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Mise en examen du mohel soupçonné d’abus sexuels sur de jeunes mères

Le chirurgien-dentiste de profession, vivant à Sarcelles, a reconnu partiellement les faits et a été confronté à plusieurs plaignantes au cours de sa garde à vue

Un homme menotté. Illustration. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)
Un homme menotté. Illustration. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

Un « mohel », un circonciseur juif, accusé d’agressions sexuelles et de viols par de jeunes mères qui avaient fait appel à lui pour faire circoncire leur enfant, a été mis en examen vendredi, a appris l’AFP de source proche de l’enquête.

Le mohel, chirurgien-dentiste de profession, avait été arrêté mercredi soir à son domicile de Sarcelles (Val-d’Oise) par la police judiciaire de Versailles.

Mis en examen des chefs de viol et d’agression sexuelle, il a été placé sous contrôle judiciaire, a indiqué la source proche de l’enquête.

« Le mis en cause reconnaît partiellement les faits qui lui sont reprochés », a-t-elle précisé. Il a été confronté à plusieurs plaignantes au cours de sa garde à vue, a indiqué une autre source proche du dossier.

Interrogé par l’AFP, Me Elie Korchia, avocat de l’ensemble des plaignantes, a annoncé que « des témoignages et plaintes additionnels sont venus s’ajouter au dossier » ces derniers jours.

D’après une source proche du dossier, des plaintes avaient été déposées par six femmes aujourd’hui âgées d’une trentaine d’années contre ce mohel du Val-d’Oise. Il se déplaçait à Paris et en Île-de-France pour pratiquer la « brit milah », la circoncision rituelle des garçons juifs au huitième jour suivant leur naissance.

« C’était toujours le même modus operandi, soit avant la brit milah, lors de la visite de préparation, soit après, lors de la visite de suite » au domicile des jeunes mères, a déclaré cette source, évoquant des « pratiques pseudomédicales de ‘vérification’ du corps » des femmes.

Les mohalim (pluriel de mohel en hébreu) sont une centaine en France et opèrent en grande majorité en région parisienne. Indépendants, non tenus de suivre une formation diplômante, ils n’ont pas de liens hiérarchiques avec les autorités religieuses. Les jeunes couples obtiennent souvent leur nom par le bouche-à-oreille ou en consultant leur rabbin.

Le grand rabbinat de France a lancé en 2012 un groupe de travail pour encadrer et sécuriser leurs pratiques. Une Association française des mohalim a été créée en 2014. Le mohel visé par les plaintes n’en est pas membre.

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