Israël en guerre - Jour 339

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Parmi les nominés aux Ophirs, des court-métrages traitant du pogrom du 7 octobre

Une comédie grinçante, un drame de vie dans une ville bédouine et des documentaires sur les otages et sur la rave Supernova sont au menu de cette édition

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Une image de "Eid," le fil du réalisateur bédouin Yousef Abu Madegem à Rahat, l'un des films qui se distingue dans cette édition 2024 des Ophirs. (Autorisation)
Une image de "Eid," le fil du réalisateur bédouin Yousef Abu Madegem à Rahat, l'un des films qui se distingue dans cette édition 2024 des Ophirs. (Autorisation)

L’Académie israélienne du Film et de la Télévision a fait part de ses nominations aux Ophirs 2014 – la version israélienne des Oscars. Une édition qui met l’accent sur la guerre actuellement en cours à Gaza et sur le pogrom commis par le Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre, des thématiques qui sont particulièrement présentes dans la catégorie des court-métrages documentaires.

La cérémonie annuelle aura lieu le 16 octobre à l’auditorium du Centre des expositions de Tel Aviv, avec une diffusion en direct dans le cadre de l’émission « Bonne soirée avec Guy Pines. »

Pour les nominations, ce sont des dizaines de films qui ont rivalisé dans dix-huit catégories différentes.

Dans la catégorie des films de fiction, Tom Nesher, la fille du réalisateur israélien Avi Nesher, remporte le plus grand nombre de nominations – douze au total – pour son tout premier film « Come Closer », lauréat du festival du film de Tribeca dans la catégorie « Points de vue » au mois de juin dernier.

Autre film très distingué lors de cette édition, « The Milky Way », réalisé par Maya Kenig – une comédie grinçante qui raconte l’histoire d’une nouvelle mère travaillant dans une laiterie récoltant du lait maternel, un film qui a été acquis par Greenwich Entertainment qui sera chargé de le distribuer en Amérique du nord.

Autre favori de ces Ophirs, Yousef Abu Madegem qui est nominé dans huit catégories pour « Eid », un film consacré à un ouvrier travaillant dans le secteur de la construction à Rahat, la plus grande ville bédouine d’Israël.

Abu Madegem, le premier réalisateur bédouin à être nominé aux Ophirs, a travaillé sur ce long-métrage depuis une décennie. Il a remporté le prix du meilleur film pour « Eid » lors du festival du film de Jérusalem, au mois de juillet.

La guerre contre le Hamas, les souffrances suscitées chez les Israéliens par la pensée des otages qui se trouvent encore à Gaza, les massacres commis dans les communautés proches de la frontière avec l’enclave côtière et les horreurs survenues lors du festival de musique électronique Supernova se trouvent par ailleurs au cœur de plusieurs court-métrages documentaires.

« Table for Eight, » le film de Ben Shani consacré à l’ancienne otage Avigail Mor Idan dont les parents ont été tués le 7 octobre 2023, figure parmi les documentaires qui ont été nominés par les Ophirs en 2024. (Autorisation)

« Table for Eight » du réalisateur Ben Shani raconte l’histoire d’Avigail Idan, trois ans, dont les parents ont été tous les deux tués alors qu’elle-même était prise en otage au kibboutz Kfar Aza, le 7 octobre. La fillette avait été libérée à la fin du mois de novembre.

Le film « Screams Before Silence, » créé par l’ex-responsable de Facebook Sheryl Sandberg, a été réalisé par Anat Stelansky et examine les crimes sexuels qui avaient été commis par les terroristes du Hamas, le 7 octobre.

« #Nova » de Dan Peer a été réalisé à partir des séquences terrifiantes qui avaient été filmées par les survivants et par les victimes de Supernova, le 7 octobre, s’appuyant également sur les images qui avaient été diffusées par les terroristes du Hamas sur les réseaux sociaux.

Il y a aussi « The Boy » du réalisateur Yahav Winner, qui avait été tué au kibboutz Kfar Aza, le 7 octobre.

Parmi les autres films distingués, « Girls Like Us » de Lee Gilat qui évoque une jeune fille, issue d’une famille éclatée, qui tombe amoureuse de son conseiller au sein de l’institution pour jeunes vulnérables où elle est accueillie.

« Halisa », de Sophie Artus, raconte l’histoire d’une infirmière interprétée par Noa Koler qui tente de tomber enceinte et qui recueille finalement le bébé de l’une des jeunes femmes qu’elle a la charge de soigner.

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