Netanyahu doit se rendre jeudi aux EAU, sa première visite officielle – médias
Le Premier ministre avait reporté début février sa visite aux Emirats et à Bahreïn en raison des restrictions de voyage imposées pour lutter contre la pandémie de coronavirus
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rendra jeudi aux Emirats arabes unis, pour sa première visite officielle dans ce pays du Golfe ayant récemment normalisé ses relations avec l’Etat hébreu, rapportaient mercredi plusieurs médias israéliens.
A une dizaine de jours de législatives cruciales à sa survie politique, M. Netanyahu doit rencontrer le prince héritier d’Abou Dhabi cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, ont indiqué des médias israéliens, citant des sources gouvernementales anonymes.
Sollicité par l’AFP, le bureau du Premier ministre n’a ni confirmé ni infirmé ces informations. « Nous ne faisons pas de commentaire », a réagi un haut responsable du bureau de M. Netanyahu.
Le Premier ministre israélien avait reporté début février sa visite aux Emirats et à Bahreïn en raison des restrictions de voyage imposées pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
Ces deux Etats arabes ont signé en septembre dernier des accords de normalisation de leurs relations avec Israël négociés sous l’égide des Etats-Unis de Donald Trump. Ces accords, les premiers du genre entre des pays du Golfe et Israël, ont été qualifiés de « trahison » par les Palestiniens.
Dans la foulée de ces accords, de nombreuses ententes commerciales ont été signées entre Israël et les Emirats arabes unis, qui ont depuis le 1er mars un ambassadeur pour l’Etat hébreu.
Le déplacement du Premier ministre israélien aux Emirats doit intervenir le même jour que la visite attendue en Israël des chefs de gouvernement tchèque et hongrois.
Andrej Babis et Viktor Orban doivent rencontrer M. Netanyahu pour parler de vaccins et de lutte contre le coronavirus, avait indiqué Prague mardi.
Israël a administré une double injection recommandée du vaccin Pfizer/BioNTech à environ 43 % de ses neuf millions d’habitants, tandis que la République tchèque et la Hongrie peinent toujours à déployer le vaccin.