme avoir mené l’attaque, la plus meurtrière contre la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), « en réaction contre la visite (dimanche) du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au Tchad », précise Al-Akhbar, une agence connue pour recevoir et diffuser régulièrement des communiqués de cette mouvance.

Les Casques bleus du contingent tchadien stationnés à Aguelhok, dans le nord-est du Mali, à 200 km de la frontière algérienne, ont « repoussé une attaque complexe lancée par des assaillants arrivés à bord de nombreux véhicules armés », selon la Minusma.

Trois terroristes ont été tués et un capturé lors de la confrontation, a indiqué dimanche soir à l’AFP une source proche de la Minusma.

Déployée en 2013, après que le nord du Mali est tombé sous la coupe de jihadistes liés à Al-Qaïda, la Minusma, qui compte environ 12 500 militaires et policiers, avait déjà perdu jusque-là plus de 160 Casques bleus, dont plus de 100 dans des actes hostiles, soit plus de la moitié des soldats de l’ONU tués pendant cette période dans le monde.

L’assaut, qui a fait également 25 blessés parmi les Casques bleus tchadiens, selon l’ONU, a coïncidé avec l’arrivée à NDjamena du Premier ministre Benjamin Netanyahu, la première visite d’un chef de gouvernement israélien dans ce pays à majorité musulmane, parmi les plus engagés dans la lutte contre les organisations jihadistes Boko Haram et Etat islamique dans la bande sahélo-saharienne et en Afrique de l’Ouest.

Les dirigeants israélien et tchadien ont annoncé à cette occasion la « reprise » des relations diplomatiques entre les deux pays, rompues par N’Djamena en 1972.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à gauche, et le président du Tchad Idriss Déby lors d’une conférence de presse au palais présidentiel de N’Djamena, au Tchad, le 20 janvier 2018 (Crédit : Kobi Gideon/GPO)

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