Nadav Bartal, 23 ans : Un globe-trotter tué aux côtés de ses deux meilleurs amis
Assassiné par des terroristes du Hamas, lors du Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023
Nadav Bartal, 23 ans, originaire de l’implantation de Beit Aryeh, a été assassiné par des terroristes palestiniens du Hamas lors du Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre.
Il s’y était rendu avec ses deux amis de toujours, Ofek Ravia et Gal Danguri, qui ont également été tués lors de la rave-party.
Sa mère, Nathalie, a déclaré à la Treizième chaîne qu’il avait appelé son père à 7h du matin et lui avait dit : « Papa, ils nous tirent dessus ». Il a dit qu’ils se cachaient, et c’est la dernière fois qu’ils ont entendu parler de lui.
Son père, Didi, et la mère de Gal, Yvonne, se sont rendus au sud de la zone de la fête samedi, alors que la bataille contre les terroristes du Hamas faisait toujours rage.
Didi a découvert les corps de Gal, Ofek et Nadav près du kibboutz Mefalsim.
« Mon mari, Didi, les a reconnus, il a identifié Nadav de loin grâce à ses chaussures, et en s’approchant, il a vu que c’était lui et a vu Ofek à côté de lui, dans une étreinte », et Gal non loin de là, a raconté Nathalie. Les parents ont pris des sacs mortuaires dans une ambulance du service d’urgence United Hatzalah et ont ramassé les trois jeunes hommes eux-mêmes, les mettant à l’arrière de leur voiture.
« Il a vu son fils mort et il a dû le mettre dans un sac mortuaire et le ramener à la maison », a déclaré Nathalie en larmes à la Treizième chaîne. « Ses amis et lui. »
Nadav a été enterré le 8 octobre à Beit Aryeh avec ses deux amis. Il laisse derrière lui ses parents, Didi et Nathalie, et ses jeunes sœurs Yuval, Noa et Danielle.
Son ex-petite amie, Saraï Asor, se souvient qu’il aimait l’océan, le coucher de soleil, les chiens de sa famille et les voyages autour du monde. Nadav, Ofek et Gal avaient passé des mois à parcourir l’Amérique du Sud un an avant d’être tués.
« Nadav et moi aimions parler de l’avenir. Nadav m’a dit combien il admirait son père Didi, et combien il voulait acheter une caravane, et un jour son épouse et ses enfants y vivront avec lui et voyageront autour du monde, avec un feu dans la nature et une vue infinie sur les forêts », a raconté Saraï.
« Nadav et moi aimions l’océan et le soleil qui se couche sur la mer, c’était notre truc », a-t-elle ajouté.
« Nadav était accro aux falaises du bord de mer et à son frisbee (…). Il apportait ses enceintes, et nous nous asseyions sur une natte pour regarder l’horizon (…). Nadav aimait la vie, il la vivait sur le fil, selon une attitude où demain est demain et aujourd’hui est aujourd’hui, en sachant que tout peut arriver le week-end, mais que lorsque le dimanche arrive, travail et patron sont au rendez-vous et vous vous présentez. »
Noa, la sœur de Nadav, a écrit une publication sur Instagram marquant le mois écoulé depuis qu’il a été tué. « Cela fait 30 jours que je cherche les mots pour parler de toi et que je ne les trouve pas. 30 jours que la maison n’est plus la même. »
« Cela fait 30 jours que je n’ai pas entendu ta voix ; 30 jours que j’attends que tu apparaisses soudainement à la maison ; 30 jours que j’attends que tu viennes t’asseoir et dîner avec nous ; 30 jours qu’il n’y a personne pour préparer les sandwichs de papa pour le travail. »
« 30 jours que je n’ai pas de grand frère ; 30 jours que le silence à la maison est un autre type de silence ; 30 jours que la joie n’est pas la même », a-t-elle poursuivi.
« Cela fait 30 jours que nous mettons un couvert pour toi à table et que tu ne viens pas. »
Pour marquer le 100e jour de son assassinat, sa mère Nathalie a écrit sur Facebook : « 100 jours sans sommeil, 100 jours sans ton sourire, 100 jours sans combats, 100 jours de manque sans fin. « 100 jours que mon cœur est brisé en morceaux. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.