Mandelblit dit à la Cour avoir autorisé les enquêtes sur Netanyahu, « oralement »
Le procureur général Avichai Mandelblit a fait savoir au tribunal qu'il avait autorisé les enquêtes de police sur le Premier ministre, mais qu'il n'y a pas de trace écrite

Le procureur général Avichai Mandelblit a déclaré mardi au tribunal de Jérusalem, où le Premier ministre Benjamin Netanyahu est jugé, qu’il avait autorisé les enquêtes de police sur le Premier ministre.
Mais Mandelblit a fait savoir qu’il n’y a pas de trace écrite de l’autorisation, indiquant au tribunal qu’il n’y a pas d’obligation légale d’autoriser les enquêtes criminelles par écrit. Il dit avoir supervisé le processus avec soin et avoir des documents de réunions qui soulignent son implication.
Mardi, le tribunal de district de Jérusalem a ordonné aux procureurs de remettre l’autorisation de Mandelblit pour les enquêtes policières sur Netanyahu.
La décision du tribunal s’applique aux affaires 1000, 2000 et 4000 contre le Premier ministre, après que les avocats de Netanyahu ont prétendu que la permission pour les enquêtes criminelles – qui doit être accordée par le procureur général – a été donnée rétroactivement. Les avocats de Netanyahu ont fait valoir que si l’autorisation écrite n’était pas donnée, toutes les accusations portées contre lui devaient être abandonnées.
Les avocats du Premier ministre avaient demandé à la cour d’annuler l’acte d’accusation contre le Premier ministre, alléguant que le procureur général n’avait pas autorisé au préalable l’enquête qui a donné lieu aux accusations de corruption pour lesquelles Netanyahu est maintenant jugé, mais ne l’a fait qu’après coup.
Le bureau du procureur a déclaré que « les autorisations d’ouvrir une enquête ont été données lors de deux réunions, l’une le 25 décembre 2016, et l’autre le 5 janvier 2017 ».
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