Regev promet d’aider les citoyens bloqués, l’aéroport fermé jusqu’au 20 février
Il y aura des exceptions pour les Israéliens dans certaines circonstances particulières ; les ressortissants ayant quitté le pays avant le 25 janvier pourront rentrer
Les vols internationaux, quasi tous suspendus depuis le 24 janvier, ne reprendront pas avant le 20 février, a annoncé vendredi le gouvernement qui maintient aussi la fermeture des frontières terrestres.
La ministre des Transports, Miri Regev, a toutefois déclaré dimanche à la radio militaire que le gouvernement allait autoriser les Israéliens coincés hors du pays à revenir avec des avions spéciaux avant le 20 février.
Les vols au départ d’Israël se limitent actuellement aux personnes qui vont se faire soigner à l’étranger, aux travailleurs essentiels, aux Israéliens devant partir pour remplir une obligation légale, à ceux qui doivent assister aux funérailles d’un proche et aux non-citoyens quittant le pays ou se rendant d’un lieu de résidence à un autre. Ceux qui ont besoin de voyager pour d’autres circonstances particulières doivent soumettre leur demande pour qu’elle soit examinée par une commission ministérielle.
Dans les quinze prochains jours, toutes les requêtes pour entrer et sortir du pays devront être approuvées par ce panel, qui sera dirigé par Tzachi Hanegbi, à la tête du ministère des Affaires communautaires.
L’entrée sur le territoire sera autorisée pour les résidentes israéliennes se trouvant dans leur troisième trimestre de grossesse. Les non-citoyens, notamment les candidats à l’immigration et les athlètes professionnels pourront faire appel à la commission de Hanegbi s’ils estiment que leur dossier est un cas de force majeure.
Les citoyens qui ont quitté le pays avant le 25 janvier et qui se sont retrouvés bloqués à l’étranger en raison de la fermeture presque totale de l’espace aérien israélien pourront commencer à revenir dans la journée de dimanche, et ils seront transférés dans des hôtels de quarantaine dès leur débarquement.
Le gouvernement a renforcé les mesures de précaution, ces dernières semaines, pour empêcher une vaste épidémie qui serait entraînée par les variants anglais et sud-africain du coronavirus.