Otages contre trêve partielle : Eisenkot contredit Netanyahu
L'ex-observateur du cabinet de guerre, récemment démissionnaire a déclaré que les propos du Premier ministre étaient contraires aux décisions du cabinet de guerre

Le député Gadi Eisenkot, ancien membre observateur du cabinet de guerre, la critiqué les propos tenus par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, hier soir, disant qu’il serait ouvert à un accord partiel sur les otages, avec la libération de « certains » otages, et l’a accusé d’aller à l’encontre des décisions prises par le Cabinet de guerre.
« En sa qualité de membre du cabinet, il n’avait que deux options : un accord total en une seule fois ou en trois étapes. Le cabinet s’est prononcé à l’unanimité sur ce point, et par conséquent, la déclaration de Netanyahu sur un « accord partiel » est contraire aux décisions du Cabinet de guerre », a expliqué Eisenkot à la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset.
Eisenkot a quitté le gouvernement il y a de cela deux semaines.
La déclaration de Netanyahu a « déstabilisé » les proches d’otages, a expliqué Eisenkot à la commission, sans parler « des dégâts causés à la résilience du pays ».
« Cela exige des éclaircissements immédiats de la part du Premier ministre », a-t-il dit.
Ce dimanche, pour sa première interview avec un média israélien depuis l’attaque terroriste du 7 octobre, Netanyahu a déclaré à la Quatorzième chaine qu’Israël était prêt à stopper les combats à Gaza contre un accord partiel organisant le retour d’un certain nombre d’otages aux mains du Hamas, ajoutant que la guerre ne prendrait fin que lorsque le groupe terroriste serait détruit.
Le président de la commission et membre du Likud Yuli Edelstein s’est rangé derrière les vues d’Eisenkot et a confirmé les décisions prises par le cabinet de guerre, évoquées par Eisenkot.