Israël en guerre - Jour 346

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Netanyahu rencontre l’envoyé de Trump avant une possible reprise des négociations

Israël a démenti avoir accepté un ralentissement de la construction dans les implantations lors des négociations voulues par le président américain

Jason Greenblatt (à gauche) envoyé spécial du président américain, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans les bureaux du Premier ministre à Jérusalem, le 12 juillet 2017. (Crédit : Haim Tzach/GPO)
Jason Greenblatt (à gauche) envoyé spécial du président américain, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans les bureaux du Premier ministre à Jérusalem, le 12 juillet 2017. (Crédit : Haim Tzach/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré mercredi Jason Greenblatt, l’envoyé spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen Orient, après la publication le même jour d’informations indiquant que les Etats-Unis annonceraient bientôt une reprise des négociations israélo-palestiniennes.

L’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, David Friedman, et l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis, David Friedman, étaient eux aussi présents à cette réunion, a indiqué le bureau du Premier ministre dans un communiqué.

Mercredi, le quotidien pan-arabique Al-Hayat a annoncé que les Etats-Unis comptaient faciliter les discussions entre Israël et les Palestiniens, selon les prochains souhaits de Trump.

Le quotidien a cité Greenblatt disant mardi à un responsable palestinien qu’Israël avait accepté de « ralentir » la construction dans les implantations pendant les négociations officielles avec les Palestiniens.

Le bureau de Netanyahu a démenti cette information, indiquant qu’il « n’existe pas de tel engagement » à geler la construction dans les implantations.

Jason Greenblatt, à gauche, envoyé spécial du président américain, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au centre, et l'ambassadeur américain en Israël David Friedman, dans les bureaux du Premier ministre à Jérusalem, le 12 juillet 2017. (Crédit : Haim Tzach/GPO)
Jason Greenblatt, à gauche, envoyé spécial du président américain, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au centre, et l’ambassadeur américain en Israël David Friedman, dans les bureaux du Premier ministre à Jérusalem, le 12 juillet 2017. (Crédit : Haim Tzach/GPO)

Selon l’article, les problèmes les plus épineux seront négociés séparément des « négociations ouvertes » souhaitées par Trump. Ces questions portent notamment sur Jérusalem, les réfugiés, les implantations, les frontières, l’eau et la sécurité.

Un accord conclu sur l’un de ces sujets serait « immédiatement annoncé » afin de créer un « climat positif ».

« Si un accord est conclu sur les frontières, il sera immédiatement annoncé, et si un accord est conclu sur l’eau, il sera lui aussi immédiatement annoncé », aurait dit le responsable palestinien.

Greenblatt est arrivé dimanche à Jérusalem pour ce qu’un responsable de la Maison Blanche a décrit comme « une visite intermédiaire alors que les discussions continuent sur les prochaines étapes potentielles. Le président Trump a précisé que travailler à la conclusion d’un accord de paix durable entre Israéliens et Palestiniens était l’une de ses premières priorités. »

Mardi, Greenblatt, Friedman et Donald Blum, le consul général des Etats-Unis, ont rencontré à Jérusalem une délégation palestinienne, notamment composée de Saeb Erekat, responsable des négociations palestiniennes, Majid Faraj, chef des renseignements de l’Autorité palestinienne, et Mohammed Mustafa, directeur du Fonds d’investissement palestinien.

Constructions dans l'implantation d'Efrat en Cisjordanie, le 26 janvier 2017. (Crédit : Gershon Elinson/Flash90)
Constructions dans l’implantation d’Efrat en Cisjordanie, le 26 janvier 2017. (Crédit : Gershon Elinson/Flash90)

Les implantations sont depuis longtemps l’un des sujets les plus épineux du conflit israélo-palestinien, les Palestiniens et la plupart de la communauté internationale affirmant que leur extension menace la continuité territoriale d’un futur état palestinien.

Dans le passé, les Palestiniens avaient insisté pour que le gel de la construction dans les implantations soit une condition préalable à la reprise des négociations, mais ils ont adouci cette demande depuis l’investiture de Trump.

En mars, Israël a accepté de s’auto-imposer, des restrictions à la construction dans les implantations, ce qui a été vu comme un geste envers l’administration Trump après l’échec de mois de négociations entre les deux parties sur ce sujet.

L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.

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