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Netanyahu à Steinitz : Pourquoi ne pas m’avoir remercié pour l’accord gazier ?

Le Premier ministre est à la pêche aux compliments pour sa gestion de l’accord, mais le ministre de l’Energie ne mord pas à l'hameçon

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à droite) et le ministre de l'Energie Yuval Steinitz pendant la réunion hebdomadaire du cabinet, à Jérusalem, le 22 mai 2016. (Crédit : Emil Salman/Pool)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à droite) et le ministre de l'Energie Yuval Steinitz pendant la réunion hebdomadaire du cabinet, à Jérusalem, le 22 mai 2016. (Crédit : Emil Salman/Pool)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réprimandé dimanche un de ses ministres qui ne lui avait pas publiquement rendu hommage pour avoir promu l’accord sur le gaz offshore.

Après l’approbation par le gouvernement de l’accord avec un consortium israélo-américain qui a été conçu pour surmonter un obstacle juridique soulevé par la Haute cour de justice, le ministre de l’Energie Yuval Steinitz a remercié plusieurs fonctionnaires pour la réécriture du document.

Mais il n’a pas inclus Netanyahu dans sa liste.

Au début de la réunion, Netanyahu et Steinitz ont remercié personnellement certaines des personnes qui ont été profondément impliquées dans la signature de l’accord.

Se tournant vers Steinitz, Netanyahu a dit : « En tant que ministre de l’Energie, vous avez travaillé dur, sans cesse, de manière créative, et j’ai vraiment apprécié cela et je pense que les citoyens d’Israël devraient apprécier votre contribution ».

Steinitz a ensuite remercié le directeur général du ministère de l’Energie ainsi que son directeur de cabinet.

Mais selon un enregistrement audio réalisé après la fin officielle de la réunion, les deux hommes ont eu ensuite un échange irrité sur qui d’autre méritait des remerciements.

« Peut-être y avait-il quelqu’un d’autre qui a contribué à l’accord sur le gaz », entend-on dire Netanyahu.

« Ils étaient beaucoup », a répondu Steinitz.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (au centre) signe la clause 52 de la loi anti-trust pour approuver l'accord gazier, le 17 décembre 2015. (Crédit : Kobi Gidon / GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (au centre) signe la clause 52 de la loi anti-trust pour approuver l’accord gazier, le 17 décembre 2015. (Crédit : Kobi Gidon / GPO)

« Peut-être un de plus », a continué le Premier ministre.

« Je parle seulement de ceux qui ont travaillé ces derniers jours », a souligné Steinitz.

A ce moment, le secrétaire du cabinet Aryeh Zohar est intervenu : « Bogie aurait dû être remercié », a-t-il dit en faisant référence à l’ancien ministre de la Défense Moshe Yaalon, qui a démissionné vendredi après l’offre par Netanyahu de son poste à Avigdor Liberman, dans le cadre d’un accord pour faire entrer son parti Yisrael Beytenu dans la coalition.

« Peut-être que le Premier ministre aussi », a finalement dit Netanyahu.

L’accord amendé permet aux futurs gouvernements de modifier l’accord gazier si nécessaire, ce qui, espère le gouvernement, devrait ouvrir la voie à la finalisation de l’accord.

Steinitz a annoncé la modification de la clause dite de « stabilité » mercredi dernier.

La Haute cour de justice avait estimé en mars que l’accord controversé sur l’extraction du gaz naturel d’importants champs offshores devrait être annulé dans un an à moins que la clause de stabilité, qui empêchait toute modification par de futurs gouvernements, ne soit modifiée.

Ce jugement avait mis un coup d’arrêt aux efforts de l’Etat pour approuver l’accord avec un consortium israélo-américain et surmonter l’opposition du régulateur de l’Etat, freinant un accord qui d’après le gouvernement pourrait avoir le potentiel de rapporter des centaines de millions de shekels dans les caisses de l’Etat et de transformer le pays en centrale électrique régionale.

La cour avait cependant suspendu son jugement pour un an pour permettre à la Knesset d’amender l’accord.

Des militants avaient été furieux du manque de transparence de l’accord gazier, particulièrement de la « clause de stabilité », qui empêchait toute modification de régulation par le gouvernement pendant 10 ans, notamment pour briser un monopole présumé.

L’accord a eu lieu après une année de tactiques politiques du Premier ministre pour surmonter l’opposition de la Knesset et du public à l’accord, qui, selon les critiques, va créer un monopole sur le marché du gaz et mener à des prix élevés pour les consommateurs israéliens.

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