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Rencontre entre Blinken et Erdogan qui soutiennent des forces opposées en Syrie

Washington et Ankara, alliés de l'OTAN, divergent sur le soutien aux factions kurdes en Syrie ; Blinken reconnaît néanmoins la « menace durable » du PKK pour la Turquie

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, à gauche, serre la main du président turc Recep Tayyip Erodgan, lors de leur rencontre à l'aéroport Esenboga d'Ankara, le 12 décembre 2024. (Crédit : Andrew Caballero Reynolds/AP)
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, à gauche, serre la main du président turc Recep Tayyip Erodgan, lors de leur rencontre à l'aéroport Esenboga d'Ankara, le 12 décembre 2024. (Crédit : Andrew Caballero Reynolds/AP)

Antony Blinken, secrétaire d’État américain, est arrivé en Turquie pour des entretiens portant sur un aspect clé de l’instauration de la stabilité en Syrie, alors que des affrontements opposent les forces kurdes soutenues par les États-Unis aux rebelles appuyés par la Turquie dans le nord du pays.

Blinken a rencontré le président Recep Tayyip Erdogan à l’aéroport Esenboga d’Ankara, après une visite en Jordanie, son premier déplacement dans la région depuis la chute du gouvernement du président syrien Bashar el-Assad dimanche dernier.

La présidence turque a partagé une photo de cette rencontre sur X, sans toutefois fournir de détails sur le contenu des discussions.

Blinken doit également rencontrer le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, ce vendredi.

Washington et Ankara, alliés au sein de l’OTAN, ont soutenu les rebelles syriens tout au long des treize années de guerre civile. Cependant, leurs intérêts divergent concernant les Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigée par des Kurdes.

Les FDS constituent le principal allié de la coalition américaine dans la lutte contre le groupe État islamique (EI). Elles sont menées par les Unités de protection du peuple (YPG), que la Turquie considère comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un groupe proscrit par Ankara, et qui s’insurge contre l’État turc depuis 40 ans.

Avant son arrivée à Ankara, Blinken a reconnu que le PKK représentait une « menace durable » pour la Turquie.

« En même temps, nous souhaitons éviter de nouveaux conflits en Syrie, à un moment où nous aspirons à une transition vers un gouvernement intérimaire et à une voie plus stable », a-t-il déclaré.

La Syrie figure en tête de l’ordre du jour des discussions de Blinken, selon un responsable turc s’exprimant sous couvert d’anonymat. Ce dernier a ajouté qu’Ankara était prête à soutenir un processus visant à instaurer la sécurité et la stabilité en Syrie grâce à un gouvernement inclusif.

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