Gal Danguri, 23 ans : 1m92 « de bonheur et de joie »
Assassiné au festival Supernova, le 7 octobre
Gal Danguri, 23 ans, originaire de Beit Aryeh, a été assassiné par des terroristes du Hamas lors du festival de musique Supernova le 7 octobre.
Il a été tué aux côtés de deux de ses plus proches amis, Ofek Ravia et Nadav Bartel.
Il laisse derrière lui ses parents, Yvonne et Yaniv, son frère Noam, sa petite amie Koral et son chien Kika. Il a été enterré le 8 octobre à Beit Aryeh.
Sa mère, Yvonne, bénévole au Magen David Adom, s’est dirigée vers le sud en direction du festival pour les rechercher lorsqu’elle a réalisé ce qui se passait. Elle a contourné tous les barrages routiers et ignoré les appels à s’arrêter, et a même été témoin d’échanges de coups de feu avec les terroristes.
Avec d’autres parents, elle a retrouvé les corps de Gal, Ofek et Nadav près du kibboutz Mefalsim. « Il y avait une ambulance, nous avons pris des sacs [mortuaires], ils les ont rassemblés et les ont mis à l’arrière de notre voiture », a raconté Yvonne à la Treizième chaîne. C’est ainsi que les trois amis ont été parmi les premières victimes du massacre à être enterrées.
Gal était un grand fan de l’équipe de football Maccabi Tel Aviv, qui lui a rendu hommage, ainsi qu’aux autres supporters assassinés ce jour-là, sur son site web. Ses proches se souviennent de lui comme d’un colosse joyeux et doux, au sourire immense, qui aimait boire de l’arak aromatisé au citron.
« Tu étais un enfant magique et aimé et tu as grandi pour devenir un homme, un vrai, charismatique, souriant, gentil et généreux avec un cœur d’or », ont écrit ses parents dans un éloge funèbre sur le site web du Maccabi Tel Aviv. « Dès que tu entrais dans une pièce, elle s’illuminait, il était impossible de t’ignorer et d’ignorer ta présence, un homme qui exerçait un magnétisme sur tous ceux qui croisaient son chemin, qui rassemblait et gardait ses amis tout au long de son parcours, des amis d’enfance, de l’armée, du football et du travail ».
Ils ont noté qu’il était en couple depuis sept ans avec sa petite amie, Koral, et qu’ils avaient emménagé ensemble « et nous attendions qu’une demande en mariage vienne aussi bientôt ».
« Tu avais tant de projets et il ne fait aucun doute que tu les aurais réalisés », ont-ils ajouté, précisant qu’il travaillait à la compagnie d’assurance Harel et qu’il s’était inscrit à un programme d’études pour obtenir une licence.
Sa tante, Einat Marom Danguri, a écrit sur Facebook : « J’entends ton rire partout et je pense à toi à chaque pas. Tu me manques tellement Galgoul, 1,92 mètre de bonheur et de joie, et tout ce qu’il me reste, ce sont des souvenirs, des histoires et un énorme trou dans mon cœur. »
Sur sa page Facebook, son père Yaniv a évoqué toutes les fois où il lui avait promis d’être « à toi pour toujours » : « Je te l’ai promis le jour de ta naissance, et j’ai été la première personne à te tenir dans mes bras », a-t-il écrit. « Quand tu es allé à l’école maternelle, puis à l’école… Quand tu es devenu un garçon avec cette espièglerie qui t’était propre… À l’armée, quand tu es devenu un homme avec le 51e bataillon de Golani… Et le début de ta vie avec ta petite amie, Koral, avec tous tes rêves sans fin. »
« A toi pour toujours, je le jure sur ta mort », a-t-il ajouté. « A toi pour toujours Galgoul, à toi pour toujours. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.